UNDP: Un congrès sur fond de tensions ce Samedi 18 Février a Yaoundé
YAOUNDÉ - 17 Février 2012
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
Les assises s'ouvrent ce samedi au palais des Congrès à Yaoundé avec, en toile de fond, de nombreux dossiers à examiner. L'ordre du jour des travaux va porter sur le bilan de fonctionnement de ce parti au cours des cinq dernières années et les perspectives. Le congrès sera également l'occasion de renouveler l'équipe dirigeante et des organes annexes.
© Guy Ndzié Essomba | L'Actu
Les assises s'ouvrent ce samedi au palais des Congrès à Yaoundé avec, en toile de fond, de nombreux dossiers à examiner. L'ordre du jour des travaux va porter sur le bilan de fonctionnement de ce parti au cours des cinq dernières années et les perspectives. Le congrès sera également l'occasion de renouveler l'équipe dirigeante et des organes annexes.
L'Union nationale pour la Démocratie
et le Progrès (UNDP) doit certainement se réjouir de la tournure que
prend le jeu politique ces derniers temps avec la décision d'Elections
Cameroon (Elecam) de procéder à la refonte des listes électorales. Cela
pourrait avoir comme incidence, le report des élections couplées
municipales législatives. Une nouvelle qui enchante le parti de Bello
Bouba qui pourrait gagner du temps pour mieux organiser cette échéance
après la tenue de son congrès ordinaire qui débute demain au Palais des
Congrès de Yaoundé. Des sources proches de l'organisation annoncent la
présence au moins de 1500 délégués et 200 invités. Plusieurs d'entre eux
sont déjà présents dans la capitale.
L'ordre du jour des travaux va porter sur le bilan de fonctionnement de ce parti au cours des cinq dernières années et les perspectives. A ce niveau, les débats s'annoncent certainement houleux. Ce n'est un secret pour personne. La base et certains cadres du parti mettent de plus en plus en cause la plate-forme entre l'UNDP et le parti au pouvoir signée en novembre 1997. Pour eux, cette alliance s'apparente à un marché de dupes qui ne profite pas forcement au parti mais à un individu, sinon une petite poignée. Le porte feuille ministériel attribué à leur président national n'est pas là pour arranger les choses. Autre manifestation de cette duperie, selon un cadre du parti, le RDPC ne tient pas compte des propositions de l'UNDP pour nommer les leurs au gouvernement. Le cas de Rose Dibong et Mohamadou Ahidjo restent frais dans les mémoires.
Pesanteurs
Le congrès sera également l'occasion de renouveler l'équipe dirigeante et des organes annexes. Mais le point d'orgue sera à coup sûr l'élection du président national. Bello Bouba est candidat à sa propre succession.
Jusque là, un seul adversaire est connu. Rémi Mba, 44 ans, secrétaire de la section UNDP de Mfou, entend rivaliser avec Bello Bouba. Il en profite pour relever les pesanteurs qui pourraient entraver sa candidature : «je vais au front, sachant qu'il y aura des barrières, des coups, des pièges, des obstacles des intimidations des influences, des tripatouillages, des ministres de la République ont fait les frais: Issa Tchiroma et Amadou Moustapha. De même que d'autres personnalités telles que Valère Abanda Metogo, Célestin Bedzigui...» Comme d'autres militants, il pense que: «ça va très mal dans le parti malgré les apparences, il faut un homme nouveau à la tête du parti sinon c'est la chute du Baobab», conclut-il. Au-delà de tout, ces assises de Yaoundé visent surtout les préparatifs des élections couplées. Comme l'a souligné le président national lors de la dernière réunion du Bureau politique, le président national a souligné que l'UNDP doit faire beaucoup mieux qu'en 2007 en doublant au moins le nombre de députés.
L'ordre du jour des travaux va porter sur le bilan de fonctionnement de ce parti au cours des cinq dernières années et les perspectives. A ce niveau, les débats s'annoncent certainement houleux. Ce n'est un secret pour personne. La base et certains cadres du parti mettent de plus en plus en cause la plate-forme entre l'UNDP et le parti au pouvoir signée en novembre 1997. Pour eux, cette alliance s'apparente à un marché de dupes qui ne profite pas forcement au parti mais à un individu, sinon une petite poignée. Le porte feuille ministériel attribué à leur président national n'est pas là pour arranger les choses. Autre manifestation de cette duperie, selon un cadre du parti, le RDPC ne tient pas compte des propositions de l'UNDP pour nommer les leurs au gouvernement. Le cas de Rose Dibong et Mohamadou Ahidjo restent frais dans les mémoires.
Pesanteurs
Le congrès sera également l'occasion de renouveler l'équipe dirigeante et des organes annexes. Mais le point d'orgue sera à coup sûr l'élection du président national. Bello Bouba est candidat à sa propre succession.
Jusque là, un seul adversaire est connu. Rémi Mba, 44 ans, secrétaire de la section UNDP de Mfou, entend rivaliser avec Bello Bouba. Il en profite pour relever les pesanteurs qui pourraient entraver sa candidature : «je vais au front, sachant qu'il y aura des barrières, des coups, des pièges, des obstacles des intimidations des influences, des tripatouillages, des ministres de la République ont fait les frais: Issa Tchiroma et Amadou Moustapha. De même que d'autres personnalités telles que Valère Abanda Metogo, Célestin Bedzigui...» Comme d'autres militants, il pense que: «ça va très mal dans le parti malgré les apparences, il faut un homme nouveau à la tête du parti sinon c'est la chute du Baobab», conclut-il. Au-delà de tout, ces assises de Yaoundé visent surtout les préparatifs des élections couplées. Comme l'a souligné le président national lors de la dernière réunion du Bureau politique, le président national a souligné que l'UNDP doit faire beaucoup mieux qu'en 2007 en doublant au moins le nombre de députés.