Yaoundé: La prostitution bat son plein dans la cité
Yaoundé, 18 Juillet 2013
© Josué Raymond Nguemadjé | Le Soir
La ville est prise d'assaut pendant les vacances par de nombreux vacanciers et aventuriers, venus chercher fortune ou découvrir les faces cachées de la vie en milieu urbain.
En matière de commerce tout y passe. Vente d'arachide, d'eau, etc. Il y'a par ailleurs une autre forme de commerce qui a pignon sur rue au Cameroun, c'est La prostitution. Elle est pratiquée généralement par toutes les tranches d'âge. Les jeunes vacancières qui se livrent à ce commerce tout particulier, sont âgées entre 15 et 21 ans. Très naïves, leur seul plaisir est de se faire de l'argent sans vraiment souffrir. Elles déambulent dans les rues de la capitale, presque nues, dos et cuisses exposés, vêtements très «soft» et qui ne peuvent qu'être facteur d'excitation. D'autres ont en outre des habits qui font ressortir les seins, éléments et «objets» par excellence de vive convoitise. Tout cet accoutrement léger et libéral, ne peut qu'attirer l'abeille qu'est la gent masculine. Une fois excités, les hommes se jettent sur elles et bonjour les dégâts. Les assoiffés munis d'une puissance verbale remarquable, vont sans vergogne assouvir leurs désirs.
Ceci ne se fait pas sans conséquences. Rappelons que les jeunes vacancières rivalisent avec les «professionnelles» du métier. Le plus triste dans cette situation est le sort réservé aux vacancières. Elles vont d'homme en homme en quête du pain quotidien. Alors c'est le règne des maladies vénériennes, les infections sexuellement transmissibles, sans oublier le sida. Une scène macabre s'est déroulée au quartier Etoug-Ebé au lieu-dit carrefour T.K.C. Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, une bagarre sanglante a éclaté entre Brenda, (prostituée de profession) et la jeune Alida, venue passer les vacances chez sa sœur à Yaoundé. Bénéficiant de quelques formes physiques un peu plus attrayantes, Alida va séduire le client habituel de Brenda. Celle-ci ne va pas se laisser faire, car elle ira dans une auberge, couper les seins de sa rivale. Alida sera conduite d'urgence au C.H.U (Centre Hospitalier Universitaire), ou elle a été mise sous soins intensifs. A l'heure où nous allions sous presse sa vie n'était pas en danger.
© Josué Raymond Nguemadjé | Le Soir
La ville est prise d'assaut pendant les vacances par de nombreux vacanciers et aventuriers, venus chercher fortune ou découvrir les faces cachées de la vie en milieu urbain.
En matière de commerce tout y passe. Vente d'arachide, d'eau, etc. Il y'a par ailleurs une autre forme de commerce qui a pignon sur rue au Cameroun, c'est La prostitution. Elle est pratiquée généralement par toutes les tranches d'âge. Les jeunes vacancières qui se livrent à ce commerce tout particulier, sont âgées entre 15 et 21 ans. Très naïves, leur seul plaisir est de se faire de l'argent sans vraiment souffrir. Elles déambulent dans les rues de la capitale, presque nues, dos et cuisses exposés, vêtements très «soft» et qui ne peuvent qu'être facteur d'excitation. D'autres ont en outre des habits qui font ressortir les seins, éléments et «objets» par excellence de vive convoitise. Tout cet accoutrement léger et libéral, ne peut qu'attirer l'abeille qu'est la gent masculine. Une fois excités, les hommes se jettent sur elles et bonjour les dégâts. Les assoiffés munis d'une puissance verbale remarquable, vont sans vergogne assouvir leurs désirs.
Ceci ne se fait pas sans conséquences. Rappelons que les jeunes vacancières rivalisent avec les «professionnelles» du métier. Le plus triste dans cette situation est le sort réservé aux vacancières. Elles vont d'homme en homme en quête du pain quotidien. Alors c'est le règne des maladies vénériennes, les infections sexuellement transmissibles, sans oublier le sida. Une scène macabre s'est déroulée au quartier Etoug-Ebé au lieu-dit carrefour T.K.C. Dans la nuit de mardi à mercredi dernier, une bagarre sanglante a éclaté entre Brenda, (prostituée de profession) et la jeune Alida, venue passer les vacances chez sa sœur à Yaoundé. Bénéficiant de quelques formes physiques un peu plus attrayantes, Alida va séduire le client habituel de Brenda. Celle-ci ne va pas se laisser faire, car elle ira dans une auberge, couper les seins de sa rivale. Alida sera conduite d'urgence au C.H.U (Centre Hospitalier Universitaire), ou elle a été mise sous soins intensifs. A l'heure où nous allions sous presse sa vie n'était pas en danger.