Université de Yaoundé II: Comment le G11 a exécuté Jean Tabi Manga
Yaoundé, 10 Décembre 2012
© Nadine Bella | La Météo
Le secrétaire général du bureau national des jeunes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), a servi de bras séculier aux apprentis-sorciers pour abattre l'ancien recteur de Soa.
Le prétexte de la remise des prix aux meilleurs élèves en philosophie à 3 établissements secondaires, le 14 novembre dernier à Monatélé, aura permis à Emilien Denis Atangana, émissaire de Maurice Kamto qu'on ne présente plus, de se mettre en mouvement. Ce jour, le jeune propagandiste du Mrc a eu à «récompenser» les meilleurs élèves en philosophie du collège de l'Espoir, du lycée d'enseignement général et du lycée d'enseignement technique de la ville de Monatélé. Il profitait alors de la 11ème journée internationale de la philosophie placée sous le thème «philosophie et paix», pour faire la campagne du parti de Maurice Kamto.
D'après des témoignages, l'objectif réel d'Emilien Denis Atangana était de poser les jalons dans le chef lieu du département de la Lekié, de ce parti qui entend prendre le pouvoir au plus tard en 2018. Car en fait, au-delà de la conférence-débat, du match des incollables et autres dons constitués de cahiers d'une valeur estimée à moins de 100 000 FCFA, à une dizaine d'élèves, l'excellence scolaire n'était que la face cachée du cinéma qui avait réuni tous les meilleurs élèves de ces 3 établissements de Monatélé. D'ailleurs, on le notait déjà dans les propos du secrétaire général du bureau national des jeunes qui a estimé que «le Cameroun a besoin plus que jamais d'une jeunesse qui pense et qui respecte les valeurs morales que la philosophie nous enseigne et dont notre pays a urgemment besoin pour avoir des hommes et des femmes exemplaires». A sa suite, le représentant du proviseur Ntouda va inviter les autres fils de la Lekié à faire autant pour le changement de la ville de Monatélé. Le mot est donc lâché.
Le discours du secrétaire général du bureau national des jeunes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) ne pouvait qu'être assimilé à une conspiration des contempteurs de l'ancien recteur de l'université de Yaoundé II, Jean Tabi Manga. Aujourd'hui, l'on se rend à l'évidence du jeu d'Emilien Denis Atangana, étiqueté comme un féal d'Henri Eyebe Ayissi qui faut-il le rappeler, reste l'un des millions encore très actifs du G11. Lequel ministre délégué chargé du Contrôle supérieur de l'Etat a porté le coup fatal pour enfin obtenir la tête du brillant académicien. Seulement comme par enchantement, certains militants du Rdpc du coin restent plus dubitatifs sur l'origine des fonds qui permettent depuis lors à cet étudiant originaire d'une famille modeste de s'agiter et de creuser son sillon.
D'autres également n'arrivent pas à comprendre qui a bien pu autoriser à son association qu'on dit financée par G11, de fonctionner en toute illégalité au sein de cette institution universitaire, pourtant hier interdite par le Pr Jean Tabi Manga. Et c'est curieusement ce Jean Tabi Manga, surnommé «Jean le bâtisseur» qui, ne l'oublions pas, était constamment porté à cœur par des milliers d'étudiants de cette université d'Etat, qui est subitement devenu «le démon». Comme si l'on voudrait balayer d'un revers de la main toutes ses multiples réalisations, en qualité et en quantité, qui parlent d'elles mêmes et qui font toujours la fierté des Camerounais, pour l'émergence académique de nos universités.
© Nadine Bella | La Météo
Le secrétaire général du bureau national des jeunes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc), a servi de bras séculier aux apprentis-sorciers pour abattre l'ancien recteur de Soa.
Le prétexte de la remise des prix aux meilleurs élèves en philosophie à 3 établissements secondaires, le 14 novembre dernier à Monatélé, aura permis à Emilien Denis Atangana, émissaire de Maurice Kamto qu'on ne présente plus, de se mettre en mouvement. Ce jour, le jeune propagandiste du Mrc a eu à «récompenser» les meilleurs élèves en philosophie du collège de l'Espoir, du lycée d'enseignement général et du lycée d'enseignement technique de la ville de Monatélé. Il profitait alors de la 11ème journée internationale de la philosophie placée sous le thème «philosophie et paix», pour faire la campagne du parti de Maurice Kamto.
D'après des témoignages, l'objectif réel d'Emilien Denis Atangana était de poser les jalons dans le chef lieu du département de la Lekié, de ce parti qui entend prendre le pouvoir au plus tard en 2018. Car en fait, au-delà de la conférence-débat, du match des incollables et autres dons constitués de cahiers d'une valeur estimée à moins de 100 000 FCFA, à une dizaine d'élèves, l'excellence scolaire n'était que la face cachée du cinéma qui avait réuni tous les meilleurs élèves de ces 3 établissements de Monatélé. D'ailleurs, on le notait déjà dans les propos du secrétaire général du bureau national des jeunes qui a estimé que «le Cameroun a besoin plus que jamais d'une jeunesse qui pense et qui respecte les valeurs morales que la philosophie nous enseigne et dont notre pays a urgemment besoin pour avoir des hommes et des femmes exemplaires». A sa suite, le représentant du proviseur Ntouda va inviter les autres fils de la Lekié à faire autant pour le changement de la ville de Monatélé. Le mot est donc lâché.
Le discours du secrétaire général du bureau national des jeunes du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (Mrc) ne pouvait qu'être assimilé à une conspiration des contempteurs de l'ancien recteur de l'université de Yaoundé II, Jean Tabi Manga. Aujourd'hui, l'on se rend à l'évidence du jeu d'Emilien Denis Atangana, étiqueté comme un féal d'Henri Eyebe Ayissi qui faut-il le rappeler, reste l'un des millions encore très actifs du G11. Lequel ministre délégué chargé du Contrôle supérieur de l'Etat a porté le coup fatal pour enfin obtenir la tête du brillant académicien. Seulement comme par enchantement, certains militants du Rdpc du coin restent plus dubitatifs sur l'origine des fonds qui permettent depuis lors à cet étudiant originaire d'une famille modeste de s'agiter et de creuser son sillon.
D'autres également n'arrivent pas à comprendre qui a bien pu autoriser à son association qu'on dit financée par G11, de fonctionner en toute illégalité au sein de cette institution universitaire, pourtant hier interdite par le Pr Jean Tabi Manga. Et c'est curieusement ce Jean Tabi Manga, surnommé «Jean le bâtisseur» qui, ne l'oublions pas, était constamment porté à cœur par des milliers d'étudiants de cette université d'Etat, qui est subitement devenu «le démon». Comme si l'on voudrait balayer d'un revers de la main toutes ses multiples réalisations, en qualité et en quantité, qui parlent d'elles mêmes et qui font toujours la fierté des Camerounais, pour l'émergence académique de nos universités.