UPC: Papy Ndoumbe et Hogbe Nlend désignés porte-parole
YAOUNDE - 24 JAN. 2012
© Bertille Missi Bikoun | L'Actu
La décision est une résolution du bureau du l'Union des populations du Cameroun réunie à Yaoundé le 18 janvier dernier.
© Bertille Missi Bikoun | L'Actu
La décision est une résolution du bureau du l'Union des populations du Cameroun réunie à Yaoundé le 18 janvier dernier.
«Sur la représentation administrative
du parti : Monsieur Adolphe Papy Ndoumbe et le Pr. Henri Hogbe Nlend
sont les deux responsables et porte-parole du parti jusqu'au prochain
congrès. Toutefois, toute décision doit émaner du Bureau de l'UPC». Le
bureau de l'Union des populations du Cameroun (UPC), réuni en sa séance
du 18 janvier dernier à Yaoundé, reste ainsi dans la mouvance d'un parti
unifié. Aussi, il a été décidé que «la conduite et la convocation des
réunions seront faites par Augustin Nionga Tjaï, modérateur des assises
de l'UPC jusqu'à la tenue du Congrès» dont la date reste à déterminer.
La réunion du bureau de l'UPC a, par ailleurs, débouché sur la création
de quatre commissions respectivement pour «la préparation du comité
directeur, la conduite des élections, la mobilisation financière, la
communication, et la gestion des conflits».
Le 17 janvier dernier en effet, les différentes factions de l'UPC se sont retrouvées à Yaoundé dans le but «de parachever le processus de rassemblement et d'unification du mouvement», pouvait-on lire sur la déclaration finale de cette rencontre dite de réconciliation. Au sortir de cette assise, le parti disait «réaffirmer son unité retrouvée. [Être] désormais dirigé par un seul et même Bureau. Les statuts de 1952 définissent ses principes d´organisation, de fonctionnement et de discipline. Le comité directeur de l'Union des Populations du Cameroun est convoqué en session extraordinaire le 04 février 2012 à Yaoundé dans la perspective de la tenue d'un congrès». Ladite «Déclaration de Yaoundé» avait été signée par plus de 250 personnes, tous membres d'anciennes factions.
La nomination de deux porte-parole revêt donc toute sa symbolique dans la mesure où Adolphe Papy Ndoumbe appartient à ce qui s'appelait avant la rencontre du 17 janvier dernier UPC-K (Kodock) ; tandis que Henri Hogbe Nlend était le président de l'Upc-H (de son patronyme). La perspective de cette réunification rentre en droite ligne avec la participation de l'Upc aux prochaines échéances électorales, à savoir les législatives et les municipales en juillet 2012 au terme desquelles l'UPC entend se refaire une santé politique sur l'échiquier national. Le crabe (symbole du parti) qui a davantage fait parler de lui dans la rubrique des faits divers plutôt que par la force de ses propositions ou encore une véritable animation du jeu politique national où il aspire à jouer les premiers rôles.
Le 17 janvier dernier en effet, les différentes factions de l'UPC se sont retrouvées à Yaoundé dans le but «de parachever le processus de rassemblement et d'unification du mouvement», pouvait-on lire sur la déclaration finale de cette rencontre dite de réconciliation. Au sortir de cette assise, le parti disait «réaffirmer son unité retrouvée. [Être] désormais dirigé par un seul et même Bureau. Les statuts de 1952 définissent ses principes d´organisation, de fonctionnement et de discipline. Le comité directeur de l'Union des Populations du Cameroun est convoqué en session extraordinaire le 04 février 2012 à Yaoundé dans la perspective de la tenue d'un congrès». Ladite «Déclaration de Yaoundé» avait été signée par plus de 250 personnes, tous membres d'anciennes factions.
La nomination de deux porte-parole revêt donc toute sa symbolique dans la mesure où Adolphe Papy Ndoumbe appartient à ce qui s'appelait avant la rencontre du 17 janvier dernier UPC-K (Kodock) ; tandis que Henri Hogbe Nlend était le président de l'Upc-H (de son patronyme). La perspective de cette réunification rentre en droite ligne avec la participation de l'Upc aux prochaines échéances électorales, à savoir les législatives et les municipales en juillet 2012 au terme desquelles l'UPC entend se refaire une santé politique sur l'échiquier national. Le crabe (symbole du parti) qui a davantage fait parler de lui dans la rubrique des faits divers plutôt que par la force de ses propositions ou encore une véritable animation du jeu politique national où il aspire à jouer les premiers rôles.