TRIPATOUILLAGES DES ÉLECTIONS:TOUT SUR LES MÉTHODES ENVISAGÉES PAR ELECAM :: CAMEROON

Fraude Electorale:Camer.beEn pleine préparation pour l’organisation du scrutin du 30 Septembre 2013, tous les regards se tournent désormais sur l’impression du matériel devant servir au vote pendant que des réunions secrètes sur les méthodes de tripatouillages se bouclent et les consignes données. Comment l’organe lige du RDPC prépare un hold-up électoral comme d’accoutumée. La Grande Enquête de Camer.be vous livre ses résultats.

Les preuves qui accablent

Des sources à Elecam passent depuis quelques temps aux aveux, arguant sous cape que des pressions énormes sont fait sur les employés qui voudraient de façon neutre prendre des décisions ou effectuer des travaux contre le parti au pouvoir. Pour étayer cette thèse, une d’entre elles nous affirmera que certaines listes du RDPC, lors des dépôts de candidatures, sont arrivées à ELECAM avec des endroits où le « corrector » y figurait. Ce qui a eu pour incident de voir des listes être modifiées après avoir été enregistrées alors même que dans la procédure présentée aux opposants avant la validation du processus électoral et des outils qui devaient être utilisé pour garantir la fiabilité de celui-ci une application appelée « PLAGE » avait été présentée. Cette application qui était chargée de numériser dès réception tous les dossiers arrivés au Siège aurait d’abord pris en compte ces imperfections pour voiler les yeux et ensuite les techniciens chargés d’enregistrer en définitive les noms des candidats auraient fait le sale boulot. 
  
Si simplement la norme n’a pas été respectée dans le cas d’espèce avec PLAGE, comment imaginé qu’elle l’a été avec l’impression des cartes ! Dans quelques localités et pendant les élections sénatoriales plusieurs observateurs internationaux nous ont révélé que des doublons figuraient dans le fichier alors qu’à la fin le vote était sanctionné de 100% d’électeurs pour un plébiscite du RDPC.  Qui a voté en lieu et place des doublons ; opacité dans le processus jusqu’à nos jours. Encore que des responsables chargé d’enregistrer dans le Grand Nord ont déclaré qu’il a été possible dans plusieurs cas d’enregistrer une personne plusieurs fois compte tenu des contextes. Pour un cas simple d’un électeur qui serait arrivé dans un bureau d’enregistrement avec deux doigts blessés qui ne pourraient être pris en compte et que l’appareil après avoir effectué l’enregistrement ait sorti une photo un peu bombé de sa personne. Après que l’ordinateur l’ait pris en compte, frustré, celui part ailleurs pour « renouveler » l’enregistrement sans faire part à la nouvelle équipe qu’il s’est déjà fait enregistré. Une nouvelle fois il sera pris en compte avec un doigt pour cette fois endommagé et une photo qui sortira bien compte tenu de la circonstance trouvée. Deux identités seront alors délivrées avec le même nom et les mêmes renseignements. Cette analyse froide tient compte du fait de l’ignorance des agents d’Elecam et de l’imperfection du système de biométrie utilisé au Cameroun.
 
Mais ! Dans le cas d’un complot ourdi depuis par Elecam, cette technique pourrait s’appliquer dans toutes les circonscriptions électorales où des candidats RDPC seraient menacés ; ce qui porte à croire qu’aucun d’entre eux ne se fera battre si cette technique est utilisée. On se rappelle comment le RDPC a été démasqué les années antérieures dans certains bureaux de votes. Ces sbires épinglés, dès qu’ils avaient franchi le seuil des cellules des gendarmeries et police, des émissaires étaient chargés d’aller les faire sortir. Comme le « crime » était commandité en haut lieu, raison pour laquelle rien ne pouvaient leur arrivé.

En faisant croire à tout le monde entier que la « biométrie » nouvellement utilisée au Cameroun, encore que ce ne soit pas le cas ; viendra palier à ces soupçons ou stratégies de fraudes du parti au pouvoir avec la bénédiction de la machine de l’Etat lors de l’organisation des élections, le Régime Biya n’avait pas idée de la justesse du suivi du processus par tous les acteurs qui allaient être fait. Aujourd’hui, plus que jamais persuadé d’avoir été entourloupé par ces belles paroles et des rencontres d’adoubement de l’opposition qui se sont terminées par un achat de conscience à chaque coup, la majorité du peuple légitime sait désormais que son vote n’est qu’accessoire pour continuer à valider un système pourri par de mauvaises pratiques de gouvernance. Affaire à suivre.

© Camer.be : Yannick Ebosse


03/09/2013
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