UPC - Succession: Un fauteuil pour... plusieurs
Yaoundé - 02 Novembre 2011
© Repères
Le parti du crabe est-il mort avec son secrétaire général, M. Augustin Frédéric Kodock ? Des voix en interne élaguent toute idée de fin de parcours, bien que la mort de M. Kodock, intervenue le 24 octobre 2011 dans un hôpital de Yaoundé. Il reviendra au successeur de M. Kodock de poursuivre ce chantier d'union. Et de représenter, en 2018, le premier parti nationaliste camerounais à la prochaine présidentielle.
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Le parti du crabe est-il mort avec son secrétaire général, M. Augustin Frédéric Kodock ? Des voix en interne élaguent toute idée de fin de parcours, bien que la mort de M. Kodock, intervenue le 24 octobre 2011 dans un hôpital de Yaoundé. Il reviendra au successeur de M. Kodock de poursuivre ce chantier d'union. Et de représenter, en 2018, le premier parti nationaliste camerounais à la prochaine présidentielle.
Le parti du crabe est-il mort avec son
secrétaire général, M. Augustin Frédéric Kodock? Des voix en interne
élaguent toute idée de fin de parcours, bien que la mort de M. Kodock,
intervenue le 24 octobre 2011 dans un hôpital de Yaoundé où il suivait
des soins médicaux, laisse inachevée le chantier de la fédération des
différentes factions du parti qu'il avait engagé. En début d'année, M.
Kodock, 78 ans, tendait une perche à tous les camarades de l'Upc
dispersés pour incompatibilité idéologique.
Dans la faction Kodock, les regards se tournent déjà vers M. Janvier Nguijol, qui occupait les fonctions de secrétaire administratif de M. Kodock, jusqu'à la mort de ce dernier. Beaucoup voit en ce militant de l'Upc à qui Kodock a tout donné un héritier possible. C'est le défunt secrétaire général de l'Upc, qui le fait d'ailleurs recruter comme contractuel d'administration alors qu'il occupe le maroquin de l'Economie, de la planification et de l'aménagement du territoire (Minepat).
Mais l'autre grande faction, celle de M. Henri Hogbe Nlend, pourrait aussi candidater. Ce mathématicien, ancien ministre de la République, a quitté la scène politique nationale sur la pointe des pieds pour s'installer à Bordeaux en France. Et rien n'augure son retour, même pas le décès de M. Kodock. Mais son ancienne collaboratrice, Mme Onana, devrait, à en croire certaines sources internes, tenter sa chance. Sauf que pour elle comme pour M. Nguijol, la concurrence de certains camarades qui font valoir leur carte de visite est à craindre.
Des indiscrétions parlent de l'avocat Nouga ou encore de M. Vincent Mougnol. Ce dernier, enseignant de formation et originaire du département du Mbam dans la région du Centre, dirige un important groupe de réflexion. Une sorte de boite à idée très influente. Mais ce n'est pas tout, car la section de la région de l'Ouest ne passe plus atone. Pour le scrutin du 09 octobre dernier, elle a appelé unilatéralement à voter pour le candidat de l'Udc, M. Adamou Ndam Njoya. «On l'a surtout fait parce que à l'époque Kodock était déjà malade, sinon les têtes allaient tomber», confie un cadre de cette section Ouest.
M. Kodock emporté par la maladie n'aura donc pas l'occasion de faire tomber les têtes à l'Ouest. Du coup cette section veut émerger. De toute évidence, elle poussera son coordonnateur, M. Michel Eklador Pékoua, au-devant de la scène. Quant à la faction de M. Samuel Mack-kit, l'âge avancé de ce dernier et de celui de ses lieutenants les disqualifient pour 2018. Quoiqu'il en soit, pour le politologue Guy Parfait Songué: «L'Upc n'est pas mort.»
Dans la faction Kodock, les regards se tournent déjà vers M. Janvier Nguijol, qui occupait les fonctions de secrétaire administratif de M. Kodock, jusqu'à la mort de ce dernier. Beaucoup voit en ce militant de l'Upc à qui Kodock a tout donné un héritier possible. C'est le défunt secrétaire général de l'Upc, qui le fait d'ailleurs recruter comme contractuel d'administration alors qu'il occupe le maroquin de l'Economie, de la planification et de l'aménagement du territoire (Minepat).
Mais l'autre grande faction, celle de M. Henri Hogbe Nlend, pourrait aussi candidater. Ce mathématicien, ancien ministre de la République, a quitté la scène politique nationale sur la pointe des pieds pour s'installer à Bordeaux en France. Et rien n'augure son retour, même pas le décès de M. Kodock. Mais son ancienne collaboratrice, Mme Onana, devrait, à en croire certaines sources internes, tenter sa chance. Sauf que pour elle comme pour M. Nguijol, la concurrence de certains camarades qui font valoir leur carte de visite est à craindre.
Des indiscrétions parlent de l'avocat Nouga ou encore de M. Vincent Mougnol. Ce dernier, enseignant de formation et originaire du département du Mbam dans la région du Centre, dirige un important groupe de réflexion. Une sorte de boite à idée très influente. Mais ce n'est pas tout, car la section de la région de l'Ouest ne passe plus atone. Pour le scrutin du 09 octobre dernier, elle a appelé unilatéralement à voter pour le candidat de l'Udc, M. Adamou Ndam Njoya. «On l'a surtout fait parce que à l'époque Kodock était déjà malade, sinon les têtes allaient tomber», confie un cadre de cette section Ouest.
M. Kodock emporté par la maladie n'aura donc pas l'occasion de faire tomber les têtes à l'Ouest. Du coup cette section veut émerger. De toute évidence, elle poussera son coordonnateur, M. Michel Eklador Pékoua, au-devant de la scène. Quant à la faction de M. Samuel Mack-kit, l'âge avancé de ce dernier et de celui de ses lieutenants les disqualifient pour 2018. Quoiqu'il en soit, pour le politologue Guy Parfait Songué: «L'Upc n'est pas mort.»