Après
avoir reçu des menaces de mort, Roger Nkongtchi, militant dans la
circonscription de Yaoundé 2 a été sauvagement agressé par des inconnus à
son domicile.
Les faits se déroulent dans la nuit du mercredi 14 août au jeudi 15 août 2013 aux environs de 22h30min. Roger Nkongtchi est attaqué par un groupe d’inconnus dans sa chambre. Le jeune homme est un employé de la mairie de Yaoundé 2 dirigée par le Rdpc. Le ralliement de la victime au Mrc est constaté par son employeur lors du défilé de la fête nationale du 20 mai 2013. En effet, le jeune homme se retrouve dans les rangs du Mouvement de la renaissance du Cameroun. Un fait qui provoque la colère des responsables de la commune où il occupe le poste de chauffeur du 3e adjoint au maire. Roger Nkongtchi après avoir été convoqué par ses employeurs est sommé de revenir dans les rangs du parti auquel il appartenait c'est-à-dire le Rpdc.
Le jeune militant assiste quelques temps après à une réunion du Mrc au cours de laquelle il déclare publiquement avoir été menacé par ses chefs qui sont également des militants du parti au pouvoir. Malgré l’assurance et le soutien des responsables du Mouvement pour la renaissance du Cameroun, la victime continue de subir la traque et les remontrances de ses patrons de la commune de Yaoundé 2 qui ne digèrent pas toujours les nouvelles convictions politiques de leur employé.
Pour manifester leur mécontentement, les responsables de cette commune décident de rétrograder Roger Nkongtchi au poste d’agent d’entretien, le jeune homme reçoit une demande d’explication suivi d’une mise à pied abusive. La situation s’enlise de plus en plus, car malgré les huit jours de cette mise à pied, le militant du Mrc est interdit d’accès dans l’enceinte de la mairie. Une mise à pied qui s’avère illégale. Craignant des représailles et des contestations de la part de l’ancien chauffeur, le secrétaire général et le responsable des ressources humaines de la commune convoquent ce dernier une fois de plus pour le menacer et le sommer de restituer le document attestant sa mise à pied. Une démarche infructueuse, puisque Roger Nkongtchi refuse de remettre ce document à ses chefs.
Des faits et des accusations qui ne devraient pas rester impunis par les autorités de la République. Des forfaits qui amènent à se poser des questions sur la situation des partis opposants durant ces élections municipales et législatives.
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