Un cinquième seulement du budget de l'Etat consacré à l'investissement
Un cinquième seulement du budget de l'Etat consacré à l'investissement
(Xinhuanet 28/12/2010)
YAOUNDE -- En dépit d'une ambition déclarée d'inscrire le pays au rang des économies émergentes à l' horizon 2035, le gouvernement camerounais consacre jusqu'ici un cinquième du budget national à l'investissement contre quatre cinquièmes au fonctionnement, a déploré un expert national lors d' une concertation la semaine dernière à Yaoundé.
"Dans un pays pauvre comme le nôtre, on devrait plutôt avoir la structure inverse où la part de l'investissement est relevée", a observé Dr. Tang Ahanda, économiste, en marge d'un atelier des administrations publiques tenu du 20 au 24 décembre sur l' appropriation du Document de stratégie pour la croissance et l' emploi (DSCE) adopté par le gouvernement en 2009.
Ce document, présenté comme le cadre de référence de l'action gouvernementale pour la période 2010-2020, a fixé comme objectif de relever progressivement de 20 à 30% dans les 10 prochaines années cette part de l'investissement public dans les dépenses de l'Etat et l'encadrement de celui-ci pour qu'il donne lieu en grande partie à la construction d'infrastructures visibles.
Avec une croissance moyenne annuelle envisagée de 5,5% au cours de cette période, les autorités de Yaoundé ont par exemple projeté de porter à 26% en 2015 l'état du réseau routier jugé bon et 55% en 2020,contre 12% actuellement. Environ 50.000 km, ce réseau routier n'est bitumé qu'à 10%, selon les estimations officielles.
Dans le domaine de l'énergie, des projets sont aussi entrepris pour accroître de façon substantielle les capacités de production, estimées aujourd'hui à un millier de mégawatts.
"D'ici 2013, le processus de budgétisation va changer. Il sera vérifié que les différents ministères intègrent dans leurs budgets respectifs les actions prioritaires du DSCE", a déclaré le secrétaire général du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire à l'occasion de l'atelier de la semaine dernière.
(Xinhuanet 28/12/2010)
YAOUNDE -- En dépit d'une ambition déclarée d'inscrire le pays au rang des économies émergentes à l' horizon 2035, le gouvernement camerounais consacre jusqu'ici un cinquième du budget national à l'investissement contre quatre cinquièmes au fonctionnement, a déploré un expert national lors d' une concertation la semaine dernière à Yaoundé.
"Dans un pays pauvre comme le nôtre, on devrait plutôt avoir la structure inverse où la part de l'investissement est relevée", a observé Dr. Tang Ahanda, économiste, en marge d'un atelier des administrations publiques tenu du 20 au 24 décembre sur l' appropriation du Document de stratégie pour la croissance et l' emploi (DSCE) adopté par le gouvernement en 2009.
Ce document, présenté comme le cadre de référence de l'action gouvernementale pour la période 2010-2020, a fixé comme objectif de relever progressivement de 20 à 30% dans les 10 prochaines années cette part de l'investissement public dans les dépenses de l'Etat et l'encadrement de celui-ci pour qu'il donne lieu en grande partie à la construction d'infrastructures visibles.
Avec une croissance moyenne annuelle envisagée de 5,5% au cours de cette période, les autorités de Yaoundé ont par exemple projeté de porter à 26% en 2015 l'état du réseau routier jugé bon et 55% en 2020,contre 12% actuellement. Environ 50.000 km, ce réseau routier n'est bitumé qu'à 10%, selon les estimations officielles.
Dans le domaine de l'énergie, des projets sont aussi entrepris pour accroître de façon substantielle les capacités de production, estimées aujourd'hui à un millier de mégawatts.
"D'ici 2013, le processus de budgétisation va changer. Il sera vérifié que les différents ministères intègrent dans leurs budgets respectifs les actions prioritaires du DSCE", a déclaré le secrétaire général du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire à l'occasion de l'atelier de la semaine dernière.
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