Après le tragique incident de l’enlèvement du nouveau de la jeune mère isolée Vanessa Tchatchou âgée de dix sept ans au moment des faits et orpheline de père et de mère, la question des adoptions forcées émeut une fois de plus l’opinion publique dans notre pays.Nous préférions parler de question plus que de véritable débat car trop souvent dans notre pays lorsque s’élèvent des voies pour dénoncer le comportement des « puissants » il n’existe pas de place pour le dialogue ou l’entendement. Le peuple faible ou fragilisé par les effets du sous développement structuré ne dispose que de peu de moyens efficaces pour susciter le changement.
La pratique des abus est d’ailleurs l’archétype
des fonctionnaires ou cadres supérieurs du pouvoir qui se croient au
dessous des lois, intouchables, invulnérables par l’absence de
poursuites judicieuses à leur encontre.
Dans l’éventualité d’être à jamais débarrasser de ce type de pratique le
peuple camerounais croit bien utile de manifester encore ces jours pour
dénoncer le silence complice des autorités de l’Etat au plus haut
niveau de nos institutions lesquelles semblent encadrer des actes dont
la nature s’apparente bien à des crimes.
Au PURS nous pensons que ces manifestations populaires ne sont pas
vaines et elles ne resteront pas sans effets sur le pouvoir évanescent
de celles et ceux qui méprisent la voie du peuple dont ils tiennent
pourtant leur pseudo- autorité.
Au PURS nous n’avons pas le sentiment de pouvoir arriver à la
conscientisation de la classe dirigeante sans œuvrer sur les
revendications populaires et les causes profondes de celles-ci.
Pour pouvoir y arriver plus vite le peuple ne peut se résigner à ne plus marcher, manifester jusqu’à l’obtention des résultats espérés.
Plus qu’une simple prise de conscience des abus générés par le sentiment d’impunité au sommet de l’Etat, la question de la viabilité de institutions étatiques est soulevée avec vigueur au travers des évènements du 20 août 2010 date à laquelle l’enfant de la jeune mère du nom de Vanessa Tchatchouet cette dernière ont subi les effets d’un crime que l’on pourrait qualifié d’organisé .
Au demeurant le personnel médical a estimé bon de déclarer à la jeune mère la disparition de son enfant dont elle ignorait tout ou presque des mécanismes d’enlèvement et des opérations préparatoires organisées au plus haut sommet de l’Etat pour satisfaire les besoins égoïstes et exclusifs d’une mère avide de maternité- légitime douleur qui n’est pas moins audible.
Le plan d’enlèvement de la petite fille cause de mobilisation nationale autour des artistes, journalistes et hommes politiques a révélé les tares ou dysfonctionnements de notre système étatique notamment les modes de fonctionnement de la justice qui se satisfait des protections de convenance et autres mutisme à l’exclusion de la vérité et de l’équilibre des valeurs dont elle doit assurer la pérennité au sein de notre pays.
C’est donc un réseau criminel savamment orchestré dont les agissements contre la jeune Vanessa a provoqué la vindicte populaire et le rejet des privilèges qui caractérisent également notre société en proie au changement et en attente de modernité.
Loin de préjuger des conséquences d’une action judiciaire à proprement parler à l’encontre des auteurs de tels actes criminels, les camerounais s’interrogent sur le pouvoir effectif de la justice, leur justice à exécuter les taches qui lui sont dévolues par la Constitution.
Le sujet dépasse les clivages politiques et alimente les interpellations nombreuses faites par la société civile notamment aux instances parlementaires européennes autour des protections dont bénéficient toutes les personnes impliquées dans ce vaste réseau parmi lesquelles d’éventuels agents de la magistrature fortement soupçonnés par le peuple et reclus par la force des faits accablants et autres témoignages concordants.
Ce qui se joue en ce lieu c’est moins la pratique
des protections dont le cours sévit durablement –à tort au sein de notre
pays- que les conséquences d’une telle pratique sur le plan de la
moralisation sociale.
Mais en ce début d’année 2012 ce type de pratique est il encore
soutenable ? Le peuple camerounais peut-il l’admettre, le subir sans
agir ?
Avec le PURS, poser la question c’est y répondre d’une certaine manière puisque le Premier Secrétaire du Peuple Uni pour le Rénovation Sociale vient de visiter les parlementaires européens pour alerter ces derniers sur cette problématique des adoptions forcées au Cameroun et le rôle manifestement critiquable joué par les instances dirigeantes au sein de nos institutions.
Le Premier secrétaire a eu l’opportunité de dire qu’ il n’est plus admissible d’avoir des actes d’enlèvement d’enfants dans notre pays, de cautionner descomportements criminels causés par des « puissants »
Le PURS a pu dire non à l’absence d’autorité
publique et d’incarnation de justice au sein de notre Etat. Le premier
secrétaire a déclaré aux parlementaires européens attentifs et éveillés
sur les problèmes réels qui touchent le bien être des camerounais qu’il
n’est pas admissible que les magistrats qui incarnent le symbole de la
justice par excellence organisent les rapts d’enfants et demeurent
silencieux aux revendications populaires.
Non, le premier secrétaire a dit avec vigueur à ses interlocuteurs
parlementaires européens qu’iln’est pas tolérable que la logique de la «
puissance » et la protection des milieux du pouvoir l’emporte sur la
justice sociale.
Notre société ne peut plus se satisfaire des élites ou privilèges que toutes les autres nations sont occupées à nettoyer.
De ce fait, le premier secrétaire du PURS à Bruxellesa laissé l’idée
que l’obligation de subir telle qu’elle est actuellement vécue par le
peuple camerounais nous donne le droit de savoir ce que font les
autorités publiques pour remédier à cette problématique sans préjudice
de toutes les autres.
Pour le PURS, Il est aujourd’hui absolument indispensableau travers de cette affaire Vanessa Tchatchouque les milieux de la justice fassent l’objet d’une évaluationen dehors de tout groupement d’intérêts.
Notre société ne peut plus faire l’économie d’un débat honnête et scientifique sur la question de l’enlèvement des enfants au sein de notre pays ou leur adoption forcée.
Avec le PURS nous disons non à l’idée d’une justice inégalitaire au sein de notre démocratie.
Nous disons Non à la dépravation des mœurs publiques.
Avec le PURS, le peuple camerounais trouve son mandataire légitime pour mener à bien des questions sur lesquelles le gouvernement camerounais démontre une fois de plus ses insuffisances, faillites, manquements inadmissibles.