Université de Yaoundé 1 : AES Sonel fait encore des victimes
Le mensonge a la particularité d’avoir de très courtes jambes. Il y a quelques jours la société d’électricité Aes Sonel après avoir promis d’éviter les coupures dans les hôpitaux et les établissements scolaires entre autre n’a aucunement tenu parole. A l’Université de Yaoundé 1er, quelques photographies nous démontrent que les étudiants se sont résignés à faire un cours très important de sociologie entre 18h45 et 20h45 sans que l’électricité supposé revenir à 18h ne soit rétablit.
Il y a de cela quelques jours alors que la société sur le départ AES Sonel avait promis via communiqués Radio-Presse de couper le courant à une heure précise et rétablir plus tard, qu’elle a oublié de le faire au grand désarroi des étudiants qui se sont résolus à suivre un cours de sociologie du développement dans le noir en utilisant pour des uns des lampes torches et pour d’autres les torches disponibles dans leurs téléphones portables.
La société d’électricité qui jusqu’ici a floué l’Etat en ne respectant pas le cahier des charges préalablement consenti lors de la signature des accords, continu à narguer les camerounais. Au départ, il avait été résolu selon plusieurs informations qu’elle devait investir plusieurs milliards pour les infrastructures électriques. Hélas ! Le concessionnaire américain qui, selon d’autres informations n’avait aucune référence dans le domaine de l’hydro-électrique lorsqu’il arrivait au Cameroun, mais ayant quelques bribes de référence dans le thermique n’a jamais su rattraper ses engagements.
Aujourd’hui AES Sirocco, sur le départ lorsque l’Etat entérinera de façon effective car la négociation et l’aval de Actis n’étant pas encore officielle mais dans des déclarations officielles, continu à encaisser les bénéfices issus de l’exploitation de l’électricité alors que ses parts ont déjà définitivement été vendu à Actis.
Roublardise ou entourloupe d’une société qui a jusqu’ici su déjouer les pièges de l’Etat du Cameroun par la corruption ou le chantage ?
Dans tous les cas, les délestages continuent à faire des victimes devant le laxisme et le je-m’en-foutisme des Camerounais qui sont matés dans leurs revendications parce que jusqu’ici lorsqu’un collectif s’engage à ester en justice AES Sonel, toutes les mesures sont prises jusqu’à la corruption pour empêcher au dossier de prospérer.
Les étudiants en sociologie, eux l’ont su à leurs dépens.
Actuellement en préparation des Contrôles continus et session normale dans quelques semaines, ces derniers appelés à diriger le Cameroun de demain grâce aux enseignements assimilés à l’Université, n’oublieront jamais cette journée qui a semblé selon leurs propres dires se multiplier comme « les premiers pas d’un bébé ».
Affaire à suivre.