UPC: Le congrès extraordinaire prévu le 17 Mars prochain
DOUALA - 06 Février 2012
© Serge-Lionel Nnanga | La Nouvelle Expression
C’est la solution de compromis trouvée par les responsables du parti au cours d’une session du comité directeur tenue le samedi 4 février dernier à Yaoundé. La décision n’était pas des plus faciles à prendre.
© Serge-Lionel Nnanga | La Nouvelle Expression
C’est la solution de compromis trouvée par les responsables du parti au cours d’une session du comité directeur tenue le samedi 4 février dernier à Yaoundé. La décision n’était pas des plus faciles à prendre.
Au sein de cette formation politique
qui essaie de refaire son unité, il y en avait qui souhaitait retarder
au maximum, la tenue de cette échéance, le temps d’abord de réorganiser
la base du parti. D’autres par contre qui appelaient le plus rapidement
possible à la tenue de cette instance chargée de légitimer les
dirigeants de la nouvelle dynamique. L’opposition entre les deux groupes
a d’ailleurs fait l’objet d’une vive discussion au début des travaux.
Ce qui a même poussé le modérateur de la réunion, Augustin Ninga Tjai, à
mettre les journalistes hors de la salle. Pour finir, une solution de
compromis a finalement été trouvée: le Congrès aura lieu avant les
prochaines échéances électorales auxquelles l’Union des populations du
Cameroun (Upc) souhaite d’ailleurs participer de manière active. Et
Douala, ville historique où le parti fut crée le 10 avril 1948, a été
choisie pour abriter ce moment qui permettra de sceller la réunification
tant souhaitée. L’autre point sur lequel devaient porter les travaux, à
savoir la réorganisation du parti à la base, n’a pas été abordé en
profondeur. Une résolution instruit tout de même «le renforcement de
l’organisation à la base conformément aux textes du parti et suivant le
principe adopté: un arrondissement, une section».
Rassemblement
Le bureau de rassemblement, qui avait été mis en place lors de la réunion du 18 janvier 2012 a aussi été confirmé. Chapeauté par Henri Hogbe Nlend et Adolphe Papy Ndoumbè, c’est lui qui est chargé de conduire le parti jusqu’à la tenue du Congrès. Six commissions opérationnelles ont par ailleurs été mises en place, dont celle chargée de la préparation du Congrès et celle des élections. Mais également celles de la communication, des finances, des conflits et du contentieux et – fait inédit -, la création d’un groupe de contact chargé d’intensifier le processus de l’unité. Avant le Congrès cependant, devrait se tenir, du 10 au 11 mars à Libamba, une conférence des cadres qui doit «définir et proposer aux congressistes les bases claires et objectives de la marche du parti».
Initié depuis le décès de l’ancien secrétaire général Augustin Frédéric Kodock, le processus d’unification des différentes tendances de l’Upc suit ainsi son cours. Depuis la première réunion du 18 janvier, c’est la quatrième fois, en deux semaines, que les responsables du «parti historique» se retrouvent. Si les leaders affichent publiquement leur volonté de cheminer désormais ensemble, l’unité totale n’est cependant pas encore totalement acquise. Plusieurs poids lourds, dont Samuel Mackit et Thomas Biyick, manquent encore à l’appel. Ce dernier a d’ailleurs annoncé la tenue, dans les prochains jours, d’une conférence de presse où il donnerait sa position.
Rassemblement
Le bureau de rassemblement, qui avait été mis en place lors de la réunion du 18 janvier 2012 a aussi été confirmé. Chapeauté par Henri Hogbe Nlend et Adolphe Papy Ndoumbè, c’est lui qui est chargé de conduire le parti jusqu’à la tenue du Congrès. Six commissions opérationnelles ont par ailleurs été mises en place, dont celle chargée de la préparation du Congrès et celle des élections. Mais également celles de la communication, des finances, des conflits et du contentieux et – fait inédit -, la création d’un groupe de contact chargé d’intensifier le processus de l’unité. Avant le Congrès cependant, devrait se tenir, du 10 au 11 mars à Libamba, une conférence des cadres qui doit «définir et proposer aux congressistes les bases claires et objectives de la marche du parti».
Initié depuis le décès de l’ancien secrétaire général Augustin Frédéric Kodock, le processus d’unification des différentes tendances de l’Upc suit ainsi son cours. Depuis la première réunion du 18 janvier, c’est la quatrième fois, en deux semaines, que les responsables du «parti historique» se retrouvent. Si les leaders affichent publiquement leur volonté de cheminer désormais ensemble, l’unité totale n’est cependant pas encore totalement acquise. Plusieurs poids lourds, dont Samuel Mackit et Thomas Biyick, manquent encore à l’appel. Ce dernier a d’ailleurs annoncé la tenue, dans les prochains jours, d’une conférence de presse où il donnerait sa position.