Tueries de Mimboman: Des auteurs entre les mains du Commissariat Central N°4
Yaoundé, 22 Janvier 2013
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Les personnes aux arrêts sont passées aux aveux et sont pour la plupart conducteurs de moto.
© Lucien EMBOM | Cameroon-Info.Net
Les personnes aux arrêts sont passées aux aveux et sont pour la plupart conducteurs de moto.
Les cris de détresse des populations
et surtout ceux de la presse ne sont pas tombés dans les oreilles des
sourds. Dans l’un de nos articles, nous avons pris le soin d’interpeler
le directeur général à la Sûreté Nationale et son congénère du SED. Près
de 12 filles violées et assassinées en l’espace de deux mois. Ce bilan
désastreux ne pouvait pas laisser les autorités indifférentes. Le
déploiement rapide des policiers du Commissariat Central N°4 sis à
Mimboman a permis de mettre le grappin sur 5 individus. Les 5 bouchers
appréhendés disent qu’ils opéraient pour honorer quelques commandes. Il
faut rappeler que les cadavres découverts au quartier Mimboman étaient
dépouillés de certains organes comme les seins, le sexe etc.
Parmi les tueurs on enregistre la présence d’une fille qui habiterait du côté du FEICOM, de 3 conducteurs de moto et d’un agent de l’agence de voyage Super Mifi. Chaque organe prélevé était vendu entre 150 et 300000 Francs CFA à certains acteurs sociaux influents. Les noms de ces derniers ont été révélés aux enquêteurs, mais pour ne pas violer le secret de l’enquête il vaut mieux ne pas les divulguer. Tout ce qui précède démontre qu’il y a eu bel et bien des crimes rituels à Mimboman. Devant cette réalité choquante, il est peut être temps qu’on mette sur pied une association de lutte contre les crimes rituels au Cameroun. L’expérience est entrain de porter des fruits au Gabon.
Parmi les tueurs on enregistre la présence d’une fille qui habiterait du côté du FEICOM, de 3 conducteurs de moto et d’un agent de l’agence de voyage Super Mifi. Chaque organe prélevé était vendu entre 150 et 300000 Francs CFA à certains acteurs sociaux influents. Les noms de ces derniers ont été révélés aux enquêteurs, mais pour ne pas violer le secret de l’enquête il vaut mieux ne pas les divulguer. Tout ce qui précède démontre qu’il y a eu bel et bien des crimes rituels à Mimboman. Devant cette réalité choquante, il est peut être temps qu’on mette sur pied une association de lutte contre les crimes rituels au Cameroun. L’expérience est entrain de porter des fruits au Gabon.