Violences post-électorales - Un 3e charnier annoncé à Issia
Violences post-électorales - Un 3e charnier annoncé à Issia
(Nord-Sud 14/01/2011)
Un troisième charnier a été découvert en Côte d'Ivoire, a déclaré, hier, Navi Pillay, Haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu. Si l'on en croit ses explications, les Nations Unies s`étaient encore vu refuser l'accès aux trois sites, dont un contiendrait 80 corps. Le troisième charnier qui vient d'être découvert, se trouverait à Issia, près de Daloa, mais l'Onu n'a pu vérifier son existence, a déclaré Rupert Colville, porte-parole de Mme Pillay. « Je suis très préoccupée parce que le contingent de l`Onu parti enquêter sur des allégations de tueries a essuyé des tirs », a-t-elle déploré. Pour rappel, Navi Pillay avait révélé le 31 décembre dernier, avoir prévenu Laurent Gbagbo et ses chefs militaires qu`ils pourraient être tenus responsables pour toute violation des droits de l'Homme. « Il fallait le faire, comme vous le savez, j'ai été juge à la Cour pénale internationale sur le Rwanda, de sorte que je tiens beaucoup à prendre des mesures immédiates pour prévenir ce qui pourrait déboucher sur des massacres ethniques en Côte d'Ivoire », a-t-elle prévenu.
M. Dossa
(Nord-Sud 14/01/2011)
Un troisième charnier a été découvert en Côte d'Ivoire, a déclaré, hier, Navi Pillay, Haut-commissaire aux droits de l'Homme de l'Onu. Si l'on en croit ses explications, les Nations Unies s`étaient encore vu refuser l'accès aux trois sites, dont un contiendrait 80 corps. Le troisième charnier qui vient d'être découvert, se trouverait à Issia, près de Daloa, mais l'Onu n'a pu vérifier son existence, a déclaré Rupert Colville, porte-parole de Mme Pillay. « Je suis très préoccupée parce que le contingent de l`Onu parti enquêter sur des allégations de tueries a essuyé des tirs », a-t-elle déploré. Pour rappel, Navi Pillay avait révélé le 31 décembre dernier, avoir prévenu Laurent Gbagbo et ses chefs militaires qu`ils pourraient être tenus responsables pour toute violation des droits de l'Homme. « Il fallait le faire, comme vous le savez, j'ai été juge à la Cour pénale internationale sur le Rwanda, de sorte que je tiens beaucoup à prendre des mesures immédiates pour prévenir ce qui pourrait déboucher sur des massacres ethniques en Côte d'Ivoire », a-t-elle prévenu.
M. Dossa
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