Université de Yaoundé 1: Le Pr Jean Bahebeck a-t-il manipulé quelques journalistes ?

Cameroun, Universit? de Yaound? 1: Le Pr Jean Bahebeck a-t-il manipul? quelques journalistes ? :: CAMEROON
Traduit devant le conseil de discipline de l’Université de Yaoundé pour de nombreux écarts constatés dans ses comportements et fonctions de praticien de la médecine et d’enseignant, le Professeur Jean Bahebeck, Enseignant-Assistant, use et a réussi à manipuler quelques journalistes en manque de sensation pour faire passer l’information selon laquelle le Professeur de rang magistral Maurice Aurélien Sosso aurait détourné les travaux d’un groupe d’enseignants afin de faire main basse sur l’argent que ceux-ci ont produit.

Au départ, l’information pour des esprits non éveillés aura réussi à semer le trouble et le doute dans les esprits. Mais qu’en est-il aujourd’hui de la vérité, qui, comme les fesses est obligé de s’asseoir ?

 

Atteinte à l’honorabilité

Dans cette malheureuse tentative de manipulation, le Pr Jean Bahebeck n’a jamais indiqué à ses amis « scribes » que lorsqu’il était en 4e Année à la Faculté de Médecine (ancien CUSS), le Pr Maurice Aurelien Sosso était déjà son encadreur. Une vérité qu’il répètera en plein conseil de discipline devant témoins.

Comme argument pour gribouiller leurs articles de presse, les « scribes » du Pr Jean Bahebeck vont s’appuyer sur des documents fournis par ce dernier relatant sans socles scientifiques ni actes administratifs ce qu’ils appellent aujourd’hui « sa vérité ». Frisant la paranoïa « passagère », d’après un rapport de psychiatre consulté, comment peut-on en arrivez à ce stade lorsqu’on est un Professeur respecté de la république ? En plus de cela, Pr Jean Bahebeck écrit en « Gras » dans une correspondance qu’il est le plus ancien et expérimenté de la spécialité Chirurgie orthopédie et traumatologie voire le plus gradé en Afrique. D’après nos recherches, cette information s’avère fausse car en 1986 le Dr Minyem Rodolphe sortie du CUSS était le premier chirurgien orthopédiste que le Cameroun ait connu. S’étant installé depuis lors en clientèle privée, il est encore vivant. En plus de cela, pour ce qui concerne l’Afrique Centrale d’abord, le Professeur Titulaire donc plus gradé que Jean Bahebeck à savoir MOUYOUKOUA Armand de nationalité Congolaise siège au CAMES. Cet éminent Professeur a été Recteur de l’Université de Brazzaville au Congo. Le Professeur Jean Bahebeck ne peut donc être le meilleur ni le plus gradé en Afrique comme il le prétend dans certaines lettres adressées en haut lieu. Un autre mensonge qui frise également la paranoïa.

 

Article mensonger

Les arguties débités dans ces articles de presse ayant le même socle d’orientation, font état de ce qu’un groupe d’étudiants se seraient plaints d’avoir vu leurs travaux arrachés par le Pr Maurice Aurelien Sosso et d’autres Enseignants de l’Université de Yaoundé 1. Appuyant leur argumentaire sur une copie d’un procès verbal de sommation interpellative dont exemplaire leur a été remis, ces « scribes malveillants » n’ont même pas remarqué l’incongruité de la démarche car le plaignant étant le Pr Jean Bahebeck n’est aucunement concerné par le préjudice énoncé dans la plainte. La sommation qui finira par dévoiler la vérité fait état de ce que les victimes à savoir les étudiants Gaël Leckpa et Emmanuel Mohamadou Guerse avouent avoir choisis comme encadreurs de leurs travaux le Pr Maurice Aurelien Sosso comme Directeur et Docteur Ibrahima FARIKOU comme Co-Directeur. En tant qu’étudiants et recherchant des Enseignants expérimentés et disponibles pour mieux transmettre le savoir, devrait-on condamner ces étudiants ? Encore qu’en termes d’expérience le Co-directeur à savoir le Dr Ibrahima FARIKOU exerce au Centre de Réhabilitation des Personnes Handicapées et pourrait bien transmettre en lieu et place du Chirurgien et Professeur de rang magistral Maurice Aurelien Sosso le savoir nécessaire pour approfondir leurs connaissances apprises depuis des années. D’où vient-il donc qu’il ait fallu déposer une plainte et ouvrir un conflit alors que n’étant aucunement partie prenante dans l’acte? Par cela comment ne pas appuyer la thèse d’une paranoïa déclarée par un rapport de psychiatre du Professeur Jean Bahebeck ? Suite au dépôt de cette sommation au tribunal, le procès a été enrôlé et le ridicule s’est transposé dans un prétoire.

 

Un rapport psychiatrique qui accable Pr Jean Bahebeck

D’après un rapport de psychiatre, le comportement qu’affiche cet Enseignant-Assistant, est loin de permettre une véritable quiétude à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. Mais, afin de mieux édifier les professionnels de le médecine et après avoir bouclé une enquête bien menée, il va ajouter qu’au regard des comportements qui se sont enchainés ces derniers temps, « la notion de dangerosité est exacerbée par le risque que le Pr Jean Bahebeck et les résidents apprenants qui n’obéissent qu’à ces directives soient installées dans une logique paranoïaque associant : passion, persécution, victimisation, narcissisme, toute puissance, tout ceci dans un modèle procédurier de personnalité épris de justice ». Un constat appuyé depuis l’incident de l’interruption de l’examen par ce dernier.

 

Chronologie des dérapages de Jean Bahebeck

D’après un rapport succinct fait sur les comportements déviants du Pr Jean Bahebeck, l’on peut lire ceci :

* De 2012 à 2013, le Professeur Jean Bahebeck a reçu trois (03) lettres d’observations dont deux de son Chef de département et une, du Directeur de l’Hôpital central de Yaoundé. Une le 8 Janvier 2013, l’autre le 29 Janvier 2013 et le dernier le 27 Mars 2013. S’il avait été un bon praticien devrait-on toujours le rappeler à l’ordre ? Question posée.

 

* De décembre 2012 à Juin 2013, trois (03) rapports de son Chef de département sont adressés au Doyen de la FMSB, pour décrier son comportement. Le premier le 27 Décembre 2012, le second le 5 Mars 2013, le troisième le 27 Mars 2013 et le dernier le 19 Juin 2013

* Le 30 Juillet 2014, une session extraordinaire du Conseil de Faculté lui a été consacré suite à l’interruption de l’examen de fin d’année. D’après les détails du rapport le Pr Jean Bahebeck a fait irruption dans la salle d’examen et a violemment intimé l’ordre à certains étudiants parmi lesquels la résidente en Chirurgie orthopédie Ngo Yamben de quitter la salle. Devant la pression et la violence des propos avancés, la hiérarchie de la Faculté afin de calmer les esprits et de permettre aux étudiants frustrés de reprendre l’examen dans des conditions sereines avait donc estimé bon de renvoyer l’examen d’où l’une des causes de sa traduction devant le conseil de discipline de l’Université de Yaoundé 1.

 

 

En faisant l’économie de tout le rapport accablant fait sur Jean Bahebeck, nous pouvons encore évoquer avec certitude ces quelques lignes et pas des moindres. D’après ce même rapport, « insultes publiques, invectives, perturbations de réunion, commentaires tendancieux » lui sont reprochés. Le Prof Jean Bahebeck aura ainsi verbalement agressé courant 2006 le Professeur Bengono Touré Geneviève devant le décanat. Pour ce qui concerne le Professeur Tetanye Ekoe et Professeur Essomba Arthur, en 2009 devant l’amphi A à la Faculté au vue des étudiants, il va se permettre d’autres égarements.

 

 
Parlant entre autre de la pratique de la médecine, il est noté un récurrent détournement de malades de la part du Pr Jean Bahebeck. S’il faut noter qu’il est propriétaire de la boutique sous le nom commercial « IMPLANTS SERVICES » située à côté du SED, fort est de constater qu’elle vend des implants à plusieurs patients venus de l’Hôpital central. D’autres témoignages font même état de la pratique d’opération de chirurgie orthopédie par le Professeur Bahebeck dans la clinique du Dr Sendé sis à Titi Garage à Yaoundé. Loin de l’accabler injustement, le rapport du conseiller medical de l’hopital central vient encore enfoncer le clou. D’après ce dernier et au cours de l’année 2014 passée, le Pr Jean Bahebeck aura procédé avec son tout « talent » à seulement 13 opérations de chirurgie orthopédie au Bloc opératoire René Essomba où il a été affecté depuis des années. Pour un rendement annuel de 2 072 475 Fcfa, il se trouve ainsi propulsé à la 12e position des interventions chirurgicales rentables dans cette formation hospitalière.
 

Des dérapages qui auraient fini par causer la mort d’un nourrisson et d’une certaine Mme NANA, d’après le rapport. Pour finir, il mentionnera la surenchère des services orthopédiques avec un incident vécu avec une patiente de 14 ans. D’après l’information, la prise en charge décidée par le Pr Bahebeck était chirurgicale et le devis des implants nécessaires à la fixation de la fracture non déplacée a été chiffré par lui à 400 000 Fcfa auxquels il fallait ajouter les autres coûts de prise en charge pour un coût total de 800 000 Fcfa. Ne pouvant pas détenir la somme demandée, les parents de la patiente vont ainsi revenir en chirurgie pédiatrique dans le même hôpital. C’est ainsi que le service réévalué va permettre une prise en charge orthopédique et ambulatoire avec des suites simples pour une facture globale de 45 000 Fcfa et l’enfant a été sauvée.

 

Au demeurant et en conclusion, le Pr Jean Bahebeck sait très bien pourquoi il s’agite. Traduit désormais devant le conseil de discipline de l’Université de Yaoundé 1, il est parfaitement au courant des sanctions qui pourraient lui être infligées après délibérations au regard de tous ces dérapages professionnels.

 



30/05/2016
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres