Viol des enfants Lapiro: L'expertise médicale confirme les actes de sodomie

Yaoundé, 19 Août 2013
© MOT NNAM | L'Anecdote

C'est la conclusion béante du rapport d'expertise médicale commis par une équipe de médecins assermentés.

Le rapport médical en date du 20 juin 2013 du Centre Médical la Cathédrale, tenu par un médecin assermenté, est sans appel. Ce que d'aucuns considéraient comme de la délation et du sabotage à l'endroit de Monsieur Sandjo Lambo Pierre Roger concernant l'affaire des actes de viol et de sodomie perpétrés contre ses filles est on ne peut plus précis sur l'état de santé des enfants:

Examen demandé: anuscopie

Indication: prolapsus anal

Inspection: trois lésions condylomateuses postérieures.

Conclusion: maladie hémorroïdaire de grade II.
Condylomes anaux postérieurs.

Le profane des sciences médicales pourrait bien se demander que signifie tout ceci ? Simplement que l'enfant a été violée. Sodomisée. A moult reprises au point de provoquer des condylomes. Sortes de furoncles douloureux qui referment l'anus en phase de pré-incontinence et qui, avec le temps, enflent pour laisser place à un trou béant. Il s'agit en fait d'une évacuation vers l'extérieur des parois rectales due à des actes de sodomie répétés. La preuve d'ailleurs est qu'actuellement la petite ne vit plus qu'avec des couches pour adultes.

D'ailleurs, selon des témoignages puisés à très bonnes sources, Ndinga man aurait d'ailleurs envoyé son fils aîné, aux dires de l'enfant victime, «achever ce que papa a commencé» comme l'atteste d'ailleurs une plainte, selon l'un des sms ci-dessous contre ce dernier. Lequel a d'ailleurs jugé opportun de ne pas déferrer à une convocation de la délégation régionale de la Police judiciaire du centre, estimant que parce qu'âgé de 31 ans, la Police judiciaire «devrait d'abord requérir l'avis de celui qui m'(l') a envoyé». C'était le 14 août dernier. La PJ serait d'ailleurs en attente d'un mandat d'arrêt et d'un mandat d'amener du Procureur pour poursuivre l'enquête préliminaire.


Pratiques occultes

De l'exploitation de l'enfant Lapiro, on apprend que c'est à l'âge de 8 ans que son père lui aurait fait des attouchements sexuels pour la première fois, en introduisant des doigts dans son sexe en échange d'une petite boite de chocolat. La petite confie d'ailleurs que son père l'aurait par la suite «prise» contre de l'argent avant de la convaincre de partager désormais son lit aux heures de récréation à l'école.

Bien plus, avant chaque rapport sexuel, Lapiro de Mbanga prenait soin d'introduire sous le lit un coq rouge et une poule noir ayant les becs bandés de rubans adhésifs (scotch). Pourquoi ? Allez donc savoir. Tout comme on continue encore de s'interroger sur ces actes qu'il forçait sa fille à commettre à une heure du matin sur les tombes du côté de Mbanga. Mais le souvenir le plus douloureux de l'enfant, c'est lorsque son père lui aurait fait boire un mélange de son sang et du sien en guise de pacte de fidélité et d'adhésion au silence! Et le feuilleton n'est pas terminé. Lapiro aurait aussi amené sa fille à se donner à un groupe d'amis venus passer une soirée chez lui. Sous le prétexte qu'il s'agissait de... la femme de ménage.


Querelle salvatrice

Assiste-t-on à la volonté de la petite de trahir le secret parental ? Que non. C'est au cours d'une dispute de quartier comme savent en offrir les bidonvilles de nos cités que le scandale éclate. Las de supporter les injures de la mère de l'enfant, sa vis-à-vis lui jette alors à la figure «tu me parles ici, va d'abord régler le problème de ton mari qui couche avec tes enfants!». Suffisant pour que le scandale éclate et que la petite passe enfin aux aveux complets comme en témoigne son audition au Gmi de Nkongsamba sur instruction du Procureur de la République.


19/08/2013
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