Vincent Sosthène FOUDA: "L'imposture intellectuelle chez M. Patrice Nganang et les autres"
03 AVRIL 2012
© Vincent-Sosthène FOUDA | Correspondance
"Monsieur Patrice Nganang, écrivain camerounais dont il m'a été donné de chanter les succès est devenu le nouvel Ayatollah de l'ethnicisme primaire dans la plus belle imposture intellectuelle qui puisse exister en ce début de siècle au Cameroun."
Je me suis très peu exprimé ces derniers temps, pris dans ce que j'appelle l'étroitesse de l'affaire Vanessa Tchatchou ! Je suis dans cette posture depuis le 12 décembre 2011, au point où l'anormal est devenu normal et le normal anormal. L'ethnie a fait un saut qualitatif dans l'affaire Vanessa Tchatchou au point d'avoir relégué la souffrance de cette jeune fille aux oubliettes de l'inconscient collectif. La petite phrase prononcée par le Procureur lors de l'audition-interrogatoire qui a été longuement commentée par les journaux de la République a vite été remplacée par un autre comportement celui-là moins commenté: "Que FOUDA le beti s'occupe donc un tout petit peu de sa soeur Nkolo, que le nkwa s'occupe des problèmes de sa famille Ewondo" !
Monsieur Patrice Nganang, écrivain camerounais dont il m'a été donné de chanter les succès est devenu le nouvel Ayatollah de l'ethnicisme primaire dans la plus belle imposture intellectuelle qui puisse exister en ce début de siècle au Cameroun. Sous le couvert de distribuer des bons et des mauvais points il pollue et empoisonne le débat et empêche l'éclosion de la vérité. Quelle vérité ? Celle de savoir aujourd'hui à partir de deux affirmations miennes dans les journaux camerounais que: "Les chancelleries occidentales bénéficient du trafic des nourrissons", mais aussi la suivante:
"Des Camerounais de la diaspora sont impliqués dans ce trafic des nourrissons - Dr Vincent Sosthene FOUDA" http://africanindependent.com/news/?p=2042, dans un entretien accordé à monsieur Ndzana Seme.
Je voudrais ici de manière chronologique montrer le déploiement de cette imposture intellectuelle que beaucoup j'en suis certains redoutaient, mais, que beaucoup également ont souhaité, entretenu, voire désiré. Je souhaite partir d'analyses purement scientifiques et dans le but de me faire comprendre par le plus grand nombre, sans chercher à utiliser des techniques de communication faciles pour marchandises avariées.
Dès les années 30, l'École dite de Chicago s'est beaucoup penchée sur la délinquance juvénile et sur les violences urbaines et constitue donc une des principales références empiriques et théoriques quand on veut s'exprimer sur ces sujets. C'est aussi dans cette école que s'est développé à moindre échelle certes, les études sur le « mal-être des femmes stériles et le vol des nourrissons » chez les personnes de couleur notamment par Freidson et Anselm Strauss. Les sciences sociales en général et la sociologie américaine en particulier ont été des instruments clés de la réforme sociale face aux problèmes d'intégration sociale, de délinquance juvénile, de violence urbaine dans les sociétés ayant une tradition d'immigration, de définition du code de la famille. Ce dernier volet est celui qui nous occupe au Cameroun au moment où nous prenons en main le problème Vanessa Tchatchou que tout le monde ignore y compris " les frères du village, les adeptes de la tribu dans tout ", les autorités, les religieux !
Cependant, il y a une jeune journaliste d'une vingtaine d'années, Irène Fernande Ekouta qui, dans la solitude de la rédaction du quotidien le Jour, dans un grenier, collecte pièce par pièce des informations, doute de tout le monde au point de devenir " sauvage " pour porter au grand public le matériau qui va me servir plus tard pour comprendre que nous sommes loin d'être dans un cas isolé de simple vol de nourrisson, mais au coeur d'un vaste trafic. Tout le monde au Cameroun le sait y compris ceux et celles qui se mettent la tête sous l'oreiller et une pince sur le nez pour ne pas voir et ne pas sentir l'odeur nauséabonde de l'imposture et du cynisme. Il n'y a pas une tradition de recherche au Cameroun ; Henri Ngoa avait pourtant posé des bases qui auraient pu servir aujourd'hui. Paul Ango Ela n'a pas vécu assez longtemps et Mathias Éric Owona Nguini et Claude Abé tirent le diable par la queue pour que leur discours soit audible !
Sous d'autres cieux, comme nous pouvons le constater, les démarches dites actionnalistes ont rapidement mis l'accent sur la signification sociale " du mal-être des femmes en mal de maternité " au point de faire naître " la maternité de substitution " qu'est l'adoption. Au Cameroun, on a voulu faire du couper-coller, plaquer sur une plaie purulente un pansement, en omettant d'utiliser un désinfectant.
L'adoption a été définie même par ses plus farouches opposants comme l'acte que posent "des sujets frustrés de leurs conditions sociales et désireux de contrecarrer la domination ou l'exclusion sociale dont ils pouvaient être la proie" pour devenir eux-mêmes des acteurs au sens sociologique du terme, c'est-à-dire des conscients et opposés. Toutes les sociétés ont réussi à définir un code de la famille sauf la société singulière et particulière qu'est le Cameroun.
Monsieur Patrice Nganang ignore, suivant le mot de Freud, inconsciemment ce pan de notre histoire; voilà pourquoi il se veut manipulateur de la conscience collective. Voici les preuves de ses actes abjectes, véritable cancer pour notre société:
Trouvons donc ici ensemble la différence ou la similitude entre ces deux liens :
https://www.facebook.com/groups/130891942696276/ "Rendons-lui son bébé" mis en place par Vincent-Sosthène Fouda et Jean-Bruno Tagne, journaliste à Le Jour et cet autre lien:
https://www.facebook.com/groups/200371436732459/ "Rendez-nous notre bébé" mis en place par Monsieur Patrice Nganang, Hervé Nzouabet, Salomene Tchaptchet Yankap
Oui ! Quel est le rapport ou le lien ?
Posons-nous la question de savoir pourquoi monsieur Patrice Nganang, ancien étudiant de l'École Normale Supérieure de Yaoundé - la précision est importante ici puisqu'elle nous permet de savoir que ce monsieur est enseignant- se presse et s'empresse-t-il de véhiculer sur tous les sites camerounais qu'il a organisé pour Vincent Sosthène Fouda un entretien à TV5. D'enseignant, il est donc devenu directeur de la communication ou attaché de presse ? Alors qu'en même temps, il fait circuler une photo dit-il de l'imposture de Vincent-Sosthène Fouda au Capitole avec un Sénateur, qu'en même temps sieur Nganang publie des photos que je m'empresse de présenter ici accompagnées de ses commentaires:
«Vanessa mérite-t-elle l'original ou la copie ? » L'original dixit Monsieur Patrice Nganang (consulté à 11 h 22 sur facebook)
Autre photo:
Commentaire de Monsieur Patrice Nganang consulté le 1er.04.2012 à 11 h 30 «Cette photo est nettement mieux que l'autre» l'autre ? Elle est juste en dessous:
Question: Pensez-vous qu'on ait demandé à Vanessa de porter la même tenue ? Si oui, qui manipule qui et qu'est-ce qui se joue aujourd'hui derrière cette affaire de Vanessa Tchatchou ?
Mes maîtres à Science-Po parmi lesquels se recrutent de grands noms nous ont appris à moi et à mes condisciples qu'il faut rester vigilant et attentifs pour continuer à construire dans le seul domaine scientifique. C'est ce domaine qui m'intéresse ! C'est pour cela que j'ai déclaré à deux reprises et en l'intervalle de plusieurs mois " Je n'abandonne pas le combat ", " je vais continuer ce combat sur le plan international et le Professeur Alain Fogué va prendre la direction nationale. Il le fait d'ailleurs très bien avec une honnêteté intellectuelle inégalée parmi les universitaires et autres hommes politiques que j'ai rencontrés au Cameroun.
http://www.cameroon-info.net/stories/o,32892,@,affaire-du-bebe-vole-lettre-a-monsieur-le-president-de-la-republique-et-pere-de-html
L'imposture monsieur Nganang est plus pernicieuse que le poison politique qui détruit le Cameroun et que je dénonce depuis mon entrée dans les champs intellectuel et politique de notre pays.
À l'Union Européenne comme au Sénat Américain ou à la Chambre des communes au Canada, j'ai porté des sujets qui ne peuvent pas trouver de solution sans l'apport de la communauté internationale. Les bébés volés au Cameroun sortent du Cameroun comme je l'ai expliqué succinctement sur TV5 Monde dans l'extrait suivant:
Mais aussi dans «le débat africain» de Radio France Internationale:
Monsieur Nganang s'est ingénié dans la déformation des propos y compris sur les images télévisuelles ! Suivez :
http://www.cameroon-info.net/stories/0,32443,@,video-vincent-sosthene--fouda-je-demande-aux-camerounais-de-sortir-avec-moi-vendre-html
Ceci est l’intégralité de mon entretien à Canal2.
Suivez à présent Monsieur Nganang:
"La tribu à fond ! Fouda appelle à soutenir Mbiya"; "N'est-ce pas ? On va gagner ça – la tribu à fond Fouda – Mbiya"
Je suis un intellectuel et un homme politique confirmés et j'assume les actes que je pose en public comme en privé. C'est parce que j'assume tout ceci que je ne vais pas de rédaction en rédaction demander aux journalistes des journaux suivants : Le Jour, Mutations, Nouvelle Expression, Le Messager d'écrire des articles mensongers ni sur le régime ni sur un enseignant de lycée de mon pays. Je tente chaque fois de mesurer l'écart entre l'autre et moi pour la construction d'une conscience collective. Sans cette conscience, sans la digue que construisent les médias, le pouvoir et les manipulateurs comme Monsieur Nganang feront disparaître notre pays dans un cycle de violence. Monsieur Nganang distille au quotidien donc, et ceci par mimétisme, un discours de haine, dans lequel il embarque certes peu de personnes comme on peut l'évaluer dans le nombre de réactions en dessous de ses appels à la haine ou sur d'autres articles qui auraient pu en d'autres circonstances bénéficier d'un fort intérêt intellectuel et humaniste. Il ne se veut ni l'un ni l'autre au final, ni enseignant, ni directeur de la communication, ni attaché de presse ! Il utilise la sensibilité d'images choisies à dessein ! Un proverbe arabe dit que si l'on ne peut pas reconnaître ce que les hommes font de bien, alors on ne reconnaîtra jamais les bienfaits de Dieu !
Quand les sciences sociales sont détournées de leurs vérités
La toile camerounaise est inondée d'articles d'un autre genre ! Personne ne semble se soucier de la mise en garde de nos maîtres ! Des enseignants de lycée, des romanciers, des clochards intellectuels, mais aussi, des soi-disant sociologues autodéclarés, spécialistes des sciences politiques, spécialistes en adoption sans n'avoir jamais rien produit dans ce sens - des appellations qui marquent peut-être leur mauvaise foi - ont choisi l'idéologie et l'entrisme. On peut aisément comprendre leur stratégie.
Traditionnellement, sur les questions sociales comme celle qui retient l'attention de notre pays depuis le 20 août 2011, les sociologues ont toujours inspiré l'action des intellectuels dits de gauche, Monsieur Nganang n'en fait pas partie. Le Professeur Shanda Tonme non plus au regard de toutes ces prises de position qui ne visent qu'à opposer les Camerounais entre eux !
On aurait plus aisément compris une opposition de classes au Cameroun quand on sait que moins de 2 % des gens contrôlent plus de 90 % de la richesse publique de notre pays. Ceci aurait été compréhensible dans un pays où la classe intermédiaire a disparu pour laisser naître deux classes, celle des riches et celle des miséreux.
Au nom de quoi, de quelle expertise se développe autant d'incitation à la haine dans un pays aux institutions absentes et où la classe intellectuelle est aussi silencieuse ? À quoi jouent les médias qui publient autant de haine ? À quoi jouent nos hommes d'Église, ceux qui appellent nuitamment pour prendre des nouvelles de Vanessa et de mademoiselle Nkolo, mais qui le jour bouchent oreilles et yeux pour ne pas entendre et ne pas voir ? Au nom de quoi le peuple garde-t-il le silence ? Voilà que la crème de ce que nos grandes écoles et nos universités ont produit de mieux utilise la misère et l'ignorance, utilise son intelligence pour se procurer des gains !
Oui, la figure la plus fidèle et la plus finie de cette posture est aujourd'hui Monsieur Patrice Nganang, figure qui a émergé au Cameroun dans le roman et non par une production scientifique et dont personne ne sait vraiment avec certitude de ce dont il est généraliste ou spécialiste. Toujours est-il qu'il a réussi un coup de maître : Se hisser en donneur de leçons, en conseiller politique voire en démarcheur et décrocheur d'entretiens dans les chaînes de télévision ! Il utilise au quotidien le silence de la masse pour ériger " les incivilités " gouvernementales en " crime ", la petite injure avec, y compris dans le lit du Président de la République ! Le sieur Nganang a-t-il donc compris un mot au concept sociologique de " rupture de l'ordre " ?
Monsieur Nganang et sa posture à peine voilée de conseiller du "roi" à venir ?
Ceci n'est pas un procès d'intention. À travers cette communication, je cherche juste à rendre à César ce qui appartient à César. Voici ce que le prétendu sociologue-conseiller politique et possiblement ministre de la Communication selon Éric Tsimi écrit froidement "Aucune erreur ne te sera plus permise – c'est comme avec la carte de crédit – tu te trompes deux fois et à la troisième fois le distributeur avale ta carte."
Oui, le politologue-sociologue analyse la vie politique camerounaise et interpelle son président : "Monsieur le Président, êtes-vous sourd ? Voulez-vous vraiment être candidat à l'élection prochaine ? N'entendez-vous pas cette voix qui vous interpelle de Tunis et du Caire ? Qui vous conseille d'aller à la retraite ?"
Il a créé un Tribunal 53 dont il est le président, le procureur, l'avocat général ! "Il s'agit d'un tribunal citoyen et international qui compte des intellectuels chevronnés dont un archevêque, basé au pays et ailleurs en Afrique, en Europe, aux USA", explique-t-il. "Personne de sensé ne peut accepter que dans notre pays qui a 15 millions de personnes, un seul homme soit au-dessus de la loi. Or c'est ce qui se passe. Même les ministres de Biya sont jetés en prison tous les jours. Les députés sont molestés alors qu'ils ont l'immunité parlementaire. Les candidats à la présidence sont kidnappés même lorsque ce sont des femmes, ou mis en résidence. Et à côté, l'article 53 de notre constitution donne l'immunité totale à Paul Biya. Cela ne peut pas avoir lieu dans une République, non, non et non."
Il connaît et joue à fond la partition du journaliste naïf qui pense que le Bronx est la cité athénienne du monde économique ! Il lui est donc aisé de se transformer allégrement en économiste-politologue et à donner des leçons à tout le monde parce qu'il sait mieux que quiconque ce qu'il faut faire et surtout pas faire ! Mais il aligne des termes sans aucune maîtrise intellectuelle ni rigueur scientifique, il utilise de manière indifférenciée les expressions " Chef de l'État " et " le gouvernement ", sans les différencier dans leurs fonctions institutionnelles comme s'il s'agissait des mêmes fonctions dans le cadre de notre pays le Cameroun.
Oui, il n'est nul besoin d'être diplômé du supérieur pour percevoir et comprendre la cynique stratégie de Monsieur Patrice Nganang et le désarroi de ceux et celles qui veulent le suivre. Monsieur Nganang nous permet de savoir au moins où il joue et pourquoi il joue ! C'est un mérite. Puisque nous le savons déjà, Monsieur Nganang ferait mieux de se pencher sur la littérature, elle a besoin de lui ; alors, quitte à choisir dès à présent, je préfère ceux " qui n'ont rien à dire sur ces thématiques " à ceux qui créent des catégories de citoyens, inventent et manipulent, contribuant par la même occasion à installer des tensions au coeur de la fragilité du Cameroun dont le l'État et ses Institutions demeurent les principaux responsables.
Vincent-Sosthène FOUDA
© Vincent-Sosthène FOUDA | Correspondance
"Monsieur Patrice Nganang, écrivain camerounais dont il m'a été donné de chanter les succès est devenu le nouvel Ayatollah de l'ethnicisme primaire dans la plus belle imposture intellectuelle qui puisse exister en ce début de siècle au Cameroun."
Je me suis très peu exprimé ces derniers temps, pris dans ce que j'appelle l'étroitesse de l'affaire Vanessa Tchatchou ! Je suis dans cette posture depuis le 12 décembre 2011, au point où l'anormal est devenu normal et le normal anormal. L'ethnie a fait un saut qualitatif dans l'affaire Vanessa Tchatchou au point d'avoir relégué la souffrance de cette jeune fille aux oubliettes de l'inconscient collectif. La petite phrase prononcée par le Procureur lors de l'audition-interrogatoire qui a été longuement commentée par les journaux de la République a vite été remplacée par un autre comportement celui-là moins commenté: "Que FOUDA le beti s'occupe donc un tout petit peu de sa soeur Nkolo, que le nkwa s'occupe des problèmes de sa famille Ewondo" !
Monsieur Patrice Nganang, écrivain camerounais dont il m'a été donné de chanter les succès est devenu le nouvel Ayatollah de l'ethnicisme primaire dans la plus belle imposture intellectuelle qui puisse exister en ce début de siècle au Cameroun. Sous le couvert de distribuer des bons et des mauvais points il pollue et empoisonne le débat et empêche l'éclosion de la vérité. Quelle vérité ? Celle de savoir aujourd'hui à partir de deux affirmations miennes dans les journaux camerounais que: "Les chancelleries occidentales bénéficient du trafic des nourrissons", mais aussi la suivante:
"Des Camerounais de la diaspora sont impliqués dans ce trafic des nourrissons - Dr Vincent Sosthene FOUDA" http://africanindependent.com/news/?p=2042, dans un entretien accordé à monsieur Ndzana Seme.
Je voudrais ici de manière chronologique montrer le déploiement de cette imposture intellectuelle que beaucoup j'en suis certains redoutaient, mais, que beaucoup également ont souhaité, entretenu, voire désiré. Je souhaite partir d'analyses purement scientifiques et dans le but de me faire comprendre par le plus grand nombre, sans chercher à utiliser des techniques de communication faciles pour marchandises avariées.
Dès les années 30, l'École dite de Chicago s'est beaucoup penchée sur la délinquance juvénile et sur les violences urbaines et constitue donc une des principales références empiriques et théoriques quand on veut s'exprimer sur ces sujets. C'est aussi dans cette école que s'est développé à moindre échelle certes, les études sur le « mal-être des femmes stériles et le vol des nourrissons » chez les personnes de couleur notamment par Freidson et Anselm Strauss. Les sciences sociales en général et la sociologie américaine en particulier ont été des instruments clés de la réforme sociale face aux problèmes d'intégration sociale, de délinquance juvénile, de violence urbaine dans les sociétés ayant une tradition d'immigration, de définition du code de la famille. Ce dernier volet est celui qui nous occupe au Cameroun au moment où nous prenons en main le problème Vanessa Tchatchou que tout le monde ignore y compris " les frères du village, les adeptes de la tribu dans tout ", les autorités, les religieux !
Cependant, il y a une jeune journaliste d'une vingtaine d'années, Irène Fernande Ekouta qui, dans la solitude de la rédaction du quotidien le Jour, dans un grenier, collecte pièce par pièce des informations, doute de tout le monde au point de devenir " sauvage " pour porter au grand public le matériau qui va me servir plus tard pour comprendre que nous sommes loin d'être dans un cas isolé de simple vol de nourrisson, mais au coeur d'un vaste trafic. Tout le monde au Cameroun le sait y compris ceux et celles qui se mettent la tête sous l'oreiller et une pince sur le nez pour ne pas voir et ne pas sentir l'odeur nauséabonde de l'imposture et du cynisme. Il n'y a pas une tradition de recherche au Cameroun ; Henri Ngoa avait pourtant posé des bases qui auraient pu servir aujourd'hui. Paul Ango Ela n'a pas vécu assez longtemps et Mathias Éric Owona Nguini et Claude Abé tirent le diable par la queue pour que leur discours soit audible !
Sous d'autres cieux, comme nous pouvons le constater, les démarches dites actionnalistes ont rapidement mis l'accent sur la signification sociale " du mal-être des femmes en mal de maternité " au point de faire naître " la maternité de substitution " qu'est l'adoption. Au Cameroun, on a voulu faire du couper-coller, plaquer sur une plaie purulente un pansement, en omettant d'utiliser un désinfectant.
L'adoption a été définie même par ses plus farouches opposants comme l'acte que posent "des sujets frustrés de leurs conditions sociales et désireux de contrecarrer la domination ou l'exclusion sociale dont ils pouvaient être la proie" pour devenir eux-mêmes des acteurs au sens sociologique du terme, c'est-à-dire des conscients et opposés. Toutes les sociétés ont réussi à définir un code de la famille sauf la société singulière et particulière qu'est le Cameroun.
Monsieur Patrice Nganang ignore, suivant le mot de Freud, inconsciemment ce pan de notre histoire; voilà pourquoi il se veut manipulateur de la conscience collective. Voici les preuves de ses actes abjectes, véritable cancer pour notre société:
Trouvons donc ici ensemble la différence ou la similitude entre ces deux liens :
https://www.facebook.com/groups/130891942696276/ "Rendons-lui son bébé" mis en place par Vincent-Sosthène Fouda et Jean-Bruno Tagne, journaliste à Le Jour et cet autre lien:
https://www.facebook.com/groups/200371436732459/ "Rendez-nous notre bébé" mis en place par Monsieur Patrice Nganang, Hervé Nzouabet, Salomene Tchaptchet Yankap
Oui ! Quel est le rapport ou le lien ?
Posons-nous la question de savoir pourquoi monsieur Patrice Nganang, ancien étudiant de l'École Normale Supérieure de Yaoundé - la précision est importante ici puisqu'elle nous permet de savoir que ce monsieur est enseignant- se presse et s'empresse-t-il de véhiculer sur tous les sites camerounais qu'il a organisé pour Vincent Sosthène Fouda un entretien à TV5. D'enseignant, il est donc devenu directeur de la communication ou attaché de presse ? Alors qu'en même temps, il fait circuler une photo dit-il de l'imposture de Vincent-Sosthène Fouda au Capitole avec un Sénateur, qu'en même temps sieur Nganang publie des photos que je m'empresse de présenter ici accompagnées de ses commentaires:
«Vanessa mérite-t-elle l'original ou la copie ? » L'original dixit Monsieur Patrice Nganang (consulté à 11 h 22 sur facebook)
Autre photo:
Commentaire de Monsieur Patrice Nganang consulté le 1er.04.2012 à 11 h 30 «Cette photo est nettement mieux que l'autre» l'autre ? Elle est juste en dessous:
Question: Pensez-vous qu'on ait demandé à Vanessa de porter la même tenue ? Si oui, qui manipule qui et qu'est-ce qui se joue aujourd'hui derrière cette affaire de Vanessa Tchatchou ?
Mes maîtres à Science-Po parmi lesquels se recrutent de grands noms nous ont appris à moi et à mes condisciples qu'il faut rester vigilant et attentifs pour continuer à construire dans le seul domaine scientifique. C'est ce domaine qui m'intéresse ! C'est pour cela que j'ai déclaré à deux reprises et en l'intervalle de plusieurs mois " Je n'abandonne pas le combat ", " je vais continuer ce combat sur le plan international et le Professeur Alain Fogué va prendre la direction nationale. Il le fait d'ailleurs très bien avec une honnêteté intellectuelle inégalée parmi les universitaires et autres hommes politiques que j'ai rencontrés au Cameroun.
http://www.cameroon-info.net/stories/o,32892,@,affaire-du-bebe-vole-lettre-a-monsieur-le-president-de-la-republique-et-pere-de-html
L'imposture monsieur Nganang est plus pernicieuse que le poison politique qui détruit le Cameroun et que je dénonce depuis mon entrée dans les champs intellectuel et politique de notre pays.
À l'Union Européenne comme au Sénat Américain ou à la Chambre des communes au Canada, j'ai porté des sujets qui ne peuvent pas trouver de solution sans l'apport de la communauté internationale. Les bébés volés au Cameroun sortent du Cameroun comme je l'ai expliqué succinctement sur TV5 Monde dans l'extrait suivant:
Mais aussi dans «le débat africain» de Radio France Internationale:
Monsieur Nganang s'est ingénié dans la déformation des propos y compris sur les images télévisuelles ! Suivez :
http://www.cameroon-info.net/stories/0,32443,@,video-vincent-sosthene--fouda-je-demande-aux-camerounais-de-sortir-avec-moi-vendre-html
Ceci est l’intégralité de mon entretien à Canal2.
Suivez à présent Monsieur Nganang:
"La tribu à fond ! Fouda appelle à soutenir Mbiya"; "N'est-ce pas ? On va gagner ça – la tribu à fond Fouda – Mbiya"
Je suis un intellectuel et un homme politique confirmés et j'assume les actes que je pose en public comme en privé. C'est parce que j'assume tout ceci que je ne vais pas de rédaction en rédaction demander aux journalistes des journaux suivants : Le Jour, Mutations, Nouvelle Expression, Le Messager d'écrire des articles mensongers ni sur le régime ni sur un enseignant de lycée de mon pays. Je tente chaque fois de mesurer l'écart entre l'autre et moi pour la construction d'une conscience collective. Sans cette conscience, sans la digue que construisent les médias, le pouvoir et les manipulateurs comme Monsieur Nganang feront disparaître notre pays dans un cycle de violence. Monsieur Nganang distille au quotidien donc, et ceci par mimétisme, un discours de haine, dans lequel il embarque certes peu de personnes comme on peut l'évaluer dans le nombre de réactions en dessous de ses appels à la haine ou sur d'autres articles qui auraient pu en d'autres circonstances bénéficier d'un fort intérêt intellectuel et humaniste. Il ne se veut ni l'un ni l'autre au final, ni enseignant, ni directeur de la communication, ni attaché de presse ! Il utilise la sensibilité d'images choisies à dessein ! Un proverbe arabe dit que si l'on ne peut pas reconnaître ce que les hommes font de bien, alors on ne reconnaîtra jamais les bienfaits de Dieu !
Quand les sciences sociales sont détournées de leurs vérités
La toile camerounaise est inondée d'articles d'un autre genre ! Personne ne semble se soucier de la mise en garde de nos maîtres ! Des enseignants de lycée, des romanciers, des clochards intellectuels, mais aussi, des soi-disant sociologues autodéclarés, spécialistes des sciences politiques, spécialistes en adoption sans n'avoir jamais rien produit dans ce sens - des appellations qui marquent peut-être leur mauvaise foi - ont choisi l'idéologie et l'entrisme. On peut aisément comprendre leur stratégie.
Traditionnellement, sur les questions sociales comme celle qui retient l'attention de notre pays depuis le 20 août 2011, les sociologues ont toujours inspiré l'action des intellectuels dits de gauche, Monsieur Nganang n'en fait pas partie. Le Professeur Shanda Tonme non plus au regard de toutes ces prises de position qui ne visent qu'à opposer les Camerounais entre eux !
On aurait plus aisément compris une opposition de classes au Cameroun quand on sait que moins de 2 % des gens contrôlent plus de 90 % de la richesse publique de notre pays. Ceci aurait été compréhensible dans un pays où la classe intermédiaire a disparu pour laisser naître deux classes, celle des riches et celle des miséreux.
Au nom de quoi, de quelle expertise se développe autant d'incitation à la haine dans un pays aux institutions absentes et où la classe intellectuelle est aussi silencieuse ? À quoi jouent les médias qui publient autant de haine ? À quoi jouent nos hommes d'Église, ceux qui appellent nuitamment pour prendre des nouvelles de Vanessa et de mademoiselle Nkolo, mais qui le jour bouchent oreilles et yeux pour ne pas entendre et ne pas voir ? Au nom de quoi le peuple garde-t-il le silence ? Voilà que la crème de ce que nos grandes écoles et nos universités ont produit de mieux utilise la misère et l'ignorance, utilise son intelligence pour se procurer des gains !
Oui, la figure la plus fidèle et la plus finie de cette posture est aujourd'hui Monsieur Patrice Nganang, figure qui a émergé au Cameroun dans le roman et non par une production scientifique et dont personne ne sait vraiment avec certitude de ce dont il est généraliste ou spécialiste. Toujours est-il qu'il a réussi un coup de maître : Se hisser en donneur de leçons, en conseiller politique voire en démarcheur et décrocheur d'entretiens dans les chaînes de télévision ! Il utilise au quotidien le silence de la masse pour ériger " les incivilités " gouvernementales en " crime ", la petite injure avec, y compris dans le lit du Président de la République ! Le sieur Nganang a-t-il donc compris un mot au concept sociologique de " rupture de l'ordre " ?
Monsieur Nganang et sa posture à peine voilée de conseiller du "roi" à venir ?
Ceci n'est pas un procès d'intention. À travers cette communication, je cherche juste à rendre à César ce qui appartient à César. Voici ce que le prétendu sociologue-conseiller politique et possiblement ministre de la Communication selon Éric Tsimi écrit froidement "Aucune erreur ne te sera plus permise – c'est comme avec la carte de crédit – tu te trompes deux fois et à la troisième fois le distributeur avale ta carte."
Oui, le politologue-sociologue analyse la vie politique camerounaise et interpelle son président : "Monsieur le Président, êtes-vous sourd ? Voulez-vous vraiment être candidat à l'élection prochaine ? N'entendez-vous pas cette voix qui vous interpelle de Tunis et du Caire ? Qui vous conseille d'aller à la retraite ?"
Il a créé un Tribunal 53 dont il est le président, le procureur, l'avocat général ! "Il s'agit d'un tribunal citoyen et international qui compte des intellectuels chevronnés dont un archevêque, basé au pays et ailleurs en Afrique, en Europe, aux USA", explique-t-il. "Personne de sensé ne peut accepter que dans notre pays qui a 15 millions de personnes, un seul homme soit au-dessus de la loi. Or c'est ce qui se passe. Même les ministres de Biya sont jetés en prison tous les jours. Les députés sont molestés alors qu'ils ont l'immunité parlementaire. Les candidats à la présidence sont kidnappés même lorsque ce sont des femmes, ou mis en résidence. Et à côté, l'article 53 de notre constitution donne l'immunité totale à Paul Biya. Cela ne peut pas avoir lieu dans une République, non, non et non."
Il connaît et joue à fond la partition du journaliste naïf qui pense que le Bronx est la cité athénienne du monde économique ! Il lui est donc aisé de se transformer allégrement en économiste-politologue et à donner des leçons à tout le monde parce qu'il sait mieux que quiconque ce qu'il faut faire et surtout pas faire ! Mais il aligne des termes sans aucune maîtrise intellectuelle ni rigueur scientifique, il utilise de manière indifférenciée les expressions " Chef de l'État " et " le gouvernement ", sans les différencier dans leurs fonctions institutionnelles comme s'il s'agissait des mêmes fonctions dans le cadre de notre pays le Cameroun.
Oui, il n'est nul besoin d'être diplômé du supérieur pour percevoir et comprendre la cynique stratégie de Monsieur Patrice Nganang et le désarroi de ceux et celles qui veulent le suivre. Monsieur Nganang nous permet de savoir au moins où il joue et pourquoi il joue ! C'est un mérite. Puisque nous le savons déjà, Monsieur Nganang ferait mieux de se pencher sur la littérature, elle a besoin de lui ; alors, quitte à choisir dès à présent, je préfère ceux " qui n'ont rien à dire sur ces thématiques " à ceux qui créent des catégories de citoyens, inventent et manipulent, contribuant par la même occasion à installer des tensions au coeur de la fragilité du Cameroun dont le l'État et ses Institutions demeurent les principaux responsables.
Vincent-Sosthène FOUDA