Adepte de la théorie de la manipulation, de la désinformation et de l’intox, certains médias à la solde des ennemis du ministre des Finances, pour lui nuire, ne reculeront devant rien.
Depuis que la composition du bureau du sénat a été rendue publique et dans l’attente des résultats des municipales et législatives qui se tiennent le 30 septembre, que n’entend-on plus ça et là, dans les salons huppés de la République ? Dans les différentes analyses, de nombreux politologues pensent que cette configuration devrait appeler à des changements notoires dans la répartition du «gâteau national», ou du moins, à des équilibres ethniques du pouvoir. Ce d’autant plus que dans les milieux du septentrion, l’on considérerait désormais le poste de président de l’Assemblée nationale, occupé par Cavaye Yeguié Djibril depuis deux décennies, comme une coquille vide, et de ce fait, préférerait au pire des cas, reprendre le poste de Premier ministre, occupé à trois reprises par un ressortissant du Grand Nord, sous le Renouveau.
De nos sources, il n’en faudra donc pas plus pour qu’une certaine presse en mal de sensation et de scoop, se braque une contre l’ancien Dg d’Afriland First Bank, leur cible facile qu’elle citera comme un prétendant à la Primature. Le complot sera encore moins visible si dans le même temps, ces tireurs à gage et destructeurs de carrière, visiblement au service d’une certaine maffia, ne faisaient pas feu de tout bois pour présenter aujourd’hui le ministère des Finances comme un bateau qui menace de chavirer. Et c’est ce à quoi ces ennemis de la République s’attèleront pour tenter de noircir l’image de l’argentier national. Il ne sera donc pas surprenant de voir le résultat de ce complot transpirer dans les semaines qui suivent, dans ces médias…le fric ayant fait le reste.
Au plan politique, cela pourrait faire mauvais genre de dire également aujourd’hui que ce banquier n’a aucune assise. «Dans son département d’origine, le Logone et Chari, il a toujours, sans faire du bruit, su mobiliser les militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) qui à chaque manifestation du parti, n’ont jamais manqué de scander à cor et à cris le nom du président Biya. C’est également cette démonstration de force qui irrité ses ennemis», reconnaît un militant de base de la localité de Kousseri approché. Cette démonstration de force fait dire en définitive à notre interlocuteur, que dans ce petit jeu de coulisse, la cabale contre Alamine Ousmane Mey ne saurait se justifier autrement que par la rigueur dans la gestion des hommes et du patrimoine de l’Etat que le Minfi veut imposer.
«Le Minfi tient sa nomination du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. S’il faille qu’il soit muté à un autre poste, ce sera de la seule volonté de Paul Biya. Alors, que ceux qui le voient déjà à la Primature arrêtent de faire du vaudou», tranche net un de ses laudateurs.