Un nouveau président à la tête du Parlement africain
YAOUNDÉ - 29 Mai 2012
© RFI.fr
Un nouveau président à la tête du Parlement panafricain, l'Assemblée consultative de l'Union africaine basée à Midrand, en Afrique du Sud.
Un nouveau président à la tête du Parlement panafricain, l'Assemblée consultative de l'Union africaine basée à Midrand, en Afrique du Sud. Le Nigérian Bethel Amadi remplace le Tchadien Moussa Idriss Ndélé. Il sera notamment chargé de donner plus de poids à cette institution mal connue.
Pas de surprise: Bethel Amadi était le seul candidat en lice pour le poste. Ce député du parti démocratique populaire -au pouvoir au Nigéria - est élu pour trois ans à la tête du Parlement panafricain. Une institution qu'il connait bien puisqu'il était ces dernières années Premier vice-président. Et c'est le Camerounais Roger Nkodo Dang qui lui succède.
Nouvelle tête, donc. Mais ça ne fait pas la une des médias, ni au Nigéria ni ailleurs sur le continent. Car même après huit ans d'existence, le Parlement panafricain manque de visibilité, et de poids politique. Simple Assemblée consultative, ses membres -cinq députés par pays de l'UA - sont des parlementaires nationaux. Ils ne se réunissent que deux fois par an en séance ordinaire, et l'institution n'émet que des recommandations transmises aux autres organes de l'Union africaine.
Récemment, le Soudan du Sud s'est adressé au Parlement panafricain pour faire pression sur son voisin du Nord. Peu de chances que cet appel soit suivi d'effets concrets, même si à terme, un jour, l'institution est censée devenir une assemblée aux pleins pouvoirs législatifs, avec des membres élus au suffrage universel, comme au Parlement européen.
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Un nouveau président à la tête du Parlement panafricain, l'Assemblée consultative de l'Union africaine basée à Midrand, en Afrique du Sud.
Un nouveau président à la tête du Parlement panafricain, l'Assemblée consultative de l'Union africaine basée à Midrand, en Afrique du Sud. Le Nigérian Bethel Amadi remplace le Tchadien Moussa Idriss Ndélé. Il sera notamment chargé de donner plus de poids à cette institution mal connue.
Pas de surprise: Bethel Amadi était le seul candidat en lice pour le poste. Ce député du parti démocratique populaire -au pouvoir au Nigéria - est élu pour trois ans à la tête du Parlement panafricain. Une institution qu'il connait bien puisqu'il était ces dernières années Premier vice-président. Et c'est le Camerounais Roger Nkodo Dang qui lui succède.
Nouvelle tête, donc. Mais ça ne fait pas la une des médias, ni au Nigéria ni ailleurs sur le continent. Car même après huit ans d'existence, le Parlement panafricain manque de visibilité, et de poids politique. Simple Assemblée consultative, ses membres -cinq députés par pays de l'UA - sont des parlementaires nationaux. Ils ne se réunissent que deux fois par an en séance ordinaire, et l'institution n'émet que des recommandations transmises aux autres organes de l'Union africaine.
Récemment, le Soudan du Sud s'est adressé au Parlement panafricain pour faire pression sur son voisin du Nord. Peu de chances que cet appel soit suivi d'effets concrets, même si à terme, un jour, l'institution est censée devenir une assemblée aux pleins pouvoirs législatifs, avec des membres élus au suffrage universel, comme au Parlement européen.