Ces présumés malfrats étaient spécialisés dans la contrefaçon des fausses plaques d’immatriculation CEMAC.
Les éléments du commissariat central de la ville de Maroua viennent de mettre la main sur des détourneurs du trésor public d’un autre genre. La fabrication des fausses plaques d’immatriculation était peur pricipale activité. La mise hors d’état de nuire de ces présumés malfrats est le fruit de l’opération du contrôle systématique des plaques d’immatriculation CEMAC lancée par Ernest Ewango Budu, le préfet du Diamaré. Ces jeunes arrêtés la semaine dernière ont une moyenne d’âge de 25 ans.
Il s’agit de Bachirou Abdou, 20 ans, de Anasse, 28 ans, de Ibrahim Abassi, 30 ans et de Boubakary Bouba, 25 ans. Outre les plaques d’immatriculation, ces derniers fabriquaient aussi de faux logos. Tout ceci était vendu à des prix dérisoires. Au nombre des clients, les personnalités de tout bord. C’est ainsi que le véhicule d’un enseignant en service à l’université de Maroua et portant une fausse plaque d’immatriculation CEMAC a été saisi et mis en fourrière au commissariat central de Maroua.
Ces quatre présumés malfrats qui étaient en voie d’être traduits au parquet ont été présentés au public le 16 août dernier, soit trois jours après leur arrestation qui s’est opérée le 13 août 2013. Les éléments du commissaire de police principal Amos Nchanji ont par la même occasion mis la main sur l’impressionnant matériel dont se servaient ces malfrats : il s’agit des boîtes de peinture, des pinceaux, une caisse de lettres et de chiffres, l’appareillage pour gravure et bien d’autres instruments.
La saisie ce matériel s’est effectuée au quartier Gadamahol non loin du marché central de Maroua où ils avaient implanté leur atelier. Le commissaire principal Amos Nchanji a saisi l’opportunité de la présentation de ces présumés malfrats, pour inviter les populations à une franche collaboration en vue de mettre hors d’état de nuire les malfrats qui rôdent aussi bien dans les villes qu’en campagnes.