Université de Buea: La rumeur tue un étudiant
DOUALA 23 JUIL. 2013
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Les étudiants incarcérés affirment ignorer l’origine de la correspondance faisant état du décès d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea . «Fausses rumeurs».
Les étudiants incarcérés affirment ignorer l’origine de la correspondance faisant état du décès d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea .
«Fausses rumeurs». C’est les termes qui sanctionnent le communiqué rendu public par le recteur de l’Université de Buea. Une assertion soutenue par les conseils de certains étudiants retenus dans le cadre des évènements qui ont secoué le campus de Molyko il y a quelques temps. Le Professeur Nalova Lyonga croit savoir à cet effet, que l’annonce de la mort d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea est l’œuvre «de personnes mal intentionnées.» Des personnes, soutient la même source, à l’origine des actes de vandalisme et de destruction que certaines installations du campus de Molyko ont subis.
Dans la même veine, un conseil des étudiants de l’Université de Buea, incarcéré dans le cadre des troubles que cette institution a connus indique sous cape qu’il n’y a pas eu d’étudiant mort dans les cellules de la prison de Buea. Selon cette source, «Il est possible que face à la lenteur des procédures, certains étudiants aient voulu attirer l’attention de l’opinion sur leur sort.» Dans l’intervalle, la mobilisation estudiantine a enflée. La rumeur également.
Fortement relayé dans les réseaux sociaux, un communiqué de l’Association de défense des droits des étudiants camerounais (Addec) fait état du décès d’un étudiant dénommé Ngu Lawrence. Mort selon les termes de cette correspondance à la prison de Buea le 7 juillet 2013. « L’information » distillée par Thierry Batoum et Alex Nanfack sera relativisé quelques jours plus tard par les conseils des étudiants incarcérés et le staff administratif.
Dans un communiqué signé le 15 juillet 2013, le recteur de l’Université de Buea indique « qu’aucun étudiant répondant au nom de Ngu Lawrence n’est inscrit à l’Université de Buea. » Plus loin, le Professeur Nalova Lyonga soutient que «même par le passé, aucun étudiant répondant à ce nom n’a jamais été inscrit à l’Université de Buea.» Des informations qu’entend vérifier l’Addec. Une Association qui dénonce le fait que l’un de ses membres descendu à Buea, «dans l’optique de vérifier l’information relative à la mort d’un étudiant» ait été interpellé puis inculpé par le procureur de la République pour «flagrant délit de propagation de fausses nouvelles».
Relayé par nos confrères du quotidien Mutations, le président de l’association de défense des droits des étudiants explique que l’initiative de l’Addec est motivée par la correspondance relayée à travers les réseaux sociaux. Selon Thierry Batoum, «c’est l’information que nous avons reçue mercredi, 10 juillet dernier et que nous voulions vérifier». Dans les faits, les étudiants incarcérés à la prison de Buea affirment ignorer la provenance de cette rumeur qui fait des vagues dans les milieux estudiantins. Une situation qui intervient au moment où l’affaire impliquant les étudiants de l’Université de Buea a été mise en délibéré.
Joseph OLINGA N.
© Joseph OLINGA N. | Le Messager
Les étudiants incarcérés affirment ignorer l’origine de la correspondance faisant état du décès d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea . «Fausses rumeurs».
Les étudiants incarcérés affirment ignorer l’origine de la correspondance faisant état du décès d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea .
«Fausses rumeurs». C’est les termes qui sanctionnent le communiqué rendu public par le recteur de l’Université de Buea. Une assertion soutenue par les conseils de certains étudiants retenus dans le cadre des évènements qui ont secoué le campus de Molyko il y a quelques temps. Le Professeur Nalova Lyonga croit savoir à cet effet, que l’annonce de la mort d’un étudiant dans les cellules de la prison de Buea est l’œuvre «de personnes mal intentionnées.» Des personnes, soutient la même source, à l’origine des actes de vandalisme et de destruction que certaines installations du campus de Molyko ont subis.
Dans la même veine, un conseil des étudiants de l’Université de Buea, incarcéré dans le cadre des troubles que cette institution a connus indique sous cape qu’il n’y a pas eu d’étudiant mort dans les cellules de la prison de Buea. Selon cette source, «Il est possible que face à la lenteur des procédures, certains étudiants aient voulu attirer l’attention de l’opinion sur leur sort.» Dans l’intervalle, la mobilisation estudiantine a enflée. La rumeur également.
Fortement relayé dans les réseaux sociaux, un communiqué de l’Association de défense des droits des étudiants camerounais (Addec) fait état du décès d’un étudiant dénommé Ngu Lawrence. Mort selon les termes de cette correspondance à la prison de Buea le 7 juillet 2013. « L’information » distillée par Thierry Batoum et Alex Nanfack sera relativisé quelques jours plus tard par les conseils des étudiants incarcérés et le staff administratif.
Dans un communiqué signé le 15 juillet 2013, le recteur de l’Université de Buea indique « qu’aucun étudiant répondant au nom de Ngu Lawrence n’est inscrit à l’Université de Buea. » Plus loin, le Professeur Nalova Lyonga soutient que «même par le passé, aucun étudiant répondant à ce nom n’a jamais été inscrit à l’Université de Buea.» Des informations qu’entend vérifier l’Addec. Une Association qui dénonce le fait que l’un de ses membres descendu à Buea, «dans l’optique de vérifier l’information relative à la mort d’un étudiant» ait été interpellé puis inculpé par le procureur de la République pour «flagrant délit de propagation de fausses nouvelles».
Relayé par nos confrères du quotidien Mutations, le président de l’association de défense des droits des étudiants explique que l’initiative de l’Addec est motivée par la correspondance relayée à travers les réseaux sociaux. Selon Thierry Batoum, «c’est l’information que nous avons reçue mercredi, 10 juillet dernier et que nous voulions vérifier». Dans les faits, les étudiants incarcérés à la prison de Buea affirment ignorer la provenance de cette rumeur qui fait des vagues dans les milieux estudiantins. Une situation qui intervient au moment où l’affaire impliquant les étudiants de l’Université de Buea a été mise en délibéré.
Joseph OLINGA N.