Un grave incendie a consumé quatre pools névralgiques de la Communauté urbaine de Douala : les documents financiers et les archives réduits en cendres !
DOUALA - 07 AVRIL 2015
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Pour la troisième fois en l’espace de dix ans, l’hôtel de ville de Douala-Bonanjo siège de la Communauté Urbaine de Douala, a été la proie d’un incendie.
Mais, comparativement aux deux précédents sinistres, celui survenu dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 avril 2015, est une véritable catastrophe.
Le feu dont l’origine reste à déterminer, a brûlé une bonne partie des deux étages qui constituent cet hôtel de ville. Les flammes ont notamment réduit en cendre, la Direction de l’administration des ressources humaines et de la logistique, la Direction des affaires générales et financières, la Direction des grands travaux et le Secrétariat général. «Ça, c’est le terminator. Je suis à ma 20e année de service ici, je n’ai jamais vu ce genre de malheur. Les archives, la cellule informatique, la comptabilité, l’urbanisme, bref, c’est tout le cœur de la CUD qui est parti. Perdre tout le contenu de quatre Directions, C’est plus qu’une catastrophe, il n’y a pas de mot juste pour qualifier les conséquences de cet incendie» témoigne M. Ekwala, employé à la Communauté urbaine de Douala.
Seuls le rez-de-chaussée de l’immeuble et les extrémités des deux étages dont l’une abritait il n’y a pas longtemps les bureaux du Commissariat central numéro 1 de la ville de Douala, ont échappé à la furie des flammes. L’incendie qui s’est déclaré vers 23 heures, le lundi 06 avril, n’a été maitrisé que ce mardi 07 avril autour de 8 heures. Les vigiles ont tenté en vain d’éteindre le feu à l’aide des extincteurs. Finalement pour parvenir à bout des flammes, les éléments du Corps national des sapeurs-pompiers ont bénéficié du renfort des soldats du feu de l’aéroport international de Douala et du Port autonome de Douala. «Je tiens à féliciter la promptitude et bravoure des pompiers qui ont mis en œuvre leur expertise et les moyens à leur disposition pour éteindre le feu. Les dégâts sont énormes. Le temps viendra pour établir le bilan et connaitre l’origine de l’incendie» a déclaré au reporter de Cameroon-Info.Net, Joseph Beti Assomo, le Gouverneur de la région du Littoral qui est descendu sur les lieux du drame au milieu de la nuit. Il a été suivi par d’autres autorités administratives et traditionnelles basées dans la capitale économique.
Autour de 9h ce mardi 7 avril, les gendarmes ont débuté leur enquête en déployant leur traditionnelle bande jaune qui porte l’inscription « Zone interdite » à l’entrée principale de l’hôtel de ville dont l’accès est désormais interdit aux usagers…
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