Yaoundé: Le commissaire Ayissi menace un leader d'association avec une arme à feu
Yaoundé, 07 Décembre 2012
© Roméo Tchamaleu | Libération Plus
La victime Yimga Moussa, président de l'Association Nationale des opérateurs du secteur informel de lutte contre la pauvreté (Anosilp), vient de déposer une plainte auprès du délégué Général à la sureté Nationale contre le commissaire du 2e Arrondissement de Mokolo.
D'après Yimga Moussa dans la dite plainte, la scène s'est produite le 21 Novembre 201 aux environs de 17h40 minutes au lieu dit Pharmacie du lac. Sorti de son bureau à la bourse du travail au quartier Messa vers 17h30, il emprunte l'itinéraire reliant l'hôpital Central de Yaoundé à la Pharmacie. Un endroit caractérisé par une descente construite en escaliers. Au moment où il était sur l'axe central, il a aperçu le commissaire Ayissi dans son véhicule de service. Il s'est-garé juste à côté de moi. Lorsqu’il est sorti de son véhicule, il a tenu des propos du genre: allez, continuer toujours à écrire dans les journaux. Tu as la chance aujourd'hui. Précise Yimga Moussa qui rappelle d'ailleurs que son bourreau s'adressant à lui avait son arme à feu à la main. Et que c'est la énième fois que ces clichés se produisent. Suite aux évènements survenus au marché Mokolo, il fait l'objet des menaces de mort venant de la part de plusieurs individus non identifiés.
A titre de précision, avant l'incident qui heureusement n'a pas tourné au vinaigre, le Président Yimga Moussa et les membres de l'Anosilp venaient de boucler une réunion de concertation à la bourse du travail. Après avoir sommé la victime de s'arrêter, le commissaire a aussitôt sorti son arme à feu. Pris de panique, Yimga Moussa a engagé une course folle pour se retrouver au niveau des ministères en charge de l'éducation puis devant le Ministère de l'enseignement Supérieur où il est bloqué par le véhicule du commissaire. Il a eu la vie sauve grâce a la présence de quelques usagers de la route qui empruntaient le taxi.
" Il n'a pas ouvert le feu. Fallait qu'il se rassure que la balle devait m'atteindre. " Renchérie, Yimga Moussa qui jusqu'à présent ne sait pas par quel alchimie il a pu se tirer d'affaire. D'autre part, c'est l'attroupement qui aurait aussi compliqué la besogne. Etant donné que la victime du commissaire ne s'est pas laissée faire en lui martelant qu'il sait que l'homme en tenue en question est un chargé de mission du délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé . Il sait bien que son sort est entre leurs mains. Il s'attend à tout depuis les actes de vandalisme sur ses marchandises et ses comptoirs au marché Mokolo.
C'est un problème qui date de depuis longtemps. Le commissaire Ayissi Mbarga lui avait d'ailleurs promis la mort. "Il m'avait aussi averti que si je continue, il va me battre. Sil rate le coup, de feu, ce sera le poison et lorsque j'irai à l'hôpital, des mercenaires vont m'injecter n’importe quoi “suite à ces propos, on se souvient qu'en 2009, le président de l'Anosilp a connu des déboires divers. Notamment une agression l'ayant poussé à passer plus de 10 jours sur un lit d'hôpital. Le cas de la commerçante Ngono Obia Lucresse, violée dans les cellules du commissariat du 2e Arrondissement de Mokolo est la cerise sur le gâteau des mésaventures des opérateurs du secteur informel. (Voir libération plus n°154 du 24 octobre 2012)
Trop c'est trop.
C'est le slogan brandit désormais par l'Association pousseurs, porteurs sauveteurs du marché Mokolo sont interpellés. Comme partout de par les marchés de la capitale, les problèmes n'ont jamais connu de solutions à savoir les pillages de leurs marchandises, les tortures les viols les trafics d'influences, les abus d'autorité, les meurtres une escroquerie à ciel ouvert. Le doigt accusateur est pointé sur le Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé.
La pilule difficile à avaler
Les opérateurs du secteur informel dans cette position réclament leur argent volé par le Pnead et le Pid sur l'influence de la coopération France- Cameroun et la Cofinest. Ils veulent également un site de recasement, la restitution de leurs biens marchands, l'octroi de financement aux opérateurs du secteur informel porteurs de projets.
Entre temps, les chapelets de questions s'égrènent. Où sont passées les 200 boutiques du marché central? Les 9 hectares de Mvog-betsi, Etetark? Les 5 milliards de nos francs pour l'assainissement de la ville de Yaoundé et le recasement des opérateurs du secteur informel? Où sont les dons du Chef de l'Etat? Sans oublier les inquiétudes à propos de leur camarade Maziri Bouba. Où est-il passé depuis le 29 Octobre 2012 après la torture par les agents de la communauté Urbaine de Yaoundé? Supporter cela est donc la pilule difficile à avaler; dans ce système où le volcan est longtemps resté endormi. La Communauté Nationale et internationale en tient compte.
© Roméo Tchamaleu | Libération Plus
La victime Yimga Moussa, président de l'Association Nationale des opérateurs du secteur informel de lutte contre la pauvreté (Anosilp), vient de déposer une plainte auprès du délégué Général à la sureté Nationale contre le commissaire du 2e Arrondissement de Mokolo.
D'après Yimga Moussa dans la dite plainte, la scène s'est produite le 21 Novembre 201 aux environs de 17h40 minutes au lieu dit Pharmacie du lac. Sorti de son bureau à la bourse du travail au quartier Messa vers 17h30, il emprunte l'itinéraire reliant l'hôpital Central de Yaoundé à la Pharmacie. Un endroit caractérisé par une descente construite en escaliers. Au moment où il était sur l'axe central, il a aperçu le commissaire Ayissi dans son véhicule de service. Il s'est-garé juste à côté de moi. Lorsqu’il est sorti de son véhicule, il a tenu des propos du genre: allez, continuer toujours à écrire dans les journaux. Tu as la chance aujourd'hui. Précise Yimga Moussa qui rappelle d'ailleurs que son bourreau s'adressant à lui avait son arme à feu à la main. Et que c'est la énième fois que ces clichés se produisent. Suite aux évènements survenus au marché Mokolo, il fait l'objet des menaces de mort venant de la part de plusieurs individus non identifiés.
A titre de précision, avant l'incident qui heureusement n'a pas tourné au vinaigre, le Président Yimga Moussa et les membres de l'Anosilp venaient de boucler une réunion de concertation à la bourse du travail. Après avoir sommé la victime de s'arrêter, le commissaire a aussitôt sorti son arme à feu. Pris de panique, Yimga Moussa a engagé une course folle pour se retrouver au niveau des ministères en charge de l'éducation puis devant le Ministère de l'enseignement Supérieur où il est bloqué par le véhicule du commissaire. Il a eu la vie sauve grâce a la présence de quelques usagers de la route qui empruntaient le taxi.
" Il n'a pas ouvert le feu. Fallait qu'il se rassure que la balle devait m'atteindre. " Renchérie, Yimga Moussa qui jusqu'à présent ne sait pas par quel alchimie il a pu se tirer d'affaire. D'autre part, c'est l'attroupement qui aurait aussi compliqué la besogne. Etant donné que la victime du commissaire ne s'est pas laissée faire en lui martelant qu'il sait que l'homme en tenue en question est un chargé de mission du délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé . Il sait bien que son sort est entre leurs mains. Il s'attend à tout depuis les actes de vandalisme sur ses marchandises et ses comptoirs au marché Mokolo.
C'est un problème qui date de depuis longtemps. Le commissaire Ayissi Mbarga lui avait d'ailleurs promis la mort. "Il m'avait aussi averti que si je continue, il va me battre. Sil rate le coup, de feu, ce sera le poison et lorsque j'irai à l'hôpital, des mercenaires vont m'injecter n’importe quoi “suite à ces propos, on se souvient qu'en 2009, le président de l'Anosilp a connu des déboires divers. Notamment une agression l'ayant poussé à passer plus de 10 jours sur un lit d'hôpital. Le cas de la commerçante Ngono Obia Lucresse, violée dans les cellules du commissariat du 2e Arrondissement de Mokolo est la cerise sur le gâteau des mésaventures des opérateurs du secteur informel. (Voir libération plus n°154 du 24 octobre 2012)
Trop c'est trop.
C'est le slogan brandit désormais par l'Association pousseurs, porteurs sauveteurs du marché Mokolo sont interpellés. Comme partout de par les marchés de la capitale, les problèmes n'ont jamais connu de solutions à savoir les pillages de leurs marchandises, les tortures les viols les trafics d'influences, les abus d'autorité, les meurtres une escroquerie à ciel ouvert. Le doigt accusateur est pointé sur le Délégué du Gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé.
La pilule difficile à avaler
Les opérateurs du secteur informel dans cette position réclament leur argent volé par le Pnead et le Pid sur l'influence de la coopération France- Cameroun et la Cofinest. Ils veulent également un site de recasement, la restitution de leurs biens marchands, l'octroi de financement aux opérateurs du secteur informel porteurs de projets.
Entre temps, les chapelets de questions s'égrènent. Où sont passées les 200 boutiques du marché central? Les 9 hectares de Mvog-betsi, Etetark? Les 5 milliards de nos francs pour l'assainissement de la ville de Yaoundé et le recasement des opérateurs du secteur informel? Où sont les dons du Chef de l'Etat? Sans oublier les inquiétudes à propos de leur camarade Maziri Bouba. Où est-il passé depuis le 29 Octobre 2012 après la torture par les agents de la communauté Urbaine de Yaoundé? Supporter cela est donc la pilule difficile à avaler; dans ce système où le volcan est longtemps resté endormi. La Communauté Nationale et internationale en tient compte.