Universités d’Etat: La fronde des enseignants continue…
DOUALA - 21 JAN. 2013
© Adeline Tchouakak | Le Messager
Ce, malgré la sortie du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui annonçait à travers un communiqué le début des paiements de l’allocation spéciale pour la modernisation de la recherche pour le 17 janvier 2012.
© Adeline Tchouakak | Le Messager
Ce, malgré la sortie du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo qui annonçait à travers un communiqué le début des paiements de l’allocation spéciale pour la modernisation de la recherche pour le 17 janvier 2012.
Le 16 janvier 2013. Le Bureau exécutif
national du Syndicat national des enseignants du supérieur (Synes) a
lancé un mot d’ordre de grève dans toutes les Universités d’Etat du
territoire national. Comme raison de cet arrêts des enseignements, le
non-paiement de la dernière tranche de l’année 2012 de l’allocation
spéciale pour la modernisation de la recherche. Réagissant à ce
mouvement d’humeur, Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement
supérieur a rassuré les enseignants qu’à partir du 17 janvier, ces
paiements seront effectifs. Effectivement, rassure à son tour Alexis
Téguia, secrétaire général du Bureau exécutif national du Synes, « les
paiements ont commencé, seulement pour l’instant comme les paiements se
font par ordre alphabétique, ce ne sont que les enseignants dont les
noms sont compris entre A et N qui ont été virés ». Un dénouement qui
n’arrêtera pas pour le moment le mécontentement des grévistes, « tant
que tous les autres enseignants ne seront pas payés dans la mesure où le
ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas initié une concertation
avec nous ».
La « grève d’avertissement » qui a débuté le 16 janvier dernier s’est achevée comme prévue samedi 19 janvier 2013. Les enseignants membres du Synes renoueront cette semaine avec les amphithéâtres. Hier dimanche 20 janvier déjà, les étudiants de l’Université de Douala notamment ceux de la faculté des sciences juridiques et politiques, ont repris les cours. A la fin de la semaine, la Synes tiendra une réunion d’évaluation pour se rassurer que tous les enseignants ont touché leur prime. Si ce n’est pas le cas, une autre grève suivra du 28 janvier au 2 février 2013 dans toutes les Universités d’Etat.
Il faut noter que tous les enseignants ne se sont pas montrés solidaires de ce mouvement d’humeur. Pendant que les uns s’abstenaient de dispenser les cours comme ordonné par le syndicat, d’autres le faisaient. Le Synes explique que les enseignants d’Universités d’Etat sont réunis dans quatre syndicats et qu’à l’annonce de leur grève, aucun d’eux ne s’est prononcé. C’est pourquoi certains enseignants se retrouvaient dans des amphis pendant la cessation de cours. Il se réjouit tout de même parce que le mouvement selon des statistiques a été suivi, à 85% dans les Universités. Ce qui n’a pas laissé le Minsup indifférent, d’où sa sortie. A-t-on besoin dans un Etat sérieux d’une grève ou d’un préavis de grève pour payer des émoluments budgétisés ?
La « grève d’avertissement » qui a débuté le 16 janvier dernier s’est achevée comme prévue samedi 19 janvier 2013. Les enseignants membres du Synes renoueront cette semaine avec les amphithéâtres. Hier dimanche 20 janvier déjà, les étudiants de l’Université de Douala notamment ceux de la faculté des sciences juridiques et politiques, ont repris les cours. A la fin de la semaine, la Synes tiendra une réunion d’évaluation pour se rassurer que tous les enseignants ont touché leur prime. Si ce n’est pas le cas, une autre grève suivra du 28 janvier au 2 février 2013 dans toutes les Universités d’Etat.
Il faut noter que tous les enseignants ne se sont pas montrés solidaires de ce mouvement d’humeur. Pendant que les uns s’abstenaient de dispenser les cours comme ordonné par le syndicat, d’autres le faisaient. Le Synes explique que les enseignants d’Universités d’Etat sont réunis dans quatre syndicats et qu’à l’annonce de leur grève, aucun d’eux ne s’est prononcé. C’est pourquoi certains enseignants se retrouvaient dans des amphis pendant la cessation de cours. Il se réjouit tout de même parce que le mouvement selon des statistiques a été suivi, à 85% dans les Universités. Ce qui n’a pas laissé le Minsup indifférent, d’où sa sortie. A-t-on besoin dans un Etat sérieux d’une grève ou d’un préavis de grève pour payer des émoluments budgétisés ?