Frère aîné,Après la lecture des textes issus de la deuxième session du Comité Directeur de l’UPC tenue les 17 et 18 décembre, tu nous as adressé un message email daté du 25 décembre 2011. Nous en accusons réception. Comme tu sembles surpris que les textes du Comité Directeur t’aient été envoyés, à toi aussi, nous te rassurons tout de suite : ces textes-là étaient destinés à tout le monde.Dans ton message, tu sembles décréter « l’arrêt des anathèmes ». Nous ne pouvons que t’en féliciter d’autant plus que dans un texte daté du 1er décembre 2011 tu nous traitais de « pseudo-radicaux marxistes » qui, selon toi, avaient été jusqu’à chercher à attenter à ta vie ; et tu poussais le bouchon en analysant les origines ethniques du Président et du Secrétaire général sortants, tout comme celles de leurs successeurs (jusqu’ici, c’était l’Etat UNC-RDPC qui nous avait habitués à ces classifications sommaires et dangereuses). Après cela, le 25 décembre tu demandais une rencontre avec les mêmes. Etant donné que tu avais commencé tes anathèmes sans motif et qu’à présent tu laisses entendre que tu serais dans de meilleures dispositions, nous disons simplement : à la bonne heure. En attendant la suite...
Quant à ta proposition de rencontre, que ceux qui se réclament de l’UPC trouvent l’occasion de se parler, ça ne peut pas être une mauvaise chose. Ce n’est pas chez nous qu’on trouvera porte close pour un échange entre ceux qui se réclament de l’UPC. Ce n’est pas nous qui traînons d’autres upécistes devant les tribunaux, ce que tout le monde semble trouver normal puisque nous n’entendons personne protester de cela. Toutefois, à défaut du « collectif de responsables » que tu souhaites rencontrer, comptant aussi l’ex Président et l’ex Secrétaire Général de notre parti, nous te proposons une rencontre avec deux membres de la direction actuelle, à Douala, à la date que nous arrêterons avec toi d’un commun accord.
En attendant, reçois nos salutations fraternelles.
Douala, le 06 janvier 2012
Lire la lettre de Woungly Massaga sur ce lien