Un prêt de 14,35 milliards de la Banque mondiale pour le développement urbain et l’eau potable
Un prêt de 14,35 milliards de la Banque mondiale pour le développement urbain et l’eau potable
(Cameroon-Tribune 30/12/2010)
La signature de l’accord de financement a eu lieu mercredi à Yaoundé. Un nouveau décanteur sera construit sur le fleuve Nyong à partir de la station de pompage d’Akomnyada.
Le projet de développement des secteurs urbains et d’approvisionnement en eau (PDUE) va bénéficier dans les tous prochains jours, de 28,7 millions de dollars US, soit environ 14,35 milliards de F de plus pour sa réalisation. Ce financement additionnel, obtenu par le Cameroun dans le cadre de sa coopération avec la Banque mondiale, est un prêt concessionnel qui vient compléter le crédit initial de 80 millions de dollars, soit près de 40 milliards de F octroyé en 2008 par l’Association internationale de développement (IDA), structure de la Banque mondiale en charge de financer les pays à faible revenus.
Le coût global du financement passe ainsi de 40 à 54,29 milliards de F. Ce nouveau financement a pour objectif principal d’étendre les travaux d’infrastructures initiés dans le cadre de la réalisation dudit projet et de prolonger les travaux d’urgence concernant l’approvisionnement en eau potable dans la ville de Yaoundé en saison sèche. Douala et certaines villes secondaires sont également concernées.
La signature de l’accord de financement a eu lieu mercredi à Yaoundé. Elle s’est faite en présence du représentant par intérim de la Banque mondiale, Faustin Koyasse, des ministres camerounais en charge de l’Economie, Louis Paul Motaze, de l’Energie et de l’Eau, Michael Ngako Tomdio, du Développement urbain et de l’Habitat, Clobert Tchatat et le directeur général de la Cameroon Water utilities (Camwater), Basile Atangana Kouna. Selon ce dernier, ce financement additionnel vient à point nommé, puisqu’il permettra d’accroître la production d’eau et d’élargir l’accès à l’eau potable des populations et particulièrement pour celles résidant à Yaoundé.
« Un nouveau décanteur sera construit sur le fleuve Nyong à partir de la station de pompage d’Akomnyada. Avec les trois qui existent déjà, cela va porter à quatre le nombre de décanteurs et nous souhaitons en avoir cinq pour pouvoir atteindre l’objectif de 50.000 mètres cubes d’eau par jour en plus des 50.000 qui seront produits par la station de la Mefou. Nous avons misé sur 35.000 mètres cubes d’eau par jour en espérant atteindre 50.000 mètres cubes d’ici deux ans. Nous pensons que le décanteur pourra être prêt d’ici 2012 », a expliqué Basile Atangana Kouna.
Le PDUE est un projet qui vise à améliorer les infrastructures et les services de base et aussi à renforcer les capacités des collectivités urbaines dans le cadre de la décentralisation. Pour ce qui est de la réalisation du projet en cours, le ministre en charge de l’Economie s’est dit satisfait des activités déjà menées jusqu’ici. Il a aussi fait mention de la crise économique mondiale et de son impact négatif sur les secteurs concernés par le projet. C’est d’ailleurs cette crise qui a imposé une réorientation du projet, induisant de fait, des coûts supplémentaires. Ce financement additionnel est aussi une nouvelle source d’espoir les Camerounais qui ne demandent qu’à avoir plus d’eau potable pour eux.
Josiane TCHAKOUNTE
(Cameroon-Tribune 30/12/2010)
La signature de l’accord de financement a eu lieu mercredi à Yaoundé. Un nouveau décanteur sera construit sur le fleuve Nyong à partir de la station de pompage d’Akomnyada.
Le projet de développement des secteurs urbains et d’approvisionnement en eau (PDUE) va bénéficier dans les tous prochains jours, de 28,7 millions de dollars US, soit environ 14,35 milliards de F de plus pour sa réalisation. Ce financement additionnel, obtenu par le Cameroun dans le cadre de sa coopération avec la Banque mondiale, est un prêt concessionnel qui vient compléter le crédit initial de 80 millions de dollars, soit près de 40 milliards de F octroyé en 2008 par l’Association internationale de développement (IDA), structure de la Banque mondiale en charge de financer les pays à faible revenus.
Le coût global du financement passe ainsi de 40 à 54,29 milliards de F. Ce nouveau financement a pour objectif principal d’étendre les travaux d’infrastructures initiés dans le cadre de la réalisation dudit projet et de prolonger les travaux d’urgence concernant l’approvisionnement en eau potable dans la ville de Yaoundé en saison sèche. Douala et certaines villes secondaires sont également concernées.
La signature de l’accord de financement a eu lieu mercredi à Yaoundé. Elle s’est faite en présence du représentant par intérim de la Banque mondiale, Faustin Koyasse, des ministres camerounais en charge de l’Economie, Louis Paul Motaze, de l’Energie et de l’Eau, Michael Ngako Tomdio, du Développement urbain et de l’Habitat, Clobert Tchatat et le directeur général de la Cameroon Water utilities (Camwater), Basile Atangana Kouna. Selon ce dernier, ce financement additionnel vient à point nommé, puisqu’il permettra d’accroître la production d’eau et d’élargir l’accès à l’eau potable des populations et particulièrement pour celles résidant à Yaoundé.
« Un nouveau décanteur sera construit sur le fleuve Nyong à partir de la station de pompage d’Akomnyada. Avec les trois qui existent déjà, cela va porter à quatre le nombre de décanteurs et nous souhaitons en avoir cinq pour pouvoir atteindre l’objectif de 50.000 mètres cubes d’eau par jour en plus des 50.000 qui seront produits par la station de la Mefou. Nous avons misé sur 35.000 mètres cubes d’eau par jour en espérant atteindre 50.000 mètres cubes d’ici deux ans. Nous pensons que le décanteur pourra être prêt d’ici 2012 », a expliqué Basile Atangana Kouna.
Le PDUE est un projet qui vise à améliorer les infrastructures et les services de base et aussi à renforcer les capacités des collectivités urbaines dans le cadre de la décentralisation. Pour ce qui est de la réalisation du projet en cours, le ministre en charge de l’Economie s’est dit satisfait des activités déjà menées jusqu’ici. Il a aussi fait mention de la crise économique mondiale et de son impact négatif sur les secteurs concernés par le projet. C’est d’ailleurs cette crise qui a imposé une réorientation du projet, induisant de fait, des coûts supplémentaires. Ce financement additionnel est aussi une nouvelle source d’espoir les Camerounais qui ne demandent qu’à avoir plus d’eau potable pour eux.
Josiane TCHAKOUNTE
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