Une rumeur "tue" Laurent Esso, Secretaire General de la Presidence de la Republique
DOUALA - 26 NOV. 2010
© La Nouvelle Expression
Une rumeur annonçant le décès du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun a agité tous les milieux introduits du pays hier.
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Une rumeur annonçant le décès du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun a agité tous les milieux introduits du pays hier.
Sérail: La nouvelle affaire Laurent Esso
Une rumeur annonçant le décès du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun a agité tous les milieux introduits du pays hier.
L’information a commencé à circuler de bouche à oreille hier dans la capitale politique du Cameroun, Yaoundé. « Avez-vous appris que le secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, est mort ? ». Ou encore, plus catégorique, « Laurent Esso est mort ». La Nouvelle Expression elle aussi, à travers ses journalistes, a été aussi inondée des coups de fils de correspondants qui annonce ce qui est un véritable scoop, ou qui viennent aux nouvelles. Nous nous sommes précipités pour contacter des sources au niveau de ses services à la présidence de la République où la rumeur est aussi parvenue, mais où tout le monde est non seulement surpris, mais balaie l’information de revers de la main, parfois avec raillerie. Les démarches vers d’autres sources introduites, notamment dans sa famille et ses proches amis, aboutissent à la même version. Le Sgpr est bien vivant. Une des ses parentes que nous avons jointe au téléphone à Douala, va nous lancer sans équivoque : « il est debout et bien en santé ».Hier, en début d’après midi, Jean-Pierre Amougou Belinga, promoteur du groupe de presse L’Anecdote, entre en scène. Dans un point de presse au siège de son groupe, il dément le décès de Laurent Marie Esso et affirme avoir eu, à deux reprises dans la matinée, des échanges téléphoniques avec le Sgpr.
La vérité tout de même est que Laurent Esso s’est envolé pour l’Europe la semaine dernière, semble t-il, pour un rendez-vous médical de routine. On a d’ailleurs pu constater son absence au conseil de cabinet présidé hier par le Premier ministre, Philémon Yang. Cette absence du pays a certainement contribué à amplifier cette rumeur et surtout à la rendre plus vraisemblable. Il faut rappeler qu’il ya un an environ, une nouvelle alarmiste avait également circulé au sujet de la disparition du secrétaire général de la présidence, alors qu’il avait voyagé en Europe pour les mêmes raisons. Pour l’heure, difficile de savoir d’où est partie l’information ni qui a intérêt à la lancer dans l’opinion.
Coïncidence, cette rumeur intervient au lendemain de la libération de Serge Sabouang et Harris Mintsa, deux journalistes incarcérés à la prison centrale de Yaoundé depuis bientôt dix mois dans le cadre d’une enquête qu’ils menaient et qui mettait en cause le Sgpr. Ces journalistes et leur compagnon d’infortune de regrettée mémoire, Bibi Ngota, décédé en détention le 21 avril 2010, enquêtaient sur les conditions d’acquisition d’une barge hôtel, le Rio Del Rey, financée par la société nationale des hydrocarbures (Snh) dont Laurent Esso est le président du conseil d’administration, et mis à la disposition du Bataillon d’intervention rapide (Bir) dont le patron vient de périr dans un accident d’hélicoptère lundi dernier à quelques 160 km à l’est de Douala.
Une rumeur annonçant le décès du ministre d’Etat secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun a agité tous les milieux introduits du pays hier.
L’information a commencé à circuler de bouche à oreille hier dans la capitale politique du Cameroun, Yaoundé. « Avez-vous appris que le secrétaire général de la présidence de la République, Laurent Esso, est mort ? ». Ou encore, plus catégorique, « Laurent Esso est mort ». La Nouvelle Expression elle aussi, à travers ses journalistes, a été aussi inondée des coups de fils de correspondants qui annonce ce qui est un véritable scoop, ou qui viennent aux nouvelles. Nous nous sommes précipités pour contacter des sources au niveau de ses services à la présidence de la République où la rumeur est aussi parvenue, mais où tout le monde est non seulement surpris, mais balaie l’information de revers de la main, parfois avec raillerie. Les démarches vers d’autres sources introduites, notamment dans sa famille et ses proches amis, aboutissent à la même version. Le Sgpr est bien vivant. Une des ses parentes que nous avons jointe au téléphone à Douala, va nous lancer sans équivoque : « il est debout et bien en santé ».Hier, en début d’après midi, Jean-Pierre Amougou Belinga, promoteur du groupe de presse L’Anecdote, entre en scène. Dans un point de presse au siège de son groupe, il dément le décès de Laurent Marie Esso et affirme avoir eu, à deux reprises dans la matinée, des échanges téléphoniques avec le Sgpr.
La vérité tout de même est que Laurent Esso s’est envolé pour l’Europe la semaine dernière, semble t-il, pour un rendez-vous médical de routine. On a d’ailleurs pu constater son absence au conseil de cabinet présidé hier par le Premier ministre, Philémon Yang. Cette absence du pays a certainement contribué à amplifier cette rumeur et surtout à la rendre plus vraisemblable. Il faut rappeler qu’il ya un an environ, une nouvelle alarmiste avait également circulé au sujet de la disparition du secrétaire général de la présidence, alors qu’il avait voyagé en Europe pour les mêmes raisons. Pour l’heure, difficile de savoir d’où est partie l’information ni qui a intérêt à la lancer dans l’opinion.
Coïncidence, cette rumeur intervient au lendemain de la libération de Serge Sabouang et Harris Mintsa, deux journalistes incarcérés à la prison centrale de Yaoundé depuis bientôt dix mois dans le cadre d’une enquête qu’ils menaient et qui mettait en cause le Sgpr. Ces journalistes et leur compagnon d’infortune de regrettée mémoire, Bibi Ngota, décédé en détention le 21 avril 2010, enquêtaient sur les conditions d’acquisition d’une barge hôtel, le Rio Del Rey, financée par la société nationale des hydrocarbures (Snh) dont Laurent Esso est le président du conseil d’administration, et mis à la disposition du Bataillon d’intervention rapide (Bir) dont le patron vient de périr dans un accident d’hélicoptère lundi dernier à quelques 160 km à l’est de Douala.