Yaoundé: Pas de scanner dans les hôpitaux
Yaoundé, 14 Août 2013
© Prince Nguimbous | Le Jour
Ces appareils de radiologie sont depuis quelques mois en panne dans les formations sanitaires de la capitale politique du Cameroun.
«Pour solliciter un service de scanner, bien vouloir s'adresser au secrétariat». Cette indication accueille les usagers à l'entrée du service de radiologie et d'imagerie médicale de l'hôpital central de Yaoundé depuis quelques jours. Rendu au Secrétariat, le patient découvre que le scanner de l'hôpital central de Yaoundé ne fonctionne pas depuis environ deux semaines. Interrogée pour savoir où est-ce qu'on peut trouver un scanner, la Secrétaire du service de radiologie et d'imagerie médicale est laconique: «Allez-vous by Text-Enhance">renseigner dans les autres hôpitaux comme vous avez fait ici».
«Je suis venu prendre des renseignements pour la prise en charge de mon époux, mais j'ai parcouru trois hôpitaux publics, partout on me dit qu'il n y a pas de scanner», témoigne Marguerite Oum.
Le 30 juillet dernier, Anael Tchatat, 13 ans, a été transporté à l'hôpital central dans un état comateux. Même après avoir subi une opération chirurgicale il n'en est pas sorti. En effet, le Petit Anael a fait une chute pendant une partie de football à Sangmélima. Il s'en est sorti avec une fracture faciale et des hématomes sur son visage. A l'hôpital de Sangmélima où l'enfant a été conduit après sa chute, il s'est révélé que son cas est préoccupant. C'est alors que ses parents ont décidé de l'évacuer à l'hôpital central de Yaoundé.
L'examen du scanner a été prescrit au malade par les médecins. L'enfant a été conduit au service de radiologie. Mal¬heureusement, Roland Tchatat, le père de la victime, sera informé que la machine est en panne. Il décide de faire un tour au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé où il apprendra que le scanner est en panne depuis trois mois. Roland Tchatat a parcouru l'hôpital général de Yaoundé, l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique et le Centre hospitalier d'Essos où son fils n'a pas été pris en charge.
Surenchères
C'est dans une clinique située au quartier Omnisports à Yaoundé qu'Anael Tchatat a pu faire son scanner. Mais au lieu de dépenser 100.000 F.Cfa comme dans les hôpitaux publics, les parents de la victime ont dépensé 130.000 F.CFA. L'examen effectué sur la victime a révélé la présence de caillots de sang dans la tête. Le blessé a été transporté une fois de plus à l'hôpital central où il a été opéré.
A l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, un responsable nous apprend que le scanner est en panne depuis juin 2012. «La Direction a fait la commande d'un autre appareil, nous attendons qu'il nous soit livré. Le problème est que ces appareils coûtent des centaines de millions de FCFA, en plus il n y a pas de vrais techniciens pour assurer leur maintenance», ajoute notre source. Au mois de mars 2013, cet appareil de radiologie qui permet de diagnostiquer les cancers et les cas de traumatisme était déjà introuvable dans les hôpitaux publics de Yaoundé.
© Prince Nguimbous | Le Jour
Ces appareils de radiologie sont depuis quelques mois en panne dans les formations sanitaires de la capitale politique du Cameroun.
«Pour solliciter un service de scanner, bien vouloir s'adresser au secrétariat». Cette indication accueille les usagers à l'entrée du service de radiologie et d'imagerie médicale de l'hôpital central de Yaoundé depuis quelques jours. Rendu au Secrétariat, le patient découvre que le scanner de l'hôpital central de Yaoundé ne fonctionne pas depuis environ deux semaines. Interrogée pour savoir où est-ce qu'on peut trouver un scanner, la Secrétaire du service de radiologie et d'imagerie médicale est laconique: «Allez-vous by Text-Enhance">renseigner dans les autres hôpitaux comme vous avez fait ici».
«Je suis venu prendre des renseignements pour la prise en charge de mon époux, mais j'ai parcouru trois hôpitaux publics, partout on me dit qu'il n y a pas de scanner», témoigne Marguerite Oum.
Le 30 juillet dernier, Anael Tchatat, 13 ans, a été transporté à l'hôpital central dans un état comateux. Même après avoir subi une opération chirurgicale il n'en est pas sorti. En effet, le Petit Anael a fait une chute pendant une partie de football à Sangmélima. Il s'en est sorti avec une fracture faciale et des hématomes sur son visage. A l'hôpital de Sangmélima où l'enfant a été conduit après sa chute, il s'est révélé que son cas est préoccupant. C'est alors que ses parents ont décidé de l'évacuer à l'hôpital central de Yaoundé.
L'examen du scanner a été prescrit au malade par les médecins. L'enfant a été conduit au service de radiologie. Mal¬heureusement, Roland Tchatat, le père de la victime, sera informé que la machine est en panne. Il décide de faire un tour au Centre hospitalier et universitaire (Chu) de Yaoundé où il apprendra que le scanner est en panne depuis trois mois. Roland Tchatat a parcouru l'hôpital général de Yaoundé, l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique et le Centre hospitalier d'Essos où son fils n'a pas été pris en charge.
Surenchères
C'est dans une clinique située au quartier Omnisports à Yaoundé qu'Anael Tchatat a pu faire son scanner. Mais au lieu de dépenser 100.000 F.Cfa comme dans les hôpitaux publics, les parents de la victime ont dépensé 130.000 F.CFA. L'examen effectué sur la victime a révélé la présence de caillots de sang dans la tête. Le blessé a été transporté une fois de plus à l'hôpital central où il a été opéré.
A l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé, un responsable nous apprend que le scanner est en panne depuis juin 2012. «La Direction a fait la commande d'un autre appareil, nous attendons qu'il nous soit livré. Le problème est que ces appareils coûtent des centaines de millions de FCFA, en plus il n y a pas de vrais techniciens pour assurer leur maintenance», ajoute notre source. Au mois de mars 2013, cet appareil de radiologie qui permet de diagnostiquer les cancers et les cas de traumatisme était déjà introuvable dans les hôpitaux publics de Yaoundé.