Martin Ndjeck était en train de résoudre un problème de litige foncier quand il a été fauché par la mort.
Les populations de la circonscription
administrative d’Alo dans le département du Lebialem, région du
Sud-Ouest, sont dans tous leurs états. Ils ne savent plus par où
mettre la tête.
Car, leur sous préfet vient de mourir.
Martin Ndjeck puisqu’il s’agit de lui est décédé
dans des circonstances peu orthodoxes, alors qu’il accomplissait son
devoir de chef de terre.
Selon des informations, il s’est effondré hier dans un champ alors qu’il
était parti régler un problème de litige foncier, qui depuis plusieurs
années, met en conflit deux villages voisins.
D’après le correspondant local d’Equinoxe radio dans la région du Sud
Ouest, et d’autres sources indépendantes, le chef de terre gérait encore
les préliminaires.
Les uns pensent qu’il aurait été foudroyé de manière mystique, par l’une des parties qui avait peur de perdre dans l’arrangement à l’amiable qui était entrepris par le désormais feu sous préfet. Du coté de la sous-préfecture d’Alo, d’autres sources proches de cette unité administrative révèlent que le sous-préfet décédé était un hyper tendu. Les plus avisés face à cette version des faits pensent plutôt que le parcours qu’il a effectué à pied dans cette région particulièrement escarpée et montagneuse de la chaine montagneuse de l’Ouest, située entre le mont Cameroun et les monts Koupé et Manengouba, aurait eu raison de la résistance de son cœur. Dans tous les cas, seul une éventuelle autopsie permettra d’en savoir plus claire dans cette affaire. Le corps sans vie de Martin Ndjeck, âgé d’environ cinquante ans, a été momentanément conservé à la morgue de l’hôpital de Fontem.
En attendant, c’est la famille du défunt, tout l’arrondissement de l’Alo et le ministère de l’Administration territoriale qui viennent de prendre un sérieux coup.