Un beau-père traîné en justice pour raison de dot
YAOUNDE - 03 OCT. 2012
© Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon Tribune
Mathieu N. accuse sa belle-famille d’escroquerie après l’étape consistant à «toquer» la porte.
© Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon Tribune
Mathieu N. accuse sa belle-famille d’escroquerie après l’étape consistant à «toquer» la porte.
Mathieu N, travailleur dans le
bâtiment, vient de porter plainte à son beau-père Paul T. La scène se
déroule au quartier PK 5. Le beau-fils exige la délivrance d’un reçu
conforme, après avoir donné ce qui lui a été demandé lors du premier
contact avec sa future belle-famille. La plainte a été déposée il y a
quelques jours au commissariat du 13e arrondissement de Douala.
Après quelques années de vie commune avec Marie-Claire, Mathieu décide d’officialiser la relation. Pour cela, il doit rencontrer les parents de sa dulcinée. Une date est fixée. Comme on ne va pas chez les beaux-parents les mains vides, Mathieu se prépare pour la première étape qui consiste à aller « cogner à la porte ». Le jour J, arrive. Les familles sont présentes, les discussions se déroulent sans problème, un repas conclut la rencontre.
Mais quelques jours plus tard, rapport avec les dépenses effectuées lors de la cérémonie, Mathieu N. se rend au commissariat et dépose une plainte contre son beau-père. Motifs : escroquerie et abus de confiance. Sa femme n’en sait rien. Lorsque le beau-père répond à la convocation, il est surpris de trouver son beau-fils. Ce dernier explique à l’audition que la première étape de son futur mariage a coûté très cher, alors il exige un reçu. Le policier tente une médiation, sans succès. Le beau-père explique qu’il est difficile de produire une facture, sans succès non plus. Papa Paul propose même de déduire ces dépenses de l’établissement de la liste de la dot, rien à faire : Mathieu veut un reçu.
Lorsque le beau-père est libéré, il appelle sa fille pour avoir une explication. Grand étonnement de celle-ci, qui pensait son chéri au travail – en tout cas pas dans un commissariat à porter plainte contre son père. Réaction de la future épouse de Mathieu : déménagement du foyer et retour chez ses parents. Aux dernières nouvelles, il n’est plus du tout question de mariage. L’histoire ne dit pas si Mathieu a exigé le remboursement total des frais engagés jusqu’à cette rupture…
Après quelques années de vie commune avec Marie-Claire, Mathieu décide d’officialiser la relation. Pour cela, il doit rencontrer les parents de sa dulcinée. Une date est fixée. Comme on ne va pas chez les beaux-parents les mains vides, Mathieu se prépare pour la première étape qui consiste à aller « cogner à la porte ». Le jour J, arrive. Les familles sont présentes, les discussions se déroulent sans problème, un repas conclut la rencontre.
Mais quelques jours plus tard, rapport avec les dépenses effectuées lors de la cérémonie, Mathieu N. se rend au commissariat et dépose une plainte contre son beau-père. Motifs : escroquerie et abus de confiance. Sa femme n’en sait rien. Lorsque le beau-père répond à la convocation, il est surpris de trouver son beau-fils. Ce dernier explique à l’audition que la première étape de son futur mariage a coûté très cher, alors il exige un reçu. Le policier tente une médiation, sans succès. Le beau-père explique qu’il est difficile de produire une facture, sans succès non plus. Papa Paul propose même de déduire ces dépenses de l’établissement de la liste de la dot, rien à faire : Mathieu veut un reçu.
Lorsque le beau-père est libéré, il appelle sa fille pour avoir une explication. Grand étonnement de celle-ci, qui pensait son chéri au travail – en tout cas pas dans un commissariat à porter plainte contre son père. Réaction de la future épouse de Mathieu : déménagement du foyer et retour chez ses parents. Aux dernières nouvelles, il n’est plus du tout question de mariage. L’histoire ne dit pas si Mathieu a exigé le remboursement total des frais engagés jusqu’à cette rupture…