Voyage à bord des compagnies de la mort
Compagnie africaine, Compagnie à problème ! Il n’y a pas meilleur slogan qui puisse rendre compte des réalités dramatiques incarnées par ces minables agences africaines de transport aérien. A tous ceux qui n’ont pas encore fait l’expérience, je ne saurai que trop vous suggérer de rédiger votre testament, avant de monter à bord.
Dimanche 3 juin 2012, un avion de ligne de la compagnie nigériane « DANA AIR », s’écrasait dans un quartier populaire de Lagos au Nigeria, avec à son bord 153 passagers. Le même jour, un Boeing 727 de la compagnie nigériane « ALLIED AIR » s’écrasait à Accra au Ghana, faisant 10 morts. Ne vous y méprenez guère, ces deux tragédies ne sont même pas assez évocatrices du danger que représentent ces compagnies mortifères qui assurent le trafic aérien sur le continent noir. Alors, quand quelques « frères » africains trouvent que je manque de patriotisme tout simplement parceque, quand je me rends en Afrique, je voyage à bord de la compagnie « AIR FRANCE »; eh ben sans aucun cynisme, je prends leur remarque pour un très grand compliment.
En effet, loin de toute arrogance, mais avec toute la franchise qui est mienne, je ne me vois pas voyager à bord d’une compagnie aérienne africaine, mais alors pas du tout ! Pour ceux qui ne le savaient pas encore, les compagnies aériennes africaines ne sont rien d’autre que des plaisanteries commerciales de mauvais goût, qui ont bâti leur réputation sur le hasard, le semblant et l’à peu près. Voilà des compagnies où le passager arrive à destination avant ses bagages (quand ceux-ci ne sont pas carrément volés). Voilà des compagnies où la sauvagerie des hôtesses n’a d’égal que l’envergure de leur incompétence. Voilà des compagnies où on ne vous annonce même pas quand l’avion est sur le point de décoller, et encore moins quand il s’apprête à atterrir. Voilà des compagnies où les passagers se tiennent les bras des uns et des autres en chantant les cantiques de l’église, tellement ils ont peur de s’écraser à tout moment.
A bord de ces compagnies, l’hygiène laisse à désirer et la ponctualité vous demande de repasser. Pour ce qui est du confort, le passager se sent dans son fauteuil comme une personne vivante se sentirait dans un cercueil, c’est à dire très mal à l’aise ! De plus, il est indisposé par ces autres villageois de passagers qui ont emporté avec eux dans l’avion, des coqs (vivants ?) à titre de bagage à main. Le journal Le Parisien, dans son édition du 23 octobre 2012 faisait état d’une saisine de viande « de brousse » à l’aéroport de Roissy CDG. Plusieurs centaines de kilos de viande d’antilope, de pangolin, de singe et de crocodile ont ainsi été découverts dans les valises de passagers arrivant d’Afrique. D’après les premiers éléments de l’enquête, ces viandes cachées au fond des sacs et des valises, étaient notamment destinées au marché africain du quartier Château-Rouge à Paris. Voilà donc comment ces compagnies du scandale et de la catastrophe servent de relais à des pratiques interdites. En effet, le transport de certaines denrées alimentaires périssables est interdit par le code des douanes. De plus, le commerce de certaines espèces est prohibé par la convention internationale de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. C’est le cas de l’Antilope classée en annexe 1 de la convention et du Pangolin qui lui est classé en annexe 2.
En d’autres termes, l’abatage, le commerce et le fait de voyager avec ces espèces est totalement illégal. Mais quand on sait à quel point les services africains de la police et des douanes sont extrêmement corrompus, on n’a pas à s’étonner qu’ils aient laissé des passagers voyager avec ce genre de colis. S’il est besoin de le rappeler, le transport et la consommation de ces viandes sans aucun respect des normes sanitaires exposent à la propagation des maladies.
On ne choisit pas sa naissance, alors pourquoi faudrait-il choisir sa mort en voyageant avec des compagnies humoristiques comme « Air Tchad », « Air Zimbabwe », « Air Soudan » ? Moi j’ai choisi la vie, alors je les évite.
Tendancé !