Yaoundé: 40 corps en souffrance à l’hôpital Central
DOUALA - 01 NOV. 2012
© N. C. B. | Le Messager
Certains ont été déposés à la morgue de cette formation sanitaire au début de l’année 2011.
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Certains ont été déposés à la morgue de cette formation sanitaire au début de l’année 2011.
C’est à travers un communiqué de
presse parvenu à notre rédaction hier mercredi 31 octobre 2012 que le Dr
Pierre Joseph Fouda, directeur général de l’hôpital Central de Yaoundé
sonne l’alerte. Il y prie les familles de ces personnes décédées et
abandonnées de passer à la morgue dudit hôpital les retirer. Faute de
quoi menace-t-il, « ces corps seront remis à la Communauté urbaine de
Yaoundé II pour inhumation ». En parcourant la liste des noms publiés
aux fins de permettre aux familles concernées de se souvenir de leurs
défunts en souffrance dans la morgue de cette formation sanitaire, l’on
observe que certains y sont conservés depuis bientôt 2 ans.
C’est le cas particulièrement de Modo Joseph Derrick, déposé d’après le communiqué, le 5 janvier 2011. Si pour certains cas à l’instar de celui-ci, une personne physique a été identifiée lors du dépôt, la majorité de ces corps abandonnés ont été déposés par des institutions, en l’occurrence : les commissariats (Mokolo, Mvan) ; les mairies ; la délégation générale à la Sûreté nationale ; le centre de Coordination et d’accueil et des urgences de l’hôpital Central de Yaoundé ; les brigades de gendarmerie (Melen, Nkomo) ; certains services de cette formation hospitalière (Fontan, Lagarde ; maternité) ; la police judiciaire, la prison centrale de Yaoundé, etc. Certains sont identifiés et d’autres non. Notamment ceux victimes des accidents de la circulation, de la justice populaire.
Les familles, indique Dr Pierre Joseph Fouda, disposent de 72 heures, période allant du 1er au 3 novembre 2012 pour rentrer en possession de leurs morts. Sinon la menace suscitée sera exécutée.
C’est le cas particulièrement de Modo Joseph Derrick, déposé d’après le communiqué, le 5 janvier 2011. Si pour certains cas à l’instar de celui-ci, une personne physique a été identifiée lors du dépôt, la majorité de ces corps abandonnés ont été déposés par des institutions, en l’occurrence : les commissariats (Mokolo, Mvan) ; les mairies ; la délégation générale à la Sûreté nationale ; le centre de Coordination et d’accueil et des urgences de l’hôpital Central de Yaoundé ; les brigades de gendarmerie (Melen, Nkomo) ; certains services de cette formation hospitalière (Fontan, Lagarde ; maternité) ; la police judiciaire, la prison centrale de Yaoundé, etc. Certains sont identifiés et d’autres non. Notamment ceux victimes des accidents de la circulation, de la justice populaire.
Les familles, indique Dr Pierre Joseph Fouda, disposent de 72 heures, période allant du 1er au 3 novembre 2012 pour rentrer en possession de leurs morts. Sinon la menace suscitée sera exécutée.