Devant de vrais « novices », ignorants de la chose aéronautique, le Ministre des transports a su esquiver l’épineuse question de l’achat des avions « poubelles » chinois.5 juin 2013, réunion urgente de cabinet regroupant à part le Ministre des transports, d’autres acteurs de l’aviation civile tant nationale qu’internationale. Pourquoi cette agitation ? La mesure internationale refusant le survol dans certains airs des avions chinois commandés et déjà acheté par le Cameroun après un énième by Savings Wave">emprunt aux partenaires. A part cet épineux problème, l’avionneur refuserait selon des sources de traduire les documents des avions du chinois pour l’anglais, facile de compréhension.
Ces « poubelles » qui par leur coût ont suscité un scandale, commence à donner des inquiétudes après le très récent crash d’un avion de la compagnie Cotontchad. Cet aéronef de part son ossature qui n’est pas très différent de celui acheté avait voulu faire des révisions à Douala, mais confronté à des problèmes techniques il sera contraint de cracher en plein cœur de la ville de Ngaoundéré.
Mercantilisme ?
Après que les structures de protection civiles aient refusés de voir les avions chinois livrés très récemment au Cameroun survoler leur espace aérien, voici que Robert Nkili a signé l’autorisation de survol de l’espace camerounais après une rude bataille d’intérêt. On aura tout vu dans notre pays !
Très récemment devant les élus du peuple, sensés défendre les intérêts de la population, « l’homme aux gestes présidentiels » a manœuvré en essayant de rassurer tout le monde sur la fiabilité de ces avions qui tardent à être livré au Cameroun. Pourquoi Robert Nkili n’a pas dit aux députés que dans aucun pays au monde ces avions n’ont perduré dans les flottes ? Pire encore, il ne fera même pas allusion à la procédure d’achat très contestée aujourd’hui de ces avions qui se bute actuellement à la simple traduction des documents de fabrication cruciaux pour servir aux pilotes et techniciens ? Sensé être acheté pour enrichir notre société Camair-Co qui, dans des balbutiements de démarrage enregistre encore du plomb dans les ailes, ces avions sont interdits de by Savings Wave">vols dans beaucoup de pays dans le monde parce que ne pouvant déterminer exactement sa traçabilité. Ne nous leurrons pas ! Les occidentaux n’ont aucun intérêt à permettre à un « Frankeinstein » de survoler leur espace aérien car ne connaissant pas le degré de fiabilité de cet appareil. Même si l’armée a déjà réquisitionné un appareil parmi les trois pour ses propres besognes, tel que le Caribu qui a une norme dépassée ces avions « poubelles » chinois sont constitués de composantes (pièces) dont les fabrications ont une traçabilité douteuse.
Mise en route : qu’est ce qui cloche ?
La principale société aérienne camerounaise Camair-Co n’arrive pas encore à implémenter dans sa flotte ces avions douteux qui pourraient les « traire » de toutes leurs assurances au cas où l’exploitation sur une courte durée abouti sur des crashs à répétition, principale réputation de ces avions. Malgré tout et noyé dans les retro-commissions résultant de l’achat au cash de ces engins, Robert Nkili et Cie douterait déjà de cet achat après le crash de l’aéronef de la compagnie tchadienne qui a fait un mort.
Dans les coulisses du pouvoir, les rapports envoyés à la haute hiérarchie motive cette « folie » par un manque d’avions pour le transport intérieur au Cameroun. Comme référence, ils avanceraient que l’ancien président Ahidjo de son vivant avait permis l’achat de quelques aéronefs à la Camair et le lancement de la construction de l’axe lourd Yaoundé-Douala parcequ’estimant à une certaine période et tel que libellé dans les textes régissant le statut général de la fonction publique ; que les fonctionnaires d’une certaine catégorie et le peuple d’une certaine classe sociale ne pourraient posséder un véhicule. Résultat des courses, l’instauration et le renforcement du transport ferroviaire interurbain, qui avec jadis un certain « intercity » faisait la fierté. Hélas ! Dès l’arrivée de Camrail qui a succédé à RNCF (Régie Nationale des Chemins de Fer du Cameroun), la politique de cette nouvelle entreprise ne cadrant pas avec l’intérêt général et républicain, a permis de voir le transport marchandises privilégié au détriment du transport des passagers. Résultats ! Désintérêt général des populations et reversement vers une solution alternative qui voit aujourd’hui une forte tolérance envers des agences de voyages qui possèdent des véhicules de transports « hors normes ».
Cette situation qui fait désormais dire à un assureur que « Le Cameroun enregistre à ce jour un flux « incroyable » de voitures sur les axes dits lourds. Malheureusement, l’on a la tristesse de constater que très peu d’agence souscrive à la bonne police d’assurance pour protéger les passagers et indemniser en cas d’accidents ; idem pour le transport aérien ».
Cameroun : la grande malédiction !
Notre pays vit dans la pollution permanente voulue par ceux là qui ont la charge de réguler. Est-on devenu un dépotoir où tout ce qui est rejeté atterri sans résistance ? Le transport aérien certes n’est pas encore développer à l’intérieur du pays, mais ne devrait s’accoquiner de désordre et d’avalistes d’avions dits « poubelles » par les occidentaux soucieux du bien-être de leurs populations. Robert Nkili réputé pour un mercantilisme très poussé aurait-il monnayé la sécurité des camerounais et des étrangers au détriment de sa personne ? Les députés n’ont aucun intérêt à lâcher prise et normalement une enquête parlementaire devrait être commanditée nonobstant une autre qui devrait être ouverte par toutes les structures de répression de malgouvernance.
Une source travaillant au sein de l’autorité
aéronautique nationale affirmerait que ces avions « poubelles » en
l’état actuel ne pourrait franchir un espace aérien international
quelconque au risque de se voir questionner sur sa traçabilité
actuellement douteuse ; Pire encore de se voir immobiliser comme jadis
un aéronef de la Camair en France.
Pour finir, au Zimbabwe ses MA60 ont déjà été retiré de la flotte parce
que les autorités du pays avaient jugées les nombreuses difficultés qui
en résulteraient de l’exploitation entre amendes et pénalités à payer à
l’international. A quand la fin de l’impunité ?