Universités d’Etat: Maurice Sosso et Oumarou Bouba aux commandes
YAOUNDÉ - 04 Juillet 2012
© Jean De Dieu Bidias | Mutations
Ils ont été installés hier dans leurs nouvelles fonctions à Yaoundé I et II par le Minesup.
© Jean De Dieu Bidias | Mutations
Ils ont été installés hier dans leurs nouvelles fonctions à Yaoundé I et II par le Minesup.
Ambiance de grande
fête hier au campus de l’université de Yaoundé II-Soa. En dépit des
compositions de fin du second semestre qui s’y déroulent depuis lundi
dernier, les fans clubs et autres associations d’étudiants ont réchauffé
l’enceinte de cet établissement académique. C’est que, ces derniers
meublaient l’attente de la cérémonie d’installation de leur nouveau
recteur, Oumarou Bouba, par le ministre de l’Enseignement supérieur,
Jacques Fame Ndongo. C’était aux côtés du recteur sortant, Jean Tabi
Manga, du président du Conseil d’administration, Peter Agbor Tabi, etc.
Dans son discours de circonstance, Jacques Fame Ndongo se retourne
d’abord vers le recteur sortant, Jean Tabi Manga et lui exprime sa
reconnaissance «pour sa contribution inestimable au développement de
l’université de Yaoundé II, tant à l’échelon académique, qu’aux plans
heuristique, numérique, architectural, socio-humaniste et de la
coopération Sud-Sud voire Nord-Sud».
Il félicite ensuite Oumarou Bouba «pour sa brillante nomination, par S.E Paul Biya, président de la République, chef de l’Etat, aux fonctions de recteur de l’université de Yaoundé II». «En 21 ans d’existence, poursuit le chancelier des ordres académiques, cette institution emblématique aura formé des juristes, politistes, économistes, gestionnaires, communicateurs, démographes et diplomates qui font la fierté du Cameroun, de l’Afrique voire du monde et contribuent au développement des systèmes, etc.» Avant de lui recommander d’ «illuminer la traçabilité des écoles doctorales, afin, dit-il, de doter le cycle D(par-delà le L et le M) d’une masse critique en enseignants, étudiants, équipements, curricula, et travaux scientifiques de très haute qualité, l’objectif non utopique étant d’inscrire l’université de Yaoundé II dans le palmarès codifié et élitiste des meilleures universités d’Afrique voire du monde». Déclinant le cahier de charge du nouveau patron de cette université, Jacques Fame Ndongo indique qu’il devra entre autre, «consolider le climat de paix, de convivialité, de solidarité et de sécurité qui prévaut au sein de ce campus, y compris au niveau des établissements et des infrastructures sociales sis à Yaoundé […] Le maître-mot, pour ce faire, est le dialogue républicain, dans le respect d’autrui, sans faiblesse ni compromission, mais avec la fermeté qui sied à l’autorité établie». Oumarou Bouba devra surtout «poursuivre résolument l’œuvre de maximisation et de modernisation infrastructurelles engagée avec vigueur et opiniâtreté par son prédécesseur», a précisé Jacques Fame Ndongo. Les mêmes recommandations ont été adressées hier à l’amphithéâtre 700 de l’université de Yaoundé I au nouveau recteur de l’université de Yaoundé I, Maurice Aurélien Sosso, professeur agrégé de chirurgie. Ancien doyen, directeur des affaires académiques et vice-recteur à l’université de Yaoundé I, ce dernier est, d’après le ministre de l’Enseignement supérieur, auteur de 142 articles scientifiques, encadreur de 80 thèses et mémoires, sacré prix de l’excellence et meilleur médecin camerounais en 1997. Expert à l’Organisation mondiale de la santé, Maurice Aurélien Sosso remplace Oumarou Bouba à l’université de Yaoundé I. |
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