Verdict de l'affaire BBJ-2: Les «Marafistes» tentent de déstabiliser le pays
YAOUNDÉ - 19 Septembre 2012
© Roger Zanga | Libération Plus
La ville de Douala ploie sous un incontournable déferlement des tracts invitant au sacrifice suprême dans le cas d'une éventuelle condamnation de l'Ex Minatd.
© Roger Zanga | Libération Plus
La ville de Douala ploie sous un incontournable déferlement des tracts invitant au sacrifice suprême dans le cas d'une éventuelle condamnation de l'Ex Minatd.
Il y a quelques mois, les villes de
Garoua, Douala et de Yaoundé étaient les théâtres de quelques
apparitions sporadiques des tracts au contenu peu perceptible et à la
lisibilité quasi inaccessible. Seule la photo de l'homme inculpé de
détournement des fonds destinés à l'acquisition d'un avion présidentiel
le Bbj-2 tenait bien de message. Ce mode communicationnel de ses
partisans dans leur souci de faire obstacle à ce qu'ils considèrent
comme un harcèlement judiciaire sur fond de règlement de compte
politique semble dessiner les contours d'une détermination à ne pas se
laisser compter.
Le procès tire à sa fin, le verdict est attendu pour le 21 septembre 2012 prochain et déjà les opposants à l'action judiciaire entreprise par le régime de Yaoundé contre le fils de Garoua annoncent les couleurs de ce qu'ils entendent faire dès le jour même où ils entendront une sentence défavorable, contraire à leur attente. Tout en déclarant avoir pris leurs dispositions, ils annoncent être prêts au sacrifice suprême.
De cette communication Kamikaze jaillissent des préoccupations sur le mode opératoire, le nombre de partisans prêts à ce sacrifice et la durée qu'ils se fixent pour ce combat, non sans en ausculter les lourdes conséquences, au cas où cela se déclenchait; ce qui n'interdit cependant pas, à l'observation, d'avoir des appréhensions eu égard à la manière dont le juge d'instruction s'est attelé à démontrer la nécessité de la condamnation de l'ex Minatd. Laisserait-il ses partisans mettre le pays à feu et à sang ou alors leur conseillerait-il la pondération, nul ne saurait le dire en l'état actuel des faits sans risquer de se tromper. Toutefois, toujours compte tenu des incertitudes observées du côté de l'accusation, l'une des hypothèses les plus plausibles serait que l'ex-Sg/Pr soit déclaré non coupable, mais reste maintenu en détention tel que dans le cas de l'autre ex-SgPr, Jean Marie Atangana Mebara, puis une fois de plus réinculpé pour d'autres motifs dont nul autre que l'instruction n'en posséderait le contenu.
Dans ce cas il serait possible que les bombes en gestation à travers le courroux entretenu par ses partisans se désamorcent toutes seules, faisant échec à une tentative d'insurrection qui menace d'embraser le pays tout entier.
Le procès tire à sa fin, le verdict est attendu pour le 21 septembre 2012 prochain et déjà les opposants à l'action judiciaire entreprise par le régime de Yaoundé contre le fils de Garoua annoncent les couleurs de ce qu'ils entendent faire dès le jour même où ils entendront une sentence défavorable, contraire à leur attente. Tout en déclarant avoir pris leurs dispositions, ils annoncent être prêts au sacrifice suprême.
De cette communication Kamikaze jaillissent des préoccupations sur le mode opératoire, le nombre de partisans prêts à ce sacrifice et la durée qu'ils se fixent pour ce combat, non sans en ausculter les lourdes conséquences, au cas où cela se déclenchait; ce qui n'interdit cependant pas, à l'observation, d'avoir des appréhensions eu égard à la manière dont le juge d'instruction s'est attelé à démontrer la nécessité de la condamnation de l'ex Minatd. Laisserait-il ses partisans mettre le pays à feu et à sang ou alors leur conseillerait-il la pondération, nul ne saurait le dire en l'état actuel des faits sans risquer de se tromper. Toutefois, toujours compte tenu des incertitudes observées du côté de l'accusation, l'une des hypothèses les plus plausibles serait que l'ex-Sg/Pr soit déclaré non coupable, mais reste maintenu en détention tel que dans le cas de l'autre ex-SgPr, Jean Marie Atangana Mebara, puis une fois de plus réinculpé pour d'autres motifs dont nul autre que l'instruction n'en posséderait le contenu.
Dans ce cas il serait possible que les bombes en gestation à travers le courroux entretenu par ses partisans se désamorcent toutes seules, faisant échec à une tentative d'insurrection qui menace d'embraser le pays tout entier.