Yaoundé: L'ambiance à la Fécafoot
Yaoundé, 05 Juillet 2013
© Achille Chountsa | Le Jour
C'est par petits groupes que des employés et des curieux épiloguaient hier sur le sens de la suspension du Cameroun par la Fifa.
Il est près de 18 h ce 4 juillet 2013 au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), au quartier Tsinga. La décision de suspension rendue par le Comité d'urgence de la Fifa alimente les causeries à l'extérieur de l'immeuble siège. Des employés sont hors de la barrière au parking extérieur par petits groupes et devisent. Normal, car, l'heure de clôture de la journée de travail est dépassée. Mais, eux, habitués à retourner à leurs domicile à la fin du travail sont encore là, l'air interrogatoire. Ils ne veulent pas apparaître sur les images qui sont en train d'être prises par un reporter photographe et le lui font savoir. Plusieurs véhicules sont gares au parking externe. Quelques véhicules de pas¬sage, marquent un temps d'arrêt et des taximen lancent de temps à autre quelques propos provocateurs. «La Iyamania va vous tuer», lance un by Savings Wave">chauffeur de taxi. «Iya, c'est le meilleur», rétorque un conducteur de moto.
Mais, là où le débat est chaud, c'est dans le bar qui jouxte la barrière de la Fécafoot. Les habitués des lieux l'appellent «Fécafoot annexe». Autour de chaque table, des gens tiennent la décision de la Fifa et la lisent attentivement. Chacun y va de son commentaire et de son interprétation. «C'est finalement au consensus que la réunion du Premier Ministère avait recommandé qu'on revient. Sauf que personne des deux tendances, ne sera plus là, y compris l'équipe sortante de la Fécafoot», croit savoir un des commentateurs, Ndedi Mbengue, le Président de Persévérance du Nkam, est nerveux et continue d'accuser: «Nous allons les chasser tous de cette maison. Après la révision des textes de la Fécafoot, on va balayer tous ceux qui n'ont rien à voir avec le football où nous avons sacrifié nos vies».
«Le destinataire de cette lettre de la Fifa est Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire Général de la Fécafoot, que vous avez dit suspendu. Vous voyez donc que c'était un coup d'épée dans l'eau. C'est lui que la Fifa connaît», explique un autre intervenant. Au portail, les vigiles continuent d'assurer la garde. Ceux qui doivent prendre le relai pour travailler la nuit sont là et se passent le service. Certains employés rentrent encore dans l'immeuble et ressortent. En attendant, personne ne sait à quel moment vont être désignés ces membres du «comité de normalisation» qui va prendre position à la tête de la gestion de la Fécafoot.
© Achille Chountsa | Le Jour
C'est par petits groupes que des employés et des curieux épiloguaient hier sur le sens de la suspension du Cameroun par la Fifa.
Il est près de 18 h ce 4 juillet 2013 au siège de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), au quartier Tsinga. La décision de suspension rendue par le Comité d'urgence de la Fifa alimente les causeries à l'extérieur de l'immeuble siège. Des employés sont hors de la barrière au parking extérieur par petits groupes et devisent. Normal, car, l'heure de clôture de la journée de travail est dépassée. Mais, eux, habitués à retourner à leurs domicile à la fin du travail sont encore là, l'air interrogatoire. Ils ne veulent pas apparaître sur les images qui sont en train d'être prises par un reporter photographe et le lui font savoir. Plusieurs véhicules sont gares au parking externe. Quelques véhicules de pas¬sage, marquent un temps d'arrêt et des taximen lancent de temps à autre quelques propos provocateurs. «La Iyamania va vous tuer», lance un by Savings Wave">chauffeur de taxi. «Iya, c'est le meilleur», rétorque un conducteur de moto.
Mais, là où le débat est chaud, c'est dans le bar qui jouxte la barrière de la Fécafoot. Les habitués des lieux l'appellent «Fécafoot annexe». Autour de chaque table, des gens tiennent la décision de la Fifa et la lisent attentivement. Chacun y va de son commentaire et de son interprétation. «C'est finalement au consensus que la réunion du Premier Ministère avait recommandé qu'on revient. Sauf que personne des deux tendances, ne sera plus là, y compris l'équipe sortante de la Fécafoot», croit savoir un des commentateurs, Ndedi Mbengue, le Président de Persévérance du Nkam, est nerveux et continue d'accuser: «Nous allons les chasser tous de cette maison. Après la révision des textes de la Fécafoot, on va balayer tous ceux qui n'ont rien à voir avec le football où nous avons sacrifié nos vies».
«Le destinataire de cette lettre de la Fifa est Tombi A Roko Sidiki, le Secrétaire Général de la Fécafoot, que vous avez dit suspendu. Vous voyez donc que c'était un coup d'épée dans l'eau. C'est lui que la Fifa connaît», explique un autre intervenant. Au portail, les vigiles continuent d'assurer la garde. Ceux qui doivent prendre le relai pour travailler la nuit sont là et se passent le service. Certains employés rentrent encore dans l'immeuble et ressortent. En attendant, personne ne sait à quel moment vont être désignés ces membres du «comité de normalisation» qui va prendre position à la tête de la gestion de la Fécafoot.