Voici la liste de ceux qui se sont enrichis depuis l’accession de Biya au pouvoir
Source: camerounweb 25 01 2021
Ils font partie de ceux qui se sont enrichis depuis l’accession de Paul Biya au pouvoir. Listes des ministres, Dg, sénateurs, députés, maires, secrétaires généraux et politiques.
Ce sont en réalité ceux-là qui font partie du renouveau et qui ont discrédite ce même renouveau. Certains parmi eux sont encore en vie, d’autres ne sont plus de ce monde. Si le feu vice-premier ministre chargé de l’administration territoriale avait contracté des crédits jamais remboursés à ce jour et dont les fonds ont servi dans un projet foireux nommé « cadilait » pour produire le lait Super Milk, oublié des Camerounais depuis des lustres, cependant il n’est pas le seul à avoir évolué dans cette donne. Par ses diverses interventions et sous sa recommandation, des prêts de complaisance d’une valeur totale de 3.6 milliards de FCFA auraient été accordés aux membres de sa famille et à certains camarades politiques, selon la centrale des risques de la BEAC. Parmi don les heureux bénéficiaires des largesses de l’ex-PCA du CAC, Thomas Tobbo Eyoum, ex-président de la coordination RDPC du Wouri, ancien député devenu sénateur, qui selon les mêmes sources, bat les records d’insolvabilité puisqu’il devrait plus de 2.5 milliards à la CAC. Le tour d’horizon des « braqueurs » de la République serait non exhaustif sans que n’y apparaissent les noms de celles des personnalités qui, de l’avis de beaucoup, auraient contribué à faire me lit de la pauvreté ambiante dont souffrent les populations camerounaises de nos jours. Il s’agit de deux fils du département de la Mefou et Afamba. L’un et l’autre ont été à un moment donné Directeurs généraux de l’ex-Oncpb et de l’ex-Bcd. Tels des vautours, ils auraient pillé les deux entreprises. Roger Melingui, ancien Dg de l’Oncpb et ancien ministre délégué à l’économie et aux finances aurait réussi le coup du siècle.
EVOCATION
Après avoir débarrassé les caisses de l’Oncpb de plus d’I milliard de Fcfa, il serait avec des amis allé créer une entreprise florissante de transformation de café moulu en Côte d’Ivoire. Pour ne pas faire dans la dentelle, il y a créé des plantations de café et de cacao comme si à Essé, son village natal, il manquait de terrain pour le faire. Son frère du village, Valère Abanda Metogo, après avoir soustrait des sommes équivalents à 1.2 milliards de Fcfa des caisses de la Bed par l’octroi des crédits de complaisance à lui-même virés, sentant le vent tourner après avoir flirté avec l’opposition et l’UNDP est revenu dans le RDPC. On ne saurait oublier le cas Etoga Florent Eliy. Ancien camarade du Président Paul Biya porté à la tête de la toute nouvelle Cameroon Television (Ctv) au début des années 80. Il aurait « oublié » pour un temps les leçons de morales apprises au séminaire pour délester les caisses de cette jeune structure de plus de 2.15 milliards Fcfa non dévalués à l’époque. Cependant, malgré son forfait suivi d’un limogeage, il n’a jamais été inquiété. Il a profité de sa liberté pour se livrer à l’écriture. Tout comme Hamadou Mustapha, ministre chargé des missions à la présidence. Ce caméléon politique est celui-là même qui aurait vendu toute honte bue, des terrains appartenant au domaine public de l’Etat à une bande d’amis à Douala alors qu’il était ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat en début 90.
Dans cette transaction, le président national de l’Andp se serait tiré avec pas moins d’un demi-milliard de Fcfa.
BRAVE FILLE ?
Esther Dang, ex-épouse Bélibi ; première femme nommée Directeur général d’une entreprise publique, la Sni en l’occurrence mérite d’être classée parmi les « braqueurs » de la République. Cette brave fille du Mbam aurait joué un rôle douteux dans la cession à divers repreneurs de nombreuses entreprises appartenant au portefeuille de la Sni quand elle ne les a pas rachetées elle-même au franc symbolique via des sociétés écran. De même, elle serait impliquée dans le financement des projets foireux par la Sni qui ont fait perdre de l’argent à cette structure. On parle de près de 1 milliard de Fcfa emporté par « La Gazelles » du Mbam. Le tour d’horizon simplifié montre à suffisance qu’ils sont nombreux, les terroristes économiques et autres « braqueurs » de la République qui méritent de se retrouver derrière les barreaux, si on veut donner un sens à la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Décidément, outre le remaniement ministériel tant attendu par le peuple camerounais dans son ensemble, Paul Biya a du pain sur la planche et grain à moudre.
Ce sont en réalité ceux-là qui font partie du renouveau et qui ont discrédite ce même renouveau. Certains parmi eux sont encore en vie, d’autres ne sont plus de ce monde. Si le feu vice-premier ministre chargé de l’administration territoriale avait contracté des crédits jamais remboursés à ce jour et dont les fonds ont servi dans un projet foireux nommé « cadilait » pour produire le lait Super Milk, oublié des Camerounais depuis des lustres, cependant il n’est pas le seul à avoir évolué dans cette donne. Par ses diverses interventions et sous sa recommandation, des prêts de complaisance d’une valeur totale de 3.6 milliards de FCFA auraient été accordés aux membres de sa famille et à certains camarades politiques, selon la centrale des risques de la BEAC. Parmi don les heureux bénéficiaires des largesses de l’ex-PCA du CAC, Thomas Tobbo Eyoum, ex-président de la coordination RDPC du Wouri, ancien député devenu sénateur, qui selon les mêmes sources, bat les records d’insolvabilité puisqu’il devrait plus de 2.5 milliards à la CAC. Le tour d’horizon des « braqueurs » de la République serait non exhaustif sans que n’y apparaissent les noms de celles des personnalités qui, de l’avis de beaucoup, auraient contribué à faire me lit de la pauvreté ambiante dont souffrent les populations camerounaises de nos jours. Il s’agit de deux fils du département de la Mefou et Afamba. L’un et l’autre ont été à un moment donné Directeurs généraux de l’ex-Oncpb et de l’ex-Bcd. Tels des vautours, ils auraient pillé les deux entreprises. Roger Melingui, ancien Dg de l’Oncpb et ancien ministre délégué à l’économie et aux finances aurait réussi le coup du siècle.
EVOCATION
Après avoir débarrassé les caisses de l’Oncpb de plus d’I milliard de Fcfa, il serait avec des amis allé créer une entreprise florissante de transformation de café moulu en Côte d’Ivoire. Pour ne pas faire dans la dentelle, il y a créé des plantations de café et de cacao comme si à Essé, son village natal, il manquait de terrain pour le faire. Son frère du village, Valère Abanda Metogo, après avoir soustrait des sommes équivalents à 1.2 milliards de Fcfa des caisses de la Bed par l’octroi des crédits de complaisance à lui-même virés, sentant le vent tourner après avoir flirté avec l’opposition et l’UNDP est revenu dans le RDPC. On ne saurait oublier le cas Etoga Florent Eliy. Ancien camarade du Président Paul Biya porté à la tête de la toute nouvelle Cameroon Television (Ctv) au début des années 80. Il aurait « oublié » pour un temps les leçons de morales apprises au séminaire pour délester les caisses de cette jeune structure de plus de 2.15 milliards Fcfa non dévalués à l’époque. Cependant, malgré son forfait suivi d’un limogeage, il n’a jamais été inquiété. Il a profité de sa liberté pour se livrer à l’écriture. Tout comme Hamadou Mustapha, ministre chargé des missions à la présidence. Ce caméléon politique est celui-là même qui aurait vendu toute honte bue, des terrains appartenant au domaine public de l’Etat à une bande d’amis à Douala alors qu’il était ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat en début 90.
Dans cette transaction, le président national de l’Andp se serait tiré avec pas moins d’un demi-milliard de Fcfa.
BRAVE FILLE ?
Esther Dang, ex-épouse Bélibi ; première femme nommée Directeur général d’une entreprise publique, la Sni en l’occurrence mérite d’être classée parmi les « braqueurs » de la République. Cette brave fille du Mbam aurait joué un rôle douteux dans la cession à divers repreneurs de nombreuses entreprises appartenant au portefeuille de la Sni quand elle ne les a pas rachetées elle-même au franc symbolique via des sociétés écran. De même, elle serait impliquée dans le financement des projets foireux par la Sni qui ont fait perdre de l’argent à cette structure. On parle de près de 1 milliard de Fcfa emporté par « La Gazelles » du Mbam. Le tour d’horizon simplifié montre à suffisance qu’ils sont nombreux, les terroristes économiques et autres « braqueurs » de la République qui méritent de se retrouver derrière les barreaux, si on veut donner un sens à la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Décidément, outre le remaniement ministériel tant attendu par le peuple camerounais dans son ensemble, Paul Biya a du pain sur la planche et grain à moudre.