Yaoundé: Polémique autour des toilettes de l’Institut français
DOUALA - 04 DEC. 2012
© Florette MANEDONG | Le Messager
© Florette MANEDONG | Le Messager
Pour se mettre à l’aise après avoir
consommé dans cet espace culturel très couru, le client est obligé de
débourser quelques pièces de monnaie. A l’origine, des discordes entre
la tenancière de la cafeteria et la hiérarchie de l’institution.
100 Fcfa. C’est la somme qu’il faudra désormais débourser pour avoir accès aux toilettes de l’Institut français du Cameroun, agence de Yaoundé. Depuis mercredi 28 novembre 2012, la nouvelle ne cesse de défrayer la chronique parmi les clients qui sont surpris de ce changement soudain. C’est au cyber center de cet espace culturel que les premières remontrances se font ressentir, le même jour aux environs de 18h. « Depuis quand doit-on payer pour ses besoins dans un endroit où on vend des boissons ? Et comment d’ailleurs payer si cher pour tout ce qu’on entreprend ici et on peut même pas pouvoir se mettre à l’aise gratuitement ? En plus à ce prix ? Pour ces toilettes payantes que l’on sait partout à 25 et 50Fcfa ? Ça devient de l’arnaque », s’indigne un client.
Pourtant, les faits sont bel et bien établis. L’affiche placardée sur les portes des toilettes ne trompe pas : « toilette fille : 100F », sur la première porte et « toilette homme : 100F », sur la deuxième. A l’entrée, est assis un jeune homme, imperturbable, et prêt à rappeler la consigne à tout contrevenant qui tenterait de s’y rendre sans passer à la « caisse ».
« Comment comprendre qu’un lieu où sont vendues les boissons, n’ait pas de coin pipi ? Pourquoi encore payer pour ce besoin ? C’est tout simplement incompréhensible ! Ils n’ont qu’à fermer cette « cafète » s’ils ne sont pas capables de prendre leurs clients en charge », se plaignent d’autres clients, visiblement outrés par ce nouveau tarif. Selon des sources bien introduites, la transformation de ces lieux en toilettes payantes partirait d’une tension entre la dame tenancière de la cafétariat et l’administration de l’Ifc. Supposant que la majorité des personnes qui viennent pour se soulager sont en premiers des clients de la cafète, il lui a été demandé de se charger de la propreté des lieux (en voyant de manière particulière les personnes chargées du nettoyage, pour qu’ils y passent plusieurs fois par jour Ndlr). Car, le service de nettoyage le fait généralement tous les matins de bonne heure et les soirs aux environs de 16h. Seulement, une fois fait, les lieux se trouvent déjà dans un piteux état aux environs de 11h.
Récidive
Mais, cette dernière a refusé cette proposition qui n’est pas incluse dans leur contrat. D’autant plus que, lesdites toilettes ne sont pas qu’utilisées par les clients de la cafète. Ceux du cyber center, de la médiathèque et même tout simplement des passants et tous les commerçants dans les environs, viennent y faire leurs besoins. Pire, il s’est plusieurs fois posé des cas de vols d’équipements (chasse d’eau et couvercle entre autres…) dans ces toilettes. Et à chaque remplacement, les voleurs ont récidivé. Autant de choses qui ont contribué à la reconfiguration des lieux.
Dans un premier temps, les toilettes ont été fermées, mais ont été rouvertes au bout de quelques jours. C’est le détail de la propreté qui va cependant définitivement faire transformer les lieux en toilettes publiques, à l’issue d’une réunion de service, au niveau de l’administration de l’Ifc, apprend-on de notre source. Interpellée pour en savoir davantage, la chargée de la communication de l’Institut, Raphaëlle Mazure, a précisé au reporter que « les toilettes de la structure sont les toilettes de la structure. On a des sujets plus importants sur lesquels on travaille et ne souhaitons pas nous exprimer sur ce problème de toilettes ». Une situation qui pourtant, embarrasse les clients confrontés là à un grand dilemme.
100 Fcfa. C’est la somme qu’il faudra désormais débourser pour avoir accès aux toilettes de l’Institut français du Cameroun, agence de Yaoundé. Depuis mercredi 28 novembre 2012, la nouvelle ne cesse de défrayer la chronique parmi les clients qui sont surpris de ce changement soudain. C’est au cyber center de cet espace culturel que les premières remontrances se font ressentir, le même jour aux environs de 18h. « Depuis quand doit-on payer pour ses besoins dans un endroit où on vend des boissons ? Et comment d’ailleurs payer si cher pour tout ce qu’on entreprend ici et on peut même pas pouvoir se mettre à l’aise gratuitement ? En plus à ce prix ? Pour ces toilettes payantes que l’on sait partout à 25 et 50Fcfa ? Ça devient de l’arnaque », s’indigne un client.
Pourtant, les faits sont bel et bien établis. L’affiche placardée sur les portes des toilettes ne trompe pas : « toilette fille : 100F », sur la première porte et « toilette homme : 100F », sur la deuxième. A l’entrée, est assis un jeune homme, imperturbable, et prêt à rappeler la consigne à tout contrevenant qui tenterait de s’y rendre sans passer à la « caisse ».
« Comment comprendre qu’un lieu où sont vendues les boissons, n’ait pas de coin pipi ? Pourquoi encore payer pour ce besoin ? C’est tout simplement incompréhensible ! Ils n’ont qu’à fermer cette « cafète » s’ils ne sont pas capables de prendre leurs clients en charge », se plaignent d’autres clients, visiblement outrés par ce nouveau tarif. Selon des sources bien introduites, la transformation de ces lieux en toilettes payantes partirait d’une tension entre la dame tenancière de la cafétariat et l’administration de l’Ifc. Supposant que la majorité des personnes qui viennent pour se soulager sont en premiers des clients de la cafète, il lui a été demandé de se charger de la propreté des lieux (en voyant de manière particulière les personnes chargées du nettoyage, pour qu’ils y passent plusieurs fois par jour Ndlr). Car, le service de nettoyage le fait généralement tous les matins de bonne heure et les soirs aux environs de 16h. Seulement, une fois fait, les lieux se trouvent déjà dans un piteux état aux environs de 11h.
Récidive
Mais, cette dernière a refusé cette proposition qui n’est pas incluse dans leur contrat. D’autant plus que, lesdites toilettes ne sont pas qu’utilisées par les clients de la cafète. Ceux du cyber center, de la médiathèque et même tout simplement des passants et tous les commerçants dans les environs, viennent y faire leurs besoins. Pire, il s’est plusieurs fois posé des cas de vols d’équipements (chasse d’eau et couvercle entre autres…) dans ces toilettes. Et à chaque remplacement, les voleurs ont récidivé. Autant de choses qui ont contribué à la reconfiguration des lieux.
Dans un premier temps, les toilettes ont été fermées, mais ont été rouvertes au bout de quelques jours. C’est le détail de la propreté qui va cependant définitivement faire transformer les lieux en toilettes publiques, à l’issue d’une réunion de service, au niveau de l’administration de l’Ifc, apprend-on de notre source. Interpellée pour en savoir davantage, la chargée de la communication de l’Institut, Raphaëlle Mazure, a précisé au reporter que « les toilettes de la structure sont les toilettes de la structure. On a des sujets plus importants sur lesquels on travaille et ne souhaitons pas nous exprimer sur ce problème de toilettes ». Une situation qui pourtant, embarrasse les clients confrontés là à un grand dilemme.