Transport ferroviaire: L'incontournable modernisation
Yaoundé, 20 Juin 2013
© Rousseau Joël FOUTE | Cameroon Tribune
Le transport par voie ferrée au Cameroun a constitué, ces dernières semaines, l’un des sujets dominants de l’actualité économique.
© Rousseau Joël FOUTE | Cameroon Tribune
Le transport par voie ferrée au Cameroun a constitué, ces dernières semaines, l’un des sujets dominants de l’actualité économique.
Le transport par voie ferrée au
Cameroun a constitué, ces dernières semaines, l’un des sujets dominants
de l’actualité économique. En effet, le 11 juin 2013, à l’issue de la
16e session du Comité interministériel de renouvellement des
infrastructures ferroviaires (Comifer), tenue à Yaoundé, sous la
présidence du Ministre des Transports, Robert Nkili, le public a appris
que la Cameroon Railways (Camrail), concessionnaire du chemin de fer au
Cameroun , est en train d’acquérir 50 voitures-voyageurs. Une trentaine
de ces voitures devrait être réceptionnée d’ici fin juillet prochain à
Douala. Outre les voitures-voyageurs, il est attendu une dizaine
d’autorails. Tout cela rendra désormais possible le voyage entre Yaoundé
et Douala par train en trois heures maximum, dans une voiture
climatisée et entièrement équipée roulant 150 Km/h. Avant la réunion du
Comifer, le Plan-Directeur ferroviaire national a été au menu, le 7 juin
dernier, de l’entretien entre l’Ambassadeur du Japon, Tsutomu Arai, et
le Ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du
territoire, Emmanuel Nganou Djoumessi. C’était suite à la participation
du Cameroun aux travaux de la Ve Conférence internationale de Tokyo sur
le développement de l’Afrique (Ticad V). Pendant les échanges, le
Ministre a présenté à son hôte le Plan-Directeur ferroviaire national.
«Etant donné que le Japon a décidé de mettre à la disposition de
l’Afrique une enveloppe de 16 000 milliards de F pour le développement,
nous pensons que dans la part qui reviendra au Cameroun, le Japon
pourrait être intéressé à financer cet important projet», avait souligné
à cette occasion un responsable du Minepat.
La modernisation des chemins de fer au Cameroun est donc un sujet de préoccupation majeur. Compte tenu de l’important retard pris par le Cameroun dans ce domaine. D’après les données disponibles au Minepat, nos infrastructures ferroviaires sont obsolètes, car construite au début du siècle dernier, notamment en 1911, date d’entrée en exploitation du chemin de fer au Cameroun. Ces infrastructures ont, par conséquent, besoin d’une rénovation ou au moins d’une importante réhabilitation. Elles sont également insuffisantes. Depuis 1995, le chemin de fer existant est à voie étroite (1 000 mm) et s’étend seulement sur une longueur de 1 104 km. Plusieurs régions du pays en sont dépourvues, à l’instar du Nord, de l’Extrême- Nord, de l’Ouest, du Sud, du Nord-Ouest, etc. Au total, la densité du chemin de fer est seulement de 2,32 km pour 1 000 km2. Par ailleurs, les rayons de courbe sont d’environ 6 00 m, ce qui réduit considérablement la vitesse maximale prévue. Enfin, l’écartement des rails est réduit, d’où l’impossibilité du réseau actuel à transporter les gros volumes de marchandises dans un contexte marqué par la réalisation de grands projets structurants. Pourtant, le secteur des transports est consigné dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) comme un secteur prioritaire, compte tenu de son impact sur la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi le gouvernement met l’accent sur l’aménagement de nouvelles infrastructures portuaires et ferroviaires qui accompagneront les projets prioritaires porteurs de croissance. D’où l’élaboration du Plan-directeur ferroviaire national, adopté en février 2012, avec une étude complémentaire sur deux itinéraires prioritaires qui s’est achevée en juin de la même année. Le plan retient un réseau de près de 6 000 km à construire selon les standards internationaux. L’enjeu est multiple: promotion du développement économique national, promotion du développement régional équilibré, amélioration de l’efficacité du système logistique et liaisons internationales. Sans oublier le fait que le train, par rapport aux autres modes de transport, offre plus de sécurité pour les transports de masse.
La modernisation des chemins de fer au Cameroun est donc un sujet de préoccupation majeur. Compte tenu de l’important retard pris par le Cameroun dans ce domaine. D’après les données disponibles au Minepat, nos infrastructures ferroviaires sont obsolètes, car construite au début du siècle dernier, notamment en 1911, date d’entrée en exploitation du chemin de fer au Cameroun. Ces infrastructures ont, par conséquent, besoin d’une rénovation ou au moins d’une importante réhabilitation. Elles sont également insuffisantes. Depuis 1995, le chemin de fer existant est à voie étroite (1 000 mm) et s’étend seulement sur une longueur de 1 104 km. Plusieurs régions du pays en sont dépourvues, à l’instar du Nord, de l’Extrême- Nord, de l’Ouest, du Sud, du Nord-Ouest, etc. Au total, la densité du chemin de fer est seulement de 2,32 km pour 1 000 km2. Par ailleurs, les rayons de courbe sont d’environ 6 00 m, ce qui réduit considérablement la vitesse maximale prévue. Enfin, l’écartement des rails est réduit, d’où l’impossibilité du réseau actuel à transporter les gros volumes de marchandises dans un contexte marqué par la réalisation de grands projets structurants. Pourtant, le secteur des transports est consigné dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce) comme un secteur prioritaire, compte tenu de son impact sur la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi le gouvernement met l’accent sur l’aménagement de nouvelles infrastructures portuaires et ferroviaires qui accompagneront les projets prioritaires porteurs de croissance. D’où l’élaboration du Plan-directeur ferroviaire national, adopté en février 2012, avec une étude complémentaire sur deux itinéraires prioritaires qui s’est achevée en juin de la même année. Le plan retient un réseau de près de 6 000 km à construire selon les standards internationaux. L’enjeu est multiple: promotion du développement économique national, promotion du développement régional équilibré, amélioration de l’efficacité du système logistique et liaisons internationales. Sans oublier le fait que le train, par rapport aux autres modes de transport, offre plus de sécurité pour les transports de masse.