Zone de turbulence: 22 cadres de Camair-Co démissionnent - Une grève du personnel annoncée dès la semaine prochaine
DOUALA - 14 DEC. 2012
© Dobell | Le Messager
Transport aérien: Camair-co en rase-mottes ?
Le président du Conseil d’administration, Yang Philémon, porté disparu depuis quelques jours ; tout comme le directeur général Alex Van Elk, son adjoint, Emmanuel Mbozo’o Ndo en tournée avec le ministre des Transports. Le personnel furieux, réclamant le paiement du 13è mois menace de se mettre en grève dès la semaine prochaine. Mais déjà, 22 cadres techniques, administratifs, stewards et hôtesses ont déjà déposé leurs lettres de démission.
Dans le préavis de grève adressé à l’Inspection régionale du Travail pour le Littoral, les représentants du personnel demandent le paiement du 13è mois au 17 décembre au plus tard ; le paiement de la prime de performance en même temps que le 13è mois, ainsi que la matérialisation des solutions aux problèmes posés dans le mémorandum adressé au président du Conseil d’administration.
Faute par la direction générale d’honorer les désidérata des employés, les avions Camair-co seront cloués au sol dès lundi. Car le personnel a de plus en plus du mal à supporter le mépris que lui oppose la direction générale chaque fois que cette structure est sollicitée pour qu’ensemble, les solutions soient trouvées aux problèmes qui minent l’entreprise.
Voilà l’état des lieux de Camair-co depuis quelques mois. Ainsi, 16 mois après son lancement le 28 mars 2011, l’entreprise camerounaise de transport aérien pique visiblement du nez. L’héritière de la Camair, assassinée par la maffia camerounaise défraie la chronique. La représentation nationale a été saisie de son cas lors de la dernière session. Même le chef de l’Etat tente de sauver ce que certains considèrent déjà comme « une épave ». Il a donné des instructions au ministre des Finances appelé à voler au secours de l’entreprise avec une dotation de 4 milliards de francs. Une enveloppe qui, de source introduite, ne peut servir qu’à couvrir une partie de la dette que le ministre des transports qualifie d’ « insoutenable ».
Au delà de toutes les difficultés rencontrées par Camair-co, cette dernière connaît un réel problème de gestion.Pour certains, elle relève de l’amateurisme. Pour d’autres, elle est approximative, manque de vision. Raison pour laquelle l’entreprise n’arrive pas à prendre de l’envol. Un autre échec après le « crash » de la Camair, le gouvernement du Cameroun n’a pas de quoi pavoiser quand des pays comme l’Ethiopie, le Kenya survolent les cieux du monde. Le Cameroun, c’est vraiment le Cameroun. Négativement souvent.
© Dobell | Le Messager
Transport aérien: Camair-co en rase-mottes ?
Le président du Conseil d’administration, Yang Philémon, porté disparu depuis quelques jours ; tout comme le directeur général Alex Van Elk, son adjoint, Emmanuel Mbozo’o Ndo en tournée avec le ministre des Transports. Le personnel furieux, réclamant le paiement du 13è mois menace de se mettre en grève dès la semaine prochaine. Mais déjà, 22 cadres techniques, administratifs, stewards et hôtesses ont déjà déposé leurs lettres de démission.
Dans le préavis de grève adressé à l’Inspection régionale du Travail pour le Littoral, les représentants du personnel demandent le paiement du 13è mois au 17 décembre au plus tard ; le paiement de la prime de performance en même temps que le 13è mois, ainsi que la matérialisation des solutions aux problèmes posés dans le mémorandum adressé au président du Conseil d’administration.
Faute par la direction générale d’honorer les désidérata des employés, les avions Camair-co seront cloués au sol dès lundi. Car le personnel a de plus en plus du mal à supporter le mépris que lui oppose la direction générale chaque fois que cette structure est sollicitée pour qu’ensemble, les solutions soient trouvées aux problèmes qui minent l’entreprise.
Voilà l’état des lieux de Camair-co depuis quelques mois. Ainsi, 16 mois après son lancement le 28 mars 2011, l’entreprise camerounaise de transport aérien pique visiblement du nez. L’héritière de la Camair, assassinée par la maffia camerounaise défraie la chronique. La représentation nationale a été saisie de son cas lors de la dernière session. Même le chef de l’Etat tente de sauver ce que certains considèrent déjà comme « une épave ». Il a donné des instructions au ministre des Finances appelé à voler au secours de l’entreprise avec une dotation de 4 milliards de francs. Une enveloppe qui, de source introduite, ne peut servir qu’à couvrir une partie de la dette que le ministre des transports qualifie d’ « insoutenable ».
Au delà de toutes les difficultés rencontrées par Camair-co, cette dernière connaît un réel problème de gestion.Pour certains, elle relève de l’amateurisme. Pour d’autres, elle est approximative, manque de vision. Raison pour laquelle l’entreprise n’arrive pas à prendre de l’envol. Un autre échec après le « crash » de la Camair, le gouvernement du Cameroun n’a pas de quoi pavoiser quand des pays comme l’Ethiopie, le Kenya survolent les cieux du monde. Le Cameroun, c’est vraiment le Cameroun. Négativement souvent.