Université de Yaoundé I: Les résidents libèrent la Cité U
Yaoundé, 14 Août 2013
© Félicité BANANE, Charles NDJANA (Stagiai | Cameroon Tribune
Traditionnelle, cette mesure concerne pour la première fois les étrangers et Personnes handicapées.
Un calme de cimetière règne actuellement dans la plupart des bâtiments de la cité universitaire de Yaoundé I. Les lieux qui grouillent habituellement de monde du fait de la présence massive d'étudiants, résidents des lieux, sont déserts. C'est que nous sommes au mois d'août, période pendant laquelle s'applique la clause libératoire, contenue dans le règlement intérieur des cités universitaires. Un texte en vigueur depuis mars 2007. En effet, sur la fiche individuelle des résidents, il est clairement inscrit qu'ils devront libérer les chambres au plus tard le 31 juillet de chaque année.
Ce vendredi 9 août, devant le bâtiment H, du linge est disposé sur un séchoir, trahissant au moins une présence humaine. De même, du côté du bâtiment A, il y a clairement du monde. Parmi les résidents présents, Pascale Y, handicapée moteur, étudiante en master, de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (Falsh). Mais la jeune fille s'apprête à quitter les lieux, tout en se plaignant des désagréments que lui cause ce départ précipité. En effet, depuis 2007, c'est la première fois que les groupes minoritaires, constitués de cas sociaux, notamment des étudiants handicapés et étrangers, sont également sommés de quitter la cité U. Eux, qui jadis, bénéficiaient d'une dérogation spéciale du recteur leur permettant de rester. D'où les plaintes de Pascale Y. «Ma famille habite hors de la ville: ce qui complique ma situation. Il me sera difficile d'aller et venir avec tous ces bagages», explique-t-elle.
Le Pr. Priso Dickens, Directeur du Centre des Œuvres universitaires (DCOU), explique que la mesure de libérer complètement les lieux, cette année, s'inscrit dans un processus de normalisation. Impulsé par l'actuel recteur de l'Université, il vise à aligner la cité U sur les standards internationaux. Il souligne, par ailleurs, que le mois d'août étant la période des vacances universitaires, la présence des résidents est injustifiée. Les équipes techniques seront à pied d'œuvre entre autres pour dératiser, remettre les tuyauteries et bien des by Savings Wave">équipements à jour. Enfin, le DCOU affirme: «Cette trêve constitue aussi une occasion de faire des économies, car le paiement des factures d'eau et d'électricité pèse sur l'Université, à cause du surpeuplement orchestré par certains résidents qui cohabitent avec la famille. Pratique pourtant interdite». Anciens et nouveaux résidents devront postuler pour l'octroi d'un des 1250 lits de la Cité U de Ngoa-Ekellé dès le mois d'octobre prochain.
© Félicité BANANE, Charles NDJANA (Stagiai | Cameroon Tribune
Traditionnelle, cette mesure concerne pour la première fois les étrangers et Personnes handicapées.
Un calme de cimetière règne actuellement dans la plupart des bâtiments de la cité universitaire de Yaoundé I. Les lieux qui grouillent habituellement de monde du fait de la présence massive d'étudiants, résidents des lieux, sont déserts. C'est que nous sommes au mois d'août, période pendant laquelle s'applique la clause libératoire, contenue dans le règlement intérieur des cités universitaires. Un texte en vigueur depuis mars 2007. En effet, sur la fiche individuelle des résidents, il est clairement inscrit qu'ils devront libérer les chambres au plus tard le 31 juillet de chaque année.
Ce vendredi 9 août, devant le bâtiment H, du linge est disposé sur un séchoir, trahissant au moins une présence humaine. De même, du côté du bâtiment A, il y a clairement du monde. Parmi les résidents présents, Pascale Y, handicapée moteur, étudiante en master, de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (Falsh). Mais la jeune fille s'apprête à quitter les lieux, tout en se plaignant des désagréments que lui cause ce départ précipité. En effet, depuis 2007, c'est la première fois que les groupes minoritaires, constitués de cas sociaux, notamment des étudiants handicapés et étrangers, sont également sommés de quitter la cité U. Eux, qui jadis, bénéficiaient d'une dérogation spéciale du recteur leur permettant de rester. D'où les plaintes de Pascale Y. «Ma famille habite hors de la ville: ce qui complique ma situation. Il me sera difficile d'aller et venir avec tous ces bagages», explique-t-elle.
Le Pr. Priso Dickens, Directeur du Centre des Œuvres universitaires (DCOU), explique que la mesure de libérer complètement les lieux, cette année, s'inscrit dans un processus de normalisation. Impulsé par l'actuel recteur de l'Université, il vise à aligner la cité U sur les standards internationaux. Il souligne, par ailleurs, que le mois d'août étant la période des vacances universitaires, la présence des résidents est injustifiée. Les équipes techniques seront à pied d'œuvre entre autres pour dératiser, remettre les tuyauteries et bien des by Savings Wave">équipements à jour. Enfin, le DCOU affirme: «Cette trêve constitue aussi une occasion de faire des économies, car le paiement des factures d'eau et d'électricité pèse sur l'Université, à cause du surpeuplement orchestré par certains résidents qui cohabitent avec la famille. Pratique pourtant interdite». Anciens et nouveaux résidents devront postuler pour l'octroi d'un des 1250 lits de la Cité U de Ngoa-Ekellé dès le mois d'octobre prochain.