Visite de Paul Biya en France: Les droits de l’Homme au cœur de l’agenda
Yaoundé, 28 Janvier 2013
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Le Président camerounais qui vient de quitter Yaoundé, devra répondre des accusations de violation des droits humains dans son pays.
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Le Président camerounais qui vient de quitter Yaoundé, devra répondre des accusations de violation des droits humains dans son pays.
Au regard de ce qui se dit, le chef de
l’Etat n’aura pas un séjour de rêve à Paris. Le locataire du Palais de
l’Unité voyage en victime résignée dans la mesure où bon nombre de
dossiers seront évoqués à l’Elysée. Notamment le cas de Michel Thierry
Atangana, dont le G7 demande la libération immédiate et sans condition.
Le Président de la République devra fournir des explications sur
l’interpellation du leader de la Centrale Syndicale du Secteur Public
(CSP), Jean Marc Bikoko et ses camarades en novembre dernier à Yaoundé
au cours d’une manifestation. De l’attaque nocturne que le véhicule tout
terrain de Dynamique Citoyenne a subi, au lendemain de la conférence de
presse de Bikoko, pendant laquelle il a demandé à Paul Biya de déclarer
ses biens. Les conditions carcérales seront également sur la table.
Construite pour accueillir 700 détenus, la prison centrale de Kondengui
est complètement saturée en ce moment avec une population estimée à
environ 5000 individus.
Celle de New Bell bâtie pour abriter 700 prisonniers, héberge près de 4000 occupants. Nombre d’entre eux attendent leur jugement en partageant les cellules avec des condamnés. Des prisonniers portent les chaînes aux pieds. Des détenus seraient morts de chaleur à la prison de Maroua, d’autres auraient rendu l’âme à Ngaoundéré foudroyés par le choléra. La prison de Ntui serait privée d’énergie électrique, et il y a 18 geôliers pour veiller sur 300 prisonniers. Les détenus ont droit à toutes sortes de mauvais traitements et n’ont pas suffisamment accès à la nourriture. Pire encore ils n’ont pas assez d’espace pour dormir allongés. Dans les commissariats et les brigades de gendarmerie, les aveux sont obtenus au bout de longues séances de torture. Beaucoup d’actes délictueux commis par des hommes en tenue sont restés impunis, principalement les viols des filles et des femmes. Paul Biya risque d’être soumis à un véritable interrogatoire en France.
Celle de New Bell bâtie pour abriter 700 prisonniers, héberge près de 4000 occupants. Nombre d’entre eux attendent leur jugement en partageant les cellules avec des condamnés. Des prisonniers portent les chaînes aux pieds. Des détenus seraient morts de chaleur à la prison de Maroua, d’autres auraient rendu l’âme à Ngaoundéré foudroyés par le choléra. La prison de Ntui serait privée d’énergie électrique, et il y a 18 geôliers pour veiller sur 300 prisonniers. Les détenus ont droit à toutes sortes de mauvais traitements et n’ont pas suffisamment accès à la nourriture. Pire encore ils n’ont pas assez d’espace pour dormir allongés. Dans les commissariats et les brigades de gendarmerie, les aveux sont obtenus au bout de longues séances de torture. Beaucoup d’actes délictueux commis par des hommes en tenue sont restés impunis, principalement les viols des filles et des femmes. Paul Biya risque d’être soumis à un véritable interrogatoire en France.