Le
drame est survenu mercredi 16 janvier 2013 au lycée bilingue. Mais,
c’est hier que les autres élèves de cet établissement scolaire sont
sortis en masse pour en découdre avec le surveillant auteur de la
cruelle punition.
Les collines de «toutsang» où se trouve le lycée bilingue de Dschang ont été agitées le jeudi 17 janvier 2013. Pas du fait d’un mouvement sismique, mais du fait d’un mouvement de colère des élèves de cet établissement, déterminé à en découdre avec un certain M. Temgoua, l’un de leur surveillant. Le même sort, qu’il l’aurait provoqué la veille à un élève de Form V dudit établissement. Selon nos sources, M. Temgoua aurait estimé pendant la levée des couleurs que l’élève n’exécutait pas l’hymne national. En application au règlement intérieur de l’établissement, le surveillant va choisir une corvée, une vraie à l’élève.
Celle de creuser une fosse qui servira de dépôt d’ordures. L’élève fera savoir à son surveillant, carnet d’hôpital à l’appui, qu’il est drépanocytaire et asthmatique. Ce qui n’empêchera pas au surveillant de maintenir sa punition.
Gourdins et autres armes blanches en mains, ils iront à la quête de la tête du surveillant incriminé. Mais ce dernier va voir le mal venir. Puis va se réfugier au provisorat. Incapable de calmer la furieuse colère des élèves, dama Madeleine Mezazem, proviseur de cet établissement va faire appel au commandant de la brigade terre de Dschang. C’est sa descente avec ses éléments armés ainsi des militaires du 611è CIM, qui va provoquer la fuite des élèves en colère après de vives émeutes qui auraient fait plusieurs blessés coté élèves, dont des cas graves. Monsieur le surveillant sera conduit à la brigade terre de Dschang où au dernières nouvelles était encore gardé.
Ce mouvement d’humeur au lycée bilingue de Dschang a provoqué une descente du Sous- préfet Makéné Tchalle de l’arrondissement de Dschang. Malgré le climat social tendu, aucune mesure palliative n’a été prise. Car a-t-on appris les cours sont supposés s’y poursuivre ce jour comme si de rien n’était. Le sort réservé au surveillant mis en cause reste inconnu.