Il dormait dans le lit conjugal pendant que son épouse prenait son pied dans le pied à terre des amis avec son amant.
Une partie des habitants de ce quartier un rien pimenté, retrouvent peu à peu leurs esprits. Une histoire de moeurs relâchées leur a coupé le souffle il y’a peu. Un homme ayant ses habitudes dans les débits de boisson de ce quartier, défrayé la chronique contre son gré. Selon les témoignages des riverains, M. joseph K. dont l’épouse est en maternité, cherche où se soulager à l’heure de nicodème.
Naturellement, à cette heure-là, il n’ira pas bien loin de chez lui. Il aura pour point de chute le domicile de son ami où il entretient certainement, depuis des lustres des relations coupables avec l’épouse de ce dernier. Grace à un code secret qu’ils sont seuls à partager, cette dernière va ouvrir la porte à son étrange visiteur pendant que son cher époux se fait bercer par Morphée. Ils vont occuper la chambre d’à côté le temps d’un match de sens torride. Mais comme il y’a pas de roses sans épines, ils n’iront pas jusqu’au bout de leur action, surpris par le mari, comme guidé par le saint esprit, s’est réveillé pacque que tiré de son sommeil par des gémissements. Ce denier ne trouve rien d’autre à faire que de se jeter à bras raccourcis sur son rival d’ami.
La rixe se déclenche entre les deux hommes. Quelques temps plus loin, Joseph K. va réussir à sortir des griffes de son ami et va fondre dans la nature en tenue d’Adam sous le regard sinon moqueur du moins amusé des voisins qui l’ont reconnu. Pendant la bagarre, la femme va également réussir à s’échapper discrètement. Jusqu’à ce que nous mettions sous presse, elle n’avait toujours regagné le domicile conjugal. Aux dernières nouvelles, elle se trouverait dans sa famille. Quant à l’ami infidèle, il est toujours sans ses pièces d’identité et ses vêtements qui sont la preuve à conviction de son forfait.
Son copain de bière n’a toujours pas porté plainte. Il ne veut pas à rajouter au triste sort de son bourreau, qui a déjà perdu son emploi à cause de cette forfaiture. Même son épouse menace de le quitter, rongé par une nulle autre pareille. Les deux amis se regardent désormais en chiens de faïence. « Le sexe » les séparés à jamais, donnant raison à Alfred de Vigny in « les Destinées » dans le poème « la colère de Samson » avec l’une de ses dernières tirades où il est écrit : « Et plus ou moins, la femme restera Dalila », c’est-àdire la traitresse.