Transport ferroviaire: Camrail dénonce le comportement des militaires
DOUALA - 21 Février 2012
© Jacques Willy NTOUAL | Le Messager
C'était au cours d'une visite de prise de contact du ministre des Transports, Robert Nkili hier lundi 20 février 2012 à Douala.
© Jacques Willy NTOUAL | Le Messager
C'était au cours d'une visite de prise de contact du ministre des Transports, Robert Nkili hier lundi 20 février 2012 à Douala.
La journée marathon du Pr Robert Nkili
a débuté ce lundi 20 février 2012 dès 9h40. L'heure à laquelle son
cortège fait son entrée dans l'enceinte de la gare centrale de Bessenguè
à Douala. Accueilli par l'honorable Hamadou Sali, le président du
conseil d'administration et les membres du comité de direction, il est
aussitôt installé dans la salle de conférence du hall de ladite gare. Où
il a suivi avec grand intérêt la présentation de l'entreprise par
Gérard Quentin, le directeur général de la Cameronn Railways (Camrail).
Les invités ont pu se rendre compte du développement que connaît la
structure. Illustration: Camrail, c'est deux mille cents agents et près
de cinq cent cinquante emplois crées en dix ans. C'est aussi, vingt
quatre locomotives marchandises, trente deux de ligne; soixante trois
voitures pour voyageurs et mille deux cent dix huit wagons marchandises.
Le tout, pour trente-huit gares disséminées sur près de mille
kilomètres.
Toujours à partir de cet exposé, l'auditoire a pris connaissance des performances enregistrées par le fleuron du transport ferroviaire au Cameroun. Ces performances se traduisent par une augmentation nette dans le transport des marchandises, estimée à 17%. Comme pour démentir l'idée selon laquelle Camrail privilégie le train marchandise au détriment du train voyageur, le directeur général affirme que ce segment connaît aussi une hausse d'activité évaluée à 12%. L'autre performance et non des moindres concerne le taux enregistrés des déraillements à faible incidence. Lors de la signature de la concession, on enregistrait, précise Gérard Quentin, «plus de deux cent cinquante cas de déraillement l'an». Dans le même ordre d'idées, il fait savoir que depuis 2005, ce chiffre a été divisé par cinq. Au point où l'on enregistre 50 à 30 cas de déraillement l'année (30 seulement en 2011). Mais avec le (nouveau) système magnétoscopie des essieux, rassure Seka Ngossam, le directeur du matériel et des installations, «le taux de ce genre de déraillement sera à défaut d'être marginal, complètement éradiqué.» Une révolution!
Militaires armés
Sur le plan fiscal, l'entreprise, à en croire l'exposant, verse à titre de taxes, impôts et redevance, dix milliards de FCFA par an au Trésor public. Même dans la gestion des ressources humaines, Camrail a placé la barre haute. Le salaire mensuel moyen est passé de 245.000 FCFA à 410.000 FCFA. Mieux encore, elle assure à 80% la couverture médicale du personnel et de leur famille. Cette société a également développé des sous-traitances avec des Petites et moyennes entreprises (Pme) camerounaises qui ont généré 1.200 emplois directs. L'équipe que dirige M. Quentin va plus loin, au lieu de stigmatiser les agents atteints du VIH/Sida, une prise en charge efficiente est accordée à ces personnes. Dans le chapitre du développement durable, 400 millions FCFA sont accordés à titre d'appui aux communautés riveraines du rail à côté des puits et forages mis sur pied pour leur bien-être.
Cependant, regrette le Dg, tout n'est pas un long fleuve tranquille. «Camrail continue à enregistrer des cas de vol du matériel et le sabotage de ses installations», dénonce-t-il. Plus grave, «des militaires armés qui voyagent sans titre de transport sont à l'origine des vents de paniques qui nous sont très souvent préjudiciables», déplore Gérard Quentin. Après cet exposé, le ministre et sa suite ont visité les ateliers centraux de Bassa (cantine, logistique, Mr, Mm; Aib, dépôt entretien Mm et le centre médico-social). C'est autour d'un verre que la visite a pris fin avec une «satisfecit total» du ministre des Transports. Il était 13h22.
Toujours à partir de cet exposé, l'auditoire a pris connaissance des performances enregistrées par le fleuron du transport ferroviaire au Cameroun. Ces performances se traduisent par une augmentation nette dans le transport des marchandises, estimée à 17%. Comme pour démentir l'idée selon laquelle Camrail privilégie le train marchandise au détriment du train voyageur, le directeur général affirme que ce segment connaît aussi une hausse d'activité évaluée à 12%. L'autre performance et non des moindres concerne le taux enregistrés des déraillements à faible incidence. Lors de la signature de la concession, on enregistrait, précise Gérard Quentin, «plus de deux cent cinquante cas de déraillement l'an». Dans le même ordre d'idées, il fait savoir que depuis 2005, ce chiffre a été divisé par cinq. Au point où l'on enregistre 50 à 30 cas de déraillement l'année (30 seulement en 2011). Mais avec le (nouveau) système magnétoscopie des essieux, rassure Seka Ngossam, le directeur du matériel et des installations, «le taux de ce genre de déraillement sera à défaut d'être marginal, complètement éradiqué.» Une révolution!
Militaires armés
Sur le plan fiscal, l'entreprise, à en croire l'exposant, verse à titre de taxes, impôts et redevance, dix milliards de FCFA par an au Trésor public. Même dans la gestion des ressources humaines, Camrail a placé la barre haute. Le salaire mensuel moyen est passé de 245.000 FCFA à 410.000 FCFA. Mieux encore, elle assure à 80% la couverture médicale du personnel et de leur famille. Cette société a également développé des sous-traitances avec des Petites et moyennes entreprises (Pme) camerounaises qui ont généré 1.200 emplois directs. L'équipe que dirige M. Quentin va plus loin, au lieu de stigmatiser les agents atteints du VIH/Sida, une prise en charge efficiente est accordée à ces personnes. Dans le chapitre du développement durable, 400 millions FCFA sont accordés à titre d'appui aux communautés riveraines du rail à côté des puits et forages mis sur pied pour leur bien-être.
Cependant, regrette le Dg, tout n'est pas un long fleuve tranquille. «Camrail continue à enregistrer des cas de vol du matériel et le sabotage de ses installations», dénonce-t-il. Plus grave, «des militaires armés qui voyagent sans titre de transport sont à l'origine des vents de paniques qui nous sont très souvent préjudiciables», déplore Gérard Quentin. Après cet exposé, le ministre et sa suite ont visité les ateliers centraux de Bassa (cantine, logistique, Mr, Mm; Aib, dépôt entretien Mm et le centre médico-social). C'est autour d'un verre que la visite a pris fin avec une «satisfecit total» du ministre des Transports. Il était 13h22.