Yaoundé - Nkolndongo: Deux enfants mettent fin à la vie de leur cadet
DOUALA - 27 NOV. 2012
© F. M. | Le Messager
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Kévin 08 ans et Freddy 07 ans, sont
depuis samedi 26 novembre 2012 et à leurs jeunes âges, auteurs d’un
crime. Ils ont en effet attenté à la vie de leur jeune frère, dernier né
de la famille, âgé de seulement 11 mois. En l’absence de leur parent ce
fameux samedi, leur maman étant au marché, les deux gamins, selon leur
récit près la gendarmerie de leur quartier, disent s’être rendus dans la
chambre de leur mère, où ils ont trouvé leur cadet endormi. Se
saisissant du tout petit, ils l’ont traîné jusqu’à leur chambre. Sur les
lieux, ils l’ont emballé dans un drap, ont soulevé le matelas, et l’y
ont posé, à même les traverses du lit. Ils ont ensuite remis le matelas à
sa place habituelle et s’y sont couchés à leur tour, piquant ainsi une
bonne virée de sommeil, sur leur cadet, dans les draps, sous le matelas.
Ce n’est qu’au retour de la mère que, n’entendant pas de bruit et
surtout se précipitant dans la chambre pour savoir si le bébé n’avait
pas trop pleuré en son absence, qu’elle les trouve tous dans la chambre
d’enfants.
Elle les réveille et alors qu’elle s’apprête à demander où se trouve leur petit frère, elle s’aperçoive de la bosse en dessous du matelas. Elle se précipite sous le matelas, mais trop tard, le petit bébé est déjà raide mort. Conduit au Commissariat de Nkolndongo, les gamins ne nient pas les faits. Ils affirment par ailleurs avoir été envoyés par quelqu’un dont l’identité reste encore inconnue de la police. Ils ajoutent même que, c’est cette personne qui leur aurait donné la démarche à suivre pour leur salle besogne. Une enquête a été ouverte au sein dudit commissariat.
Elle les réveille et alors qu’elle s’apprête à demander où se trouve leur petit frère, elle s’aperçoive de la bosse en dessous du matelas. Elle se précipite sous le matelas, mais trop tard, le petit bébé est déjà raide mort. Conduit au Commissariat de Nkolndongo, les gamins ne nient pas les faits. Ils affirment par ailleurs avoir été envoyés par quelqu’un dont l’identité reste encore inconnue de la police. Ils ajoutent même que, c’est cette personne qui leur aurait donné la démarche à suivre pour leur salle besogne. Une enquête a été ouverte au sein dudit commissariat.