Un réseau de mariages blancs démantelé entre les Pays-Bas et le Royaume-Uni
La
police des Pays-Bas a démantelé un réseau qui organisait des mariages
blancs en Grande-Bretagne."La gendarmerie a interpellé cette semaine
seize femmes et sept hommes soupçonnés de s'être rendus en
Grande-Bretagne pour contracter de faux mariages", a indiqué le parquet
dans un communiqué, ajoutant: "ils sont quasiment tous des Néerlandais
d'origine antillaise".Des unions étaient réalisées entre des Néerlandais
et des immigrés illégaux nigérians, lesquels payaient pour légaliser
ainsi leur séjour, a annoncé vendredi le parquet néerlandais.
Une fois mariés, les "époux" ou "épouses" nigérians obtenaient un permis de séjour légal qui leur permettait de bénéficier des droits à une protection sociale. En échange, les "conjoints" néerlandais recevaient entre 2500 et 3500 euros.
Un porte-parole du parquet a précisé que le réseau avait recours à des Néerlandais d'origine antillaise parce qu'ils peuvent être confondus avec des Nigérians. Après le mariage blanc, les vrais conjoints des Nigérians arrivaient au Royaume-Uni pour prendre la place des Néerlandais, qui retournaient aux Pays-Bas.
Ces interpellations ont marqué la fin d'une enquête menée en collaboration avec les autorités britanniques et Europol, qui a conduit à l'arrestation, au cours des deux dernières années, de 81 personnes au total, dont 66 ont déjà été condamnées à des peines allant de quelques mois à six ans de prison, principalement au Royaume-Uni.
Certains mariages blancs ont été empêchés "de peu" alors même que les faux mariés se trouvaient devant l'autel, a indiqué le parquet.
"Nous avons vu des robes de mariée sur lesquelles le prix était encore indiqué, utilisées par trois femmes le même jour, qui échangeaient la robe juste à l'extérieur de l'église", a expliqué un des officiers ayant participé à l'enquête, cité par le quotidien populaire néerlandais "De Telegraaf".
Une fois mariés, les "époux" ou "épouses" nigérians obtenaient un permis de séjour légal qui leur permettait de bénéficier des droits à une protection sociale. En échange, les "conjoints" néerlandais recevaient entre 2500 et 3500 euros.
Un porte-parole du parquet a précisé que le réseau avait recours à des Néerlandais d'origine antillaise parce qu'ils peuvent être confondus avec des Nigérians. Après le mariage blanc, les vrais conjoints des Nigérians arrivaient au Royaume-Uni pour prendre la place des Néerlandais, qui retournaient aux Pays-Bas.
Ces interpellations ont marqué la fin d'une enquête menée en collaboration avec les autorités britanniques et Europol, qui a conduit à l'arrestation, au cours des deux dernières années, de 81 personnes au total, dont 66 ont déjà été condamnées à des peines allant de quelques mois à six ans de prison, principalement au Royaume-Uni.
Certains mariages blancs ont été empêchés "de peu" alors même que les faux mariés se trouvaient devant l'autel, a indiqué le parquet.
"Nous avons vu des robes de mariée sur lesquelles le prix était encore indiqué, utilisées par trois femmes le même jour, qui échangeaient la robe juste à l'extérieur de l'église", a expliqué un des officiers ayant participé à l'enquête, cité par le quotidien populaire néerlandais "De Telegraaf".
© Source : ATS