TRANSPORT URBAIN PAR CAR ET AUTOBUS : Le personnel de la Socatur met fin à la campagne de sabotage de leur entreprise

TRANSPORT URBAIN PAR CAR ET AUTOBUS : Le personnel de la Socatur met fin à la campagne de sabotage de leur entreprise 

Du Contrôleur, en passant par l’infirmier ou le Chauffeur Receveur, jusqu’aux Délégués du personnel et du Chef d’Equipe Mecaniceins, tous se sont exprimés sur le climat qui prévaut en ce moment dans leur structure ; montrant ainsi à quel point la campagne d’intox et de sabotage qui a court ces derniers temps contre leur structure et ses dirigeants, n’est qu’une vue de l’esprit de ceux là -mêmes qui se sont exclus de la structure en plongeant les mains dans les caisses.

Que n’a-t-on pas entendu et lu dans certains journaux de la capitale économique ? Eh, bien, qu’il n’y a pas d’assurance maladie à la Socatur ; que les employés y sont traités comme des zèbres ; que les employés traînent avec eux des arriérés de salaires depuis plusieurs mois ; que la cantine n’existe pas de ce côté là ; que l’eau potable n’y est pas servie aux employés ; et que le Dg de la Socatur toucherait lui et sa femme un salaire de 22 millions de Francs Cfa par mois. Bref, que tout va très mal là-bas à cause de la gestion calamiteuse de la structure pas ses promoteurs. Malheureusement, les auteurs de tels écrits ont oublié les principes déontologiques qui veulent que quand un journaliste est approché par des gens qui accusent un tel ou tel autre d’avoir commis un tord, la chose la plus élémentaire et la plus simple serait tout simplement d’appeler la personne accusée pour recueillir sa version des faits. La question qui se pose est celle de savoir si les journaux qui ont publié de telles choses ont pris la peine d’approcher au moins les responsables de la Socatur pour recouper l’information mise à leur disposition. Eh, bien, la réponse c’est non. Car, il suffit de lire entre les lignes de leurs pseudo articles pour comprendre qu’ils n’ont pas fait leur travail de journaliste. Ces auteurs, disions-nous, qui donnent l’impression de se complaire dans la paraisse, ont préféré s’asseoir dans leurs bureaux (si bureau il y en a) pour pondre un article partial. Pourtant la règle d’or en journalisme c’est l’impartialité. Dire de tel groupe de personnes qu’il aurait fait du tord à tel autre sans en apporter la moindre preuve relève tout simplement de l’envie de salir, de blesser ou de ternir l’image de nobles citoyens.

Ce lundi 20 décembre 2010, il est 13 heures quand votre reporter arrive à la Société camerounaise de transport urbain (Socatur). Objectif : recouper une information qui, depuis quelques temps, est diffusée dans certains journaux de la place et qui fait état d’un terrible malaise au sein de l’entreprise. Une fois devant le portail et après les modalités d’usage, nous sommes introduits dans le secrétariat du Directeur Général de la structure, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe. Quelques minutes d’attente et nous sommes accueillis par son épouse, Mme Bibehe, elle aussi promotrice de cette entreprise privée. Salutations. Petits gestes de politesse par ci, puis nous rentrons dans le bureau du Dg en personne qui nous accueille et qui donne une chaise à votre reporter, le temps de faire appel aux employés de la Socatur , comme convenu. Car il faut rappeler ici qu’une fois alertée par le malaise qui, disait-on, s’était emparé de cette structure comme une peste, votre reporter a contacté le management de la Socatur aux fins de discuter avec son personnel sur tout ce qui est dit dans la presse. C’est donc ainsi que les minutes qui ont suivi, votre reporter est installé dans la salle de conférence de l’entreprise afin d’échanger avec les employés sur leurs conditions de vie là-bas.

Conditions de vie

Le premier que votre site d’information reçoit c’est bien Monsieur Noumsi Jean. Il est Chauffeur Receveur dans cette structure depuis 2002. Et il n’a jamais été sanctionné pour quoi que ce soit. C’est donc un travailleur sérieux que votre reporter a rencontré. Sur les questions d’arriérés de salaire, de recrutement fantaisiste, de signature de deux bulletins de paie, d’absence de cantine et d’infirmerie, d’absence d’eau potable et des cas de licenciements abusifs, Jean Noumsi répond : « Dans notre règlement intérieur, il est dit que quand vous conduisez, vous ne devez pas avoir de l’argent personnel sur vous. Tout ce que vous devez disposez c’est de l’argent appartenant à Socatur. Au cas où vous avez un peu d’argent pour soit boire de l’eau ou fumer une cigarette, vous faites viser cela auprès de l’un des Contrôleur de l’entreprise. S’agissant du licenciement abusif, il n’y en a pas. Ecoutez, lorsqu’on vous surprend en flagrant délit de fraude (comme ça été le cas ces derniers temps), on vous fait un premier avertissement vous demandant de changer de comportement. Ce n’est que lorsqu’on se rend compte que, malgré les avertissements, vous avez persisté dans la voie de la fraude et donc du détournement des recettes de la société que vous êtes mis à la porte ». Face à votre reporter, l’un des plus anciens Chauffeurs de la Socatur confie qu’il a été recruté selon les règles de l’art. « Après le dépôt des dossier, on a fait appel à moi pour passer un test. Une épreuve couronnée par la publication des noms de personnes retenues. Et après cette étape, nous avons subi un test de trois mois. Moi, j’ai fait moins de trois mois parce j’étais un ancien chauffeur de la Sotuc. Six mois après on ma confirmé et je suis titulaire », racontent alors Noumsi Jean, qui ajoute par ailleurs que l’assurance maladie y est opérationnelle depuis desmois et que la signature de deux bulletins de paie comme le prétendent certains ne sont que le résultat de leur incapacité à tenir dans l’entreprise. Pour lui, ceux qui essaient de ternir l’image de l’entreprise et de ses dirigeants le font pour d’autres mobiles.

Interpellé sur les conditions de vie des employés de la Socatur , Oum Fils Augustin, Chef d’Equipe Mécaniciens à la Socatur depuis 2004 précise que leur structure se porte comme un charme. Délégué du personnel, 2ème Collège, c’est-à-dire qu’il s’occupe des droits de la classe non dirigeante de l’entreprise, Oum Fils affirme avoir été recruté comme son collègue Noumsi Jean, après un test qui s’est avéré favorable. Même s’il reconnaît que la structure a connu des difficultés qui ont débouché sur quelques arriérés de salaires. « Au début, il n’y avait pas de problème (2000-2001, etc), notamment avec le contrat de la traversée du pont sur le Wouri. Mais à la fin de celui-ci, on a commencé à avoir quelques petits ennuis, je veux dire des arriérés de salaire, et je me souviens que le Pdg nous avait expliqué les raison d’un tel retard tout en promettant de nous les régler une fois la tempête passée. Et c’est ce qui a été fait entre 2009 et 2010. Il s’agissait de 3 ou 4 mois d’arriérés de salaire. Il manque juste un demi mois que le Pdg a promis de régler bientôt. C’est pour cela que nous sommes sereins et confiants », explique-t-il à votre reporter. Notre interlocuteur ajoute aussi que l’assurance maladie est opérationnelle depuis des mois, y compris la cantine, le forage, etc. « C’est vrai qu’au départ, il n’y en avait pas. Mais aujourd’hui, elle est bien là. Une réalité que l’on peut palper du doigt. Elle est opérationnelle. La société prend sur elle jusqu’à 80% des frais tandis que nous ne supportons que 20% des frais de soins de santé. J’ai été particulièrement opéré de l’appendicite le 16 novembre 2009 à l’hôpital Laquintinie de Douala. Et j’y suis resté jusqu’en janvier 2010. On a dépensé plus d’un million de nos francs. La Socatur a payé 80% de la facture totale, alors que je payais 20% », conclut-il.



Les témoignages du Chef d’Equipe Mécaniciens à la Socatur et celui du Chauffeur Receveur concordent parfaitement avec ceux de l’Infirmier d’Etat Richard Julas Malong et de Samuel Ekitike, Délégué du Personnel de l’encadrement, Responsable Commercial de la Socatur. Les deux hommes ont réitéré la sérénité qui prévaut dans l’entreprise. Les deux hommes s’étonnent d’un tel bruit au moment où l’entreprise a épongé presque tous les arriérés de salaire des employés. Et que les employés bénéficient de l’assurance maladie depuis maintenant au moins 5 mois. Un cas patent à cet égard c’est celui du Sieur Essombé François qui souffrent d’une hernie inguinale droite et qui se fera opéré dans les tous prochains jours. Ce dernier, nous ont ils dit, vient de recevoir son bon de prise en charge (80% des frais supporté par la Socatur ). Face à votre reporter, François Essombé a confirmé les propos de ses collègues. « Le bon de prise en charge est là devant vous. Vous pouvez voir et filmer », dit-il à notre reporter qui n’hésite pas filmer ces précieux documents. Des documents que nous ne publierons pas ici, sauf le moment venu. S’adressant à votre reporter, François Essombé se demande comment des gens peuvent dire des choses sans en apporter la moindre preuve. « Lorsque des gens racontent qu’ils n’ont pas été pris en charge, il faut qu’ils citent une ou deux personnes abandonnées à elles-mêmes. En plus, combien d’années ont-ils travaillé ici ? Je suis ici depuis six ans et nous avons connu des moments difficiles. J’ai commencé comme Receveur. Aujourd’hui, je suis Chef de zone », tranche-t-il.


Etat des lieux

Après la rencontre des différents employés de la Socatur , nous avons décidé de faire le tour des lieux pour toucher du doigt les réalités qui y prévalent. Et tour à tour, nous avons confirmé que l’eau potable (du forage et l’eau Aqua Vita) y coule à flot ; que la cantine, l’infirmerie, et une aire de repos sont bel et bien existantes. Qu’en est-il des arriérés de salaires ? Nous avons eu la confirmation de ce que les salaires sont régulièrement payés ici. Qu’en est-il de l’assurance maladie ? Facile à confirmer. Nous avons échangé avec des employés ayant bénéficié (factures à l’appui) du soutien de la structure. Essombé François qui va bientôt se faire opérer a déjà reçu son bon de prise en charge. Confirmation en a été faite. Oum Fils Augustin, Chef d’Equipe Mécanicien à la Socatur depuis 2004, a lui aussi bénéficié de l’assurance maladie, notamment pendant son opération de l’appendicite à Laquintinie en novembre 2009. S’agissant de ce que certains appellent poste de gendarmerie à la guérite de la Socatur , nous avons constaté qu’il s’agit tout simplement d’un poste de sécurité comme dans toutes les entreprise sérieuses de la ville de Douala. Pour résumer, Camerounlink.net a rencontré des employés travaillant dans la sérénité et dont les salaires sont régulièrement payés. Bref, une Socatur qui n’est pas prête à fermer les portes comme certains on tendance à faire croire. Mais d’une entreprise où la rigueur managériale est désormais renforcée et où il est désormais difficile de plonger les mains dans les caisses. Faut pas se leurrer. Les fraudeurs seront mis en difficulté.


Par Joseph Roland Djotié, à Douala

Camerounlink.net


22/12/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 299 autres membres