Visite: Biya paralyse le trafic dans le Grand nord
DOUALA - 21 SEPT. 2012
© Salomon KANKILI | Le Messager
Beaucoup ont cru à l’affaissement d’un autre pont sur la nationale n°1. Que non. Le calvaire des usagers de la route Ngaoundéré-Garoua-Maroua a duré huit (8) longues heures. C'est-à-dire entre 10h et 17h. Il était formellement interdit d’aller et de venir. Raison avancée par quelques chauffeurs ivres de colère, «il parait que le chef de l’Etat (qu’accompagne Chantal, Ndlr) va visiter les villages qui souffrent des inondations. Pourquoi nous bloque-t-il la route comme ça ?», assène un conducteur de camion. Quasiment au même moment, les élèves du lycée de Rabingha (35 Km de Garoua) au lieu dit carrefour Lagdo, se sont déversés sur la voie publique. Le reporter de votre journal apprendra alors qu’ils ont dû être «libérés » précipitamment pour acclamer le passage du « Prince » dans la localité. Mal leur en a prit car Paul et Chantal se sont rendus à Lagdo abord de l’«Hirondelle du couple présidentiel». Journée sèche cours donc pour ces élèves du secondaire dont les enseignants se comptent au bout des doigts. En rangs dispersés et le pas alerte, ils ont quand même convergé allègrement vers le « Carrefour Lagdo ». L’on pouvait apercevoir -à perte de vue- de part et d’autres une longue file de véhicules stationnés. Et ces milliers de passagers dans tous leurs états !
«Le chef de l’Etat va passer par là pour visiter le barrage hydroélectrique de Lagdo», apprend-on. Le champion du Rdpc s’est rendu ensuite à Maroua où il a passé la nuit de mercredi à jeudi. Une autre descente marathon du chef de l’Etat s’est effectuée hier jeudi à Maga, avant son retour à Yaoundé. Ceux qui en ont bavé sont ces usagers de la route dont le programme a été brisé. En quittant Ngaoundéré ou Maroua (pour les uns) dans la matinée de mercredi, ils étaient loin d’imaginer qu’ils buteraient sur l’agenda présidentiel. Comme il y a deux semaines lors de l’affaissement du dalot d’accès au pont sur le Mayo Bocki, les compatriotes de Paul Biya ont poiroté des heures avant le rétablissement du trafic entre Ngaoundéré, Garoua et Maroua.
© Salomon KANKILI | Le Messager
La
garde présidentielle a bloqué la circulation hier sur la nationale n°1
entre Ngaoundéré, Garoua et Maroua ; afin de permettre au chef de l’Etat
de visiter quelques localités sinistrées.
Beaucoup ont cru à l’affaissement d’un autre pont sur la nationale n°1. Que non. Le calvaire des usagers de la route Ngaoundéré-Garoua-Maroua a duré huit (8) longues heures. C'est-à-dire entre 10h et 17h. Il était formellement interdit d’aller et de venir. Raison avancée par quelques chauffeurs ivres de colère, «il parait que le chef de l’Etat (qu’accompagne Chantal, Ndlr) va visiter les villages qui souffrent des inondations. Pourquoi nous bloque-t-il la route comme ça ?», assène un conducteur de camion. Quasiment au même moment, les élèves du lycée de Rabingha (35 Km de Garoua) au lieu dit carrefour Lagdo, se sont déversés sur la voie publique. Le reporter de votre journal apprendra alors qu’ils ont dû être «libérés » précipitamment pour acclamer le passage du « Prince » dans la localité. Mal leur en a prit car Paul et Chantal se sont rendus à Lagdo abord de l’«Hirondelle du couple présidentiel». Journée sèche cours donc pour ces élèves du secondaire dont les enseignants se comptent au bout des doigts. En rangs dispersés et le pas alerte, ils ont quand même convergé allègrement vers le « Carrefour Lagdo ». L’on pouvait apercevoir -à perte de vue- de part et d’autres une longue file de véhicules stationnés. Et ces milliers de passagers dans tous leurs états !
«Le chef de l’Etat va passer par là pour visiter le barrage hydroélectrique de Lagdo», apprend-on. Le champion du Rdpc s’est rendu ensuite à Maroua où il a passé la nuit de mercredi à jeudi. Une autre descente marathon du chef de l’Etat s’est effectuée hier jeudi à Maga, avant son retour à Yaoundé. Ceux qui en ont bavé sont ces usagers de la route dont le programme a été brisé. En quittant Ngaoundéré ou Maroua (pour les uns) dans la matinée de mercredi, ils étaient loin d’imaginer qu’ils buteraient sur l’agenda présidentiel. Comme il y a deux semaines lors de l’affaissement du dalot d’accès au pont sur le Mayo Bocki, les compatriotes de Paul Biya ont poiroté des heures avant le rétablissement du trafic entre Ngaoundéré, Garoua et Maroua.