Union africaine: Ping accroché par Zuma
YAOUNDÉ - 31 Janvier 2012
© La Rédaction | Cameroon Tribune
C’est sur un constat d’échec que s’est achevé hier à Addis-Abeba le 18e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Jean Ping n’a pas pu conserver son poste après quatre tours de scrutin.
© La Rédaction | Cameroon Tribune
C’est sur un constat d’échec que s’est achevé hier à Addis-Abeba le 18e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine. Jean Ping n’a pas pu conserver son poste après quatre tours de scrutin.
C’est sur un constat d’échec que s’est
achevé hier à Addis-Abeba le 18e sommet des chefs d’Etat et de
gouvernement de l’Union africaine. Ceux-ci n’ont pas réussi à départager
les deux candidats en lice pour le poste de président de la Commission.
Après quatre tours de vote, aucun des deux postulants - le Gabonais
Jean Ping, le président sortant, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma
n’a réussi à acquérir la majorité des deux tiers requise pour
remporter le scrutin. C’est donc au cours du 19è sommet qui se tiendra
dans six mois au Malawi qu’aura lieu le prochain vote.
Et c’est un paradoxe: l'Union africaine dispose depuis samedi d'un splendide siège offert par la Chine pour 100 milliards de F, mais pas d'une nouvelle équipe élue pour y siéger et diriger au quotidien cette organisation réunissant 54 pays et représentant un milliard d'habitants. En attendant donc le sommet du Malawi, l’Union africaine va fonctionner sans le chef de son exécutif. C’est la première fois que pareille situation de blocage se produit à l’UA depuis sa mise sur pied en 2002. Toutefois, pour assurer l’intérim, c’est le vice-président de la Commission, le Kenyan Erastus Mwencha, qui occupera le poste. L’élection du président était hier le principal point inscrit à l’ordre du jour. Il a divisé l’Afrique en deux. Pour le chef de l’Etat zambien, il n’y a pas le feu à la maison; car selon lui: «Le continent n’est pas divisé. Une élection divise toujours les gens» Dimanche, les chefs d'Etat avaient élu sans peine le nouveau président de l'UA pour l'année en cours, une fonction qu’on dit symbolique, en la personne du président béninois, Thomas Boni Yayi. Il prend le relais du chef d'Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema |
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