Vol de bébés: Une conférence annoncée à Bruxelles
YAOUNDÉ - 10 Avril 2012
© Jean De Dieu Bidias | Mutations
Le forum se tiendra le 26 mai prochain dans la capitale Belge, à l’initiative de Action citoyenne pour la promotion des droits humains.
«Action citoyenne pour la Promotion des Droits humains», association créée le 31 mars dernier à Paris par des représentants de la société civile camerounaise, annonce une conférence le 26 mai prochain à Bruxelles en Belgique. Elle portera sur le phénomène de vol de bébés au Cameroun. Sont annoncées à cette rencontre les figures telles que: Shanda Tonmé, Bertrand Teyou, Vincent Sosthène Fouda, Koko Ateba, Yolande Ambiana, Félicité Ngadja etc.
En effet, cette nouvelle organisation née dans la foulée des comités de soutien à Vanessa Tchatchou, du nom de cette jeune fille qui vit la disparition de sa fille le 20 août 2011 à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé quelques minutes seulement après sa naissance, se convainc de ce que «les pratiques du vol des bébés et du trafic des enfants restent encore monnaie courante et que les populations victimes sont abandonnées en elles même». Elle entend donc pour cela «conjuguer les efforts pour mener à la déconfiture totale du système d'impunité et pour l'avènement d'un Cameroun véritablement démocratique où le droit prévaudra».
Ce regroupement de la diaspora camerounaise dont l’artiste musicienne Koko Ateba en est la présidente s’insurge contre «l'entêtement du régime (en place à Yaoundé, Ndlr) dans sa complicité avec les réseaux organisés et connus de tous dans le trafic des nouveau-nés au Cameroun». Voilà pourquoi celle qui fut arrêtée et écrouée en 1988 pour offense publique à l’épouse du chef de l’Etat, pense qu’il faut barrer la route à cette gangrène «par tous les moyens». Parce que ses victimes sont encore très nombreuses dans notre pays. Pour Bertrand Teyou, arrivé du Mexique pour prendre part à la rencontre du 31 mars à Paris, « la lutte doit continuer, car, explique-t-il, ce serait cautionner le trafic d’enfant au Cameroun» que de s’arrêter en si bon chemin.
«L’Action citoyenne pour la Promotion des Droits humains» regroupe en son sein des représentants de plusieurs comités de soutien à Vanessa Tchatchou, des organisations de la société civile camerounaise, belge etc. Pour la rencontre du 31 mars dans la capitale française, ils étaient nombreux (camerounais et amis du Cameroun) à être partis de Grande Bretagne, de Belgique, de Grèce, du Mexique etc. L’objectif majeur était de «mettre sur pied un cadre consensuel dans la revendication pour le rétablissement de la vérité au sujet des bébés volés au Cameroun». La plateforme annonce dans les jours à venir des manifestations publiques, des campagnes de sensibilisation et d’information de l’opinion nationale et internationale etc.
© Jean De Dieu Bidias | Mutations
Le forum se tiendra le 26 mai prochain dans la capitale Belge, à l’initiative de Action citoyenne pour la promotion des droits humains.
«Action citoyenne pour la Promotion des Droits humains», association créée le 31 mars dernier à Paris par des représentants de la société civile camerounaise, annonce une conférence le 26 mai prochain à Bruxelles en Belgique. Elle portera sur le phénomène de vol de bébés au Cameroun. Sont annoncées à cette rencontre les figures telles que: Shanda Tonmé, Bertrand Teyou, Vincent Sosthène Fouda, Koko Ateba, Yolande Ambiana, Félicité Ngadja etc.
En effet, cette nouvelle organisation née dans la foulée des comités de soutien à Vanessa Tchatchou, du nom de cette jeune fille qui vit la disparition de sa fille le 20 août 2011 à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé quelques minutes seulement après sa naissance, se convainc de ce que «les pratiques du vol des bébés et du trafic des enfants restent encore monnaie courante et que les populations victimes sont abandonnées en elles même». Elle entend donc pour cela «conjuguer les efforts pour mener à la déconfiture totale du système d'impunité et pour l'avènement d'un Cameroun véritablement démocratique où le droit prévaudra».
Ce regroupement de la diaspora camerounaise dont l’artiste musicienne Koko Ateba en est la présidente s’insurge contre «l'entêtement du régime (en place à Yaoundé, Ndlr) dans sa complicité avec les réseaux organisés et connus de tous dans le trafic des nouveau-nés au Cameroun». Voilà pourquoi celle qui fut arrêtée et écrouée en 1988 pour offense publique à l’épouse du chef de l’Etat, pense qu’il faut barrer la route à cette gangrène «par tous les moyens». Parce que ses victimes sont encore très nombreuses dans notre pays. Pour Bertrand Teyou, arrivé du Mexique pour prendre part à la rencontre du 31 mars à Paris, « la lutte doit continuer, car, explique-t-il, ce serait cautionner le trafic d’enfant au Cameroun» que de s’arrêter en si bon chemin.
«L’Action citoyenne pour la Promotion des Droits humains» regroupe en son sein des représentants de plusieurs comités de soutien à Vanessa Tchatchou, des organisations de la société civile camerounaise, belge etc. Pour la rencontre du 31 mars dans la capitale française, ils étaient nombreux (camerounais et amis du Cameroun) à être partis de Grande Bretagne, de Belgique, de Grèce, du Mexique etc. L’objectif majeur était de «mettre sur pied un cadre consensuel dans la revendication pour le rétablissement de la vérité au sujet des bébés volés au Cameroun». La plateforme annonce dans les jours à venir des manifestations publiques, des campagnes de sensibilisation et d’information de l’opinion nationale et internationale etc.